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La faute à un rapport de force disproportionné dans la répartition de la valeur ajoutée. « D’un côté, on a 390 000 exploitations, qui livrent 17 800 industries agroalimentaires et 30 multinationales. Et de l’autre, 67 millions de clients, 45 000 points de vente, mais seulement 6 centrales d’achat »…
Et sur 100 € d’achat, si 11,50 € revenaient encore à l’agriculture au début des années 2000, elle n’en perçoit désormais plus que 6,30 €. « Dans le prix final, le poids de la matière première s’efface au profit du service », affirme Olivier Mevel. « Et le rapport commodité/prix a remplacé le rapport qualité/prix »…
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D’après un unique relevé de prix, les grandes marques nationales s'échelonnent de 1,89€ à 2,99€, soit en moyenne autour de 2,43€. Le camembert MDD en vaut 72%, le Premier Prix 64%, tandis que les AOP en valent 181%...
Si l'on prend comme base les Camemberts AOP de Normandie, en moyenne à 4,40€, la MDD est à 70% de ce prix, les camemberts thermisés à 67,5% et les marques nationales à 55%...
Comment se répartit la valeur ajoