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Cedric
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La matière utile du lait est sous payée
A mesure que le prix de base augmente, mieux vaut produire beaucoup de lait à des taux standards que d’en produire moins à des taux élevés. La matière utile est de moins en moins bien valorisée. Une exploitation qui produit 810 800 kg de lait à 38-32 produit la même quantité de matière utile qu’une exploitation à 566 662 kg à 59-41 en Jersiaise, soit 56,7 tonnes de matière utile. A 250€ de prix de base, leur valorisation de la matière utile est à peu près identique, autour de 3,57€/kg MU. Mais à 450€ de prix de base, la valorisation est moindre de 82 cts en Jersiaise : 5,46€/kg MU contre 6,28€/kg MU. Le mode de paiement est en défaveur des éleveurs qui font de la qualité : Jusqu’à -80€/100kg MSU en lait de Jersiaise. Alors que plus des 3 quarts du lait est valorisé pour sa matière utile…
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Cedric
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Plus le prix de base est élevé, moins la matière utile est payée en comparaison au lait standard… Avec l’évolution du prix de base, Le mode de paiement de la matière grasse à +2,5 € n’est plus adapté pour valoriser de manière équitable la matière utile du lait. Ce type de paiement de la matière grasse est obsolète. Les laits denses et à haut rendement fromager sont pourtant intéressants pour l’industrie… Le mode de paiement est en défaveur des éleveurs qui font de la qualité : Jusqu’à -80€/100kg MSU en lait de Jersiaise… @diss_christophe Voir aussi Zoom du Cniel : L’évolution du prix du lait européen est très fortement liée à l’évolution de l’offre de lait à l’échelle européenne. Si le constat peut paraître évident, l‘intensité de la corrélation est en revanche plus surprenante, dans un marché qui dépend également de l’offre et la demande mondiale. Le coefficient de corrélation des deux variables s’élève à -0,7, chiffre révélateur d’une forte corrélation inverse.
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Après le diagramme de flux de la filière lait nationale, ci-dessous ceux des fromages, de la matière grasse et de la matière protéique du lait…
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Dans sa dernière note de conjoncture, l’interprofession estime qu’« un grand écart de valorisation entre les matières grasses et les protéines du lait devrait se maintenir tout au long de l’année 2018. »
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Cedric
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La matière grasse du lait a de nouveau la cote. L’offre ne satisfait plus la demande. Faut-il, en jouant sur l’alimentation ou la génétique, parier sur une revalorisation de la matière grasse ?
Un phénomène structurel ou conjoncturel ?
Après le puissant frein du quota matière grasse, qui dura plusieurs décennies, faut-il accélérer en sens inverse ? Vraisemblablement oui.
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Le Canada accélère sa production de lait : sur les huit premiers mois de 2017, la production a augmenté de 5,9% par rapport aux huit premiers mois de 2016.
Alors que le 5ème round de négociations pour la renégociation de l’ALENA s’achève, le Canada semble moins dépendant des importations américaines de certains produits laitiers, en particulier le beurre.
Comparativement à 2016, les importations canadiennes de crème ont diminué de 14,8% en juillet, de 31% en août et de 14,3% en septembre. Les importations de beurre canadien sont également plus faibles.
Pour les neuf premiers mois de l'année, les importations canadiennes de beurre ont fléchi de 4,9% par rapport aux neuf premiers mois de 2016. En septembre, les importations du pays ont plongé de 60,8% par rapport à septembre 2016 à moins de 1,5 million de livres.
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Cedric
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Les agriculteurs et les consommateurs s'intéressent de plus en plus à la composition et à la valeur nutritive du lait...
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L’augmentation de la demande des consommateurs en produits laitiers riches en matières grasses a renforcé les prix du beurre aux États-Unis et a eu un effet important sur le prix que les producteurs laitiers reçoivent pour le lait.
Et cette tendance «va bien au-delà du beurre»... «La demande en matières grasses du lait est stimulée par l'augmentation de la demande de gros et de détail pour le beurre, l'huile de beurre, le fromage, le lait et le lait entier en poudre, ce qui reflète l'évolution des préférences des consommateurs pour les produits laitiers», selon Tony Banks, spécialiste du marketing.
Cette nouvelle demande s'est propagée du marché américain vers l’Europe, la Nouvelle-Zélande et l’Australie aussi. « Cette histoire ne fait que commencer ».
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Le dernier rapport mensuel de l’USDA révèle un changement d'orientation parmi les producteurs laitiers, avec une préférence pour la production de composants pour le beurre et le fromage, ce qui entraîne une diminution de la production laitière globale…
Les facteurs déterminants de ces ajustements sont cités comme une production laitière « réduite » par vache et un troupeau laitier plus petit. Les agriculteurs nourrissent stratégiquement leurs vaches pour augmenter la production de matière grasse, s'alignant ainsi sur la tendance actuelle des consommateurs privilégiant le beurre et le fromage par rapport au lait de boisson traditionnel…
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L'entreprise américaine a présenté sa nouvelle graisse dure solide sous forme de glace sans produits laitiers issue de la fermentation de précision…
Au-delà de la crème glacée, Yali Bio affirme que la graisse peut également être utilisée pour améliorer le goût, la texture, les performances de cuisson, la nutrition et les qualités écologiques de diverses catégories d'aliments, notamment le beurre et le fromage non laitiers, ainsi que les produits de boulangerie et de confiserie…
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Collecte de lait de vache en repli, sécheresse en vue, les industriels s’inquiètent pour leurs approvisionnements cet été. Le manque est palpable en matière grasse, les cours s'envolent.
Manque de matière grasse
Alors que les volumes baissent, le manque de matière grasse est accentué par des taux décevants : 42,5 gramme/litre en moyenne au premier trimestre, c’est 0,35 % de moins que l’an dernier.
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Fabricante de fromages, la coopérative haut-saônoise (33 millions de litres, 70 exploitations) paiera, à partir du 1er janvier, les grammes de TB et TP au-dessus de 38/32 au même prix : 4,25 €.
Elle prend donc ses distances avec la grille interprofessionnelle du Grand Est qui paye le TB 2,50 €/g et le TP 6 €.
Elle veut ainsi mieux coller à la valorisation réelle des grammes de TP élevé qui sont moins fromageables. Et plutôt qu’acheter cher de la crème pour ses fromages, elle souhaite inciter ses adhérents à en produire.
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Pilotage de la Matière Grasse, la conduite du troupeau laitier a un impact fort : taux de primipares, stade lactation, et le choix des critères de sélection...Focus sur l'évolution génétique en Prim'Holstein un travail dans la durée qui porte ses fruits
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« La crème et les matières grasses sont de retour à la mode, elles n'auraient jamais dû en disparaître. Mais 7 000 € / t, je ne pense pas que ce soit durable. » Les prix actuels ne devraient pas durer, a prévenu le directeur de Lakeland Dairies, un des plus grands transformateurs laitiers d'Irlande.
« Revenons 16 mois avant le vote sur le Brexit, le prix du beurre était d'environ 2 300 €. Nous verrons du beurre et de la crème à un prix durablement plus élevé, proche de la moyenne historique des 5 dernières années qui se situait entre 3 600 et 3 800 euros, ou bien de 4 500 à 5 000 € à l'avenir ? J’aimerais le croire. Mais si quelqu'un veut conclure un contrat à 7 000 euros, alors c’est la fête ».
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Stocks colossaux de poudre, inversion du prix des protéines et de la matière grasse, distributeurs sourds aux revendications et législation illisible empêtrent le monde laitier dans une situation paradoxale. Commentaires de Dominique Chargé, président de la FNCL.
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