Des chercheurs ont évalué la facture engendrée par les événements climatiques extrêmes dus au réchauffement climatique de 2000 à 2019. Deux tiers des coûts dus aux pertes en vies humaines, le reste en pertes de biens matériels…
Les événements catastrophiques (inondations, sécheresses, tempêtes, insectes ravageurs, crises sanitaires, guerres...) ont causé, en 30 ans, 3 800 milliards de dollars de pertes en récoltes et productions animales. Cela correspond à environ 123 milliards de dollars par an, ou 5 % des richesses produites par les agriculteurs entre 1991 et 2021…
Cedric's insight:
voir aussi FAO : rapport sur l’impact des catastrophes sur l’agriculture et la sécurité alimentaire
Plus de 866 millions d'agriculteurs et de paysans nourrissent le monde. Il s’agit de plus d’un quart de la main-d’œuvre mondiale. Ces paysans et agriculteurs produisent 3 600 milliards de dollars de valeur ajoutée. Par rapport à 2000, ces chiffres représentent une augmentation de 78 % de la valeur économique, produite par 16 % de personnes en moins ; l’Afrique affichant le double de ce rythme de croissance…
Quelque 4,74 milliards d’hectares de la surface de la planète sont des terres agricoles. Ce chiffre est en baisse de 3 % par rapport à 2000 alors que certaines productions augmentent. La production des cultures primaires, comme la canne à sucre, le maïs, le blé et le riz, a connu une croissance de 52 % entre 2000 et 2020 pour atteindre 9,3 milliards de tonnes…
Cedric's insight:
Selon la Banque mondiale, l’agriculture est aussi un facteur essentiel de croissance économique. En 2018, elle représentait 4 % du produit intérieur brut (PIB) mondial et, dans certains pays en développement parmi les moins avancés, sa part peut dépasser 25 % du PIB…
La Commission européenne vient de faire paraître ses habituelles prévisions de court terme. Elles sont marquées par de fortes incertitudes à cause de 4 facteurs à l’évolution peu prévisible.
Le commerce agricole mondial, d'environ 1 000 milliards de dollars en 2014, a augmenté de 3,6% par an au cours des deux dernières décennies, grâce aux changements technologiques, aux gains de productivité et à la libéralisation du commerce. Ce rapport dresse un bilan de 20 ans (1995-2014) des tendances du commerce agricole mondial et résume les principales questions de politique auxquelles les décideurs seront confrontés et qui façonneront le commerce agricole dans les années à venir.
Etude USDA (2017). Le paysage mondial du commerce agricole, 1995-2014. Bulletin d'information économique n ° (BEI-181) 110 p.
Trois dossiers passionnants, en apparence disjoints mais qui se révèlent à la lecture très complémentaires :
- un dossier sur l’Ukraine et l’accord de libre-échange avec l’Union européenne,
- un dossier sur la Chine et le défi que représente l’obligation de nourrir 1,4 milliard d’habitants dans ce pays,
- un dossier sur les protéines et l’azote, comme clef des systèmes agricoles et alimentaires durables.
Le fil directeur des trois dossiers qui forment le corps du Déméter 2017, c’est en somme la grande instabilité des équilibres agricoles et alimentaires mondiaux que remettent en cause des changements profonds et rapides actuellement à l’œuvre tant parmi les grands exportateurs agricoles qu’au sein du grand pays importateur qu’est la Chine.
55 % des coopératives mettent en place des partenariats internationaux face aux défis de la mondialisation. C’est la conclusion d’une étude conduite par le cabinet PwC sur un échantillon de près de 150 partenariats noués par les 100 plus grandes coopératives agricoles et agroalimentaires au monde.
Cette collection de "fiches pays" du ministère en charge de l’agriculture, présente les points saillants du secteur agricole de chaque pays : politique agricole au sens large, commerce, négociations commerciales, relations bilatérales avec la France.
