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Cedric
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Inflation : Les marques locales résistent mieux
Les marques locales n’échappent pas à la baisse des volumes mais à un rythme moins rapide que les autres marques d’industriels, avec des coupes dans leurs assortiments légèrement moins sévères (-3,3% vs -3,8% pour les autres marques d’industriels, PGC FLS , CAM fin P8 2023, Concept HM SM)…
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Les prix des produits alimentaires continuent de flamber et certaines tendances s'accentuent. Parmi celles-ci, l'orientation accrue des consommateurs français vers les marques locales…
La dimension locale gagne en importance chez les Français. Ainsi, près d'un quart d'entre eux considèrent le local comme très important quand ils ne sont que 11% à avoir cette considération à l'égard du bio. Encore plus parlant, 61% des Français interrogés préfèrent un produit local non bio à un produit bio non local. Dans les hyper et supermarchés, le chiffre d'affaires des marques locales a progressé de 2,3% sur un an alors qu'il a baissé de presque 5% pour les marques nationales bio…
Nielsen recense près de 14.000 marques locales lesquelles représentent 57% des marques vendues pour un chiffre d'affaires de 3 milliards d'euros, soit 4,6% de parts de marché. Une large majorité (87%) des marques locales témoigne d'un chiffre d'affaires inférieur au million d'euros mais leur agrégation ne pèse qu'un tiers du chiffre d'affaires total de 3 milliards d'euros. Un deuxième tiers est composé des marques locales dont le chiffre d'affaires oscille entre 1 et 5 millions d'euros tandis que le dernier est constitué des marques dépassant ce seuil des 5 millions d'euros. En moyenne, les marques locales réalisent 76% de leur chiffre d'affaires dans leur région d'origine…
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La mondialisation ne fait plus rêver les consommateurs. C’est au moins ce qu’ils disent, en dotant les produits « locaux » de toutes les vertus ou presque, les préférant notamment au bio.
Cette demande de localisme est croissante avec l’âge, et décroissante avec l’éloignement : dans l’esprit des Français est local ce qui est de leur région, moins déjà ce qui est made in France, quand l’origine européenne n’a même pas la moyenne…
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Pour les industriels, ces allégations sont facteurs de croissance et de valorisation des produits...
«Végétal», «écolo», «local», «bio », «sans sucres (ou sans sels) ajoutés», «HVE», «naturel», «sans gluten», «équitable», «respectueux du bien-être animal»… Depuis quinze ans, ces messages ont essaimé sur les emballages. Ces produits labellisés ou affichant des promesses environnementales, sociétales et nutritionnelles se sont fait une place de choix dans les rayons des grandes surfaces.
Selon le panéliste Kantar WorldPanel, qui regroupe ces produits sous la catégorie «transition alimentaire», leur chiffre d’affaires a atteint, au premier trimestre 2022, 22,8 % du total des produits de grande consommation (20,6 % en 2019). Cela représente une croissance de 14 % du chiffre d’affaires en deux ans, sur un marché de la grande consommation qui progressait en moyenne, avant la pandémie de Covid-19, de 1 % à 2 %…
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Selon les achats en grande distribution, c'est en Alsace que l'on achète le plus de marques locales, talonnée par la Bretagne. Derrière, on retrouve les Basques, les Francs-comtois et les Savoyards…
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Alors que les chaînes d’approvisionnement se tendent, la tentation de relocaliser ses achats va grandissant. Cela tombe bien, les consommateurs semblent très intéressés par cette offre de proximité…
« À partir des données en sortie de caisse des distributeurs, nous avons observé que 73% des clients considèrent le local comme une donnée très importante. 61% des Français interrogés disent même préférer un produit local non bio qu’un produit bio non local.» Bien qu’il ne soit pas normé, le local répond à des valeurs partagées par tous (environnement, social, transparence). Il s’impose comme une valeur refuge où l’on se rassure sans crainte. Les produits locaux sont présents avant tout dans le frais non laitier (9,7 % au début 2023), le frais laitier (6,1 %), les liquides/alcools (4,8 %), l’épicerie salée (4,7 %), etc.
Comment imposer une marque locale ? Il est nécessaire de faire part au consommateur de valeurs nouvelles. « L’alimentation doit répondre à trois items : le plaisir, la santé et, depuis cinq ou six ans, l’environnement ». Mais surtout, une marque doit être capable, pour entraîner le consommateur sur ses produits, de fixer un cap. En particulier, en faisant part de ses relations d’achat avec son amont et de son action pour réduire son empreinte carbone…
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Le local transcende toutes les clientèles. Son potentiel de développement est énorme. A peine de 2% du chiffre d'affaires des produits de grande consommation est réalisé par des marques locales. C'est parce qu'il faut "des industries solides, de belles PME et non des TPE, pour peser sur les catégories, pour dynamiser un marché", analyse Philippe Goetzmann dans une étude conduite avec Emily Mayer de IRI International pour la Fondation Jean-Jaurès…
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Un poids encore faible de l’offre locale dans le CA des produits de grande consommation, mais avec un potentiel très fort…
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Engouement autour des marques locales : Les produits locaux, c’est 2% du chiffre d’affaires de la grande distribution.
C'est en Alsace que l'on achète le plus de marques locales, talonnée par la Bretagne. Derrière, on retrouve les Basques, les Francs-comtois et les Savoyards. Des territoires qui ont une forte identité culturelle et culinaire…
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Depuis les crises laitières, les laits locaux gagnent doucement des parts de marché. Ces initiatives bénéficient de l’essor de la consommation responsable. Que pèsent vraiment les laits locaux, solidaires ou responsables dans le paysage laitier français ? Assez peu en volumes. Les marques qui produisent moins de 5 millions de litres par an sont nombreuses. Mais on les compte sur les doigts d’une à deux mains dans la tranche supérieure (5 à 15 millions de litres). À plus de 30 millions de litres, il n’y a en a plus que deux : « C’est qui le patron » (59 millions de litres en 2019) et « Les producteurs vous disent merci », la marque d’Intermarché (30 millions en conventionnel en 2020)…
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