La production de ces fiches est coordonnée par le "bureau exportations et partenariats internationaux" de la Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises (BEPI-DGPE). Leur rédaction est assurée par les correspondants géographiques du service des relations internationales de la DGPE, les Conseillers aux affaires agricoles (CAA) et les services des ambassades de France des pays concernés et les services centraux concernés : Direction Générale de l’alimentation (DGAL) , Direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER) , Secrétariat Général/Service de la statistique et de la prospective/Centre d’études et de prospective (SG/SSP/CEP).
Vidéo produite par AGTER et le CERAI avec l'appui financier de la Fondation Nicolas Hulot dans la perspective du FMAT2016 (Valencia, 31 mars-2 de abril)
Le Club DEMETER est l’écosystème du secteur agricole et agroalimentaire dont les réflexions prospectives sont tournées vers les enjeux mondiaux, les dynamiques d’innovation et les expériences intersectorielles. L’IRIS est un think tank français travaillant sur les thématiques géopolitiques et stratégiques. Ses activités comprennent la recherche et l’expertise, les publications, l’organisation de colloques et de séminaires, et l’enseignement sur les questions internationales.
La fondation FARM a mis en place un observatoire pour analyser les mesures de soutien à l’agriculture et à l’alimentation mises en œuvre aujourd’hui par les Etats. Un premier constat se dégage : plus les pays dépendent de l’agriculture, moins ils la soutiennent…
L'Europe et l'Amérique du Nord en tête : Globalement, plus un pays a des revenus élevés, plus il dépense pour soutenir ses agriculteurs et ses agricultrices. Ainsi, dans les pays à revenu élevé, l’intensité de ces dépenses est plus de deux fois supérieure à celle des pays à revenu intermédiaire et à faible revenu. Les dépenses de soutien à l’agriculture et à l’alimentation, en Afrique subsaharienne sont deux fois moins importantes qu’en Europe et en Amérique du Nord…
L’Afrique subsaharienne ne soutient quasiment pas ses producteurs. Ces dépenses sont d’ailleurs affectées à plus de 90 % aux subventions à l’achat d’intrants, au détriment d’autres actions qui pourraient bénéficier tout autant, sinon plus, aux producteurs comme les subventions à la production, des soutiens aux revenus, etc. « Les politiques agricoles, en Afrique subsaharienne en particulier, peuvent-elles contribuer à l’émergence de systèmes agricoles et alimentaires durables, et plus généralement à l’atteinte des objectifs de développement durables fixés par l'ONU à l’horizon 2030 ? »…
Trois indicateurs clés sont comparés. Les dépenses publiques de soutien à l’agriculture et à l’alimentation, le soutien des prix du marché, c’est-à-dire les mesures qui contribuent à créer un écart entre le prix intérieur et celui des marchés internationaux, et enfin le soutien total à l’agriculture et à l’alimentation…
Protéger le chiffre d’affaires des agriculteurs : une priorité américaine https://sco.lt/5oZQC8
Alors que les cours des matières premières flambent, les restrictions aux exportations se multiplient, accentuant les tensions sociales et les risques de famine dans les pays les plus fragiles…
Alors que les prix des denrées alimentaires ont augmenté à des niveaux sans précédent depuis 2008, les restrictions aux exportations se multiplient dans le monde. Dix-neuf pays en ont imposé ces dernières semaines (…).
« Dans certains pays, les populations urbaines qui souffrent de la hausse des prix alimentaires ont un poids politique plus important que les agriculteurs ou les propriétaires terriens, explique David Laborde, chercheur à l’Ifpri. Or, ces mesures de restriction permettent de faire baisser les prix sans rien coûter au gouvernement. »…
Celles-ci bénéficient aux consommateurs locaux, tout en augmentant les cours et la volatilité des marchés dans le reste du monde. A cela s’ajoute la hausse du prix des engrais, dont la production dépend du gaz naturel, et les perturbations du transport maritime qui augmentent les tarifs du fret…
Invités : Thierry Pouch (économiste et responsable du Service Études Références et Prospective APCA), Frédéric Courleux (conseiller Momagri), Eddy Fougier (politologue, chercheur associé à l'IRIS)
La réponse aux défis climatique et alimentaire du XXIe siècle passe par une révolution de l’économie agricole. Face à la mondialisation, il est nécessaire de préserver la biodiversité et les cultures alimentaires de chaque pays.
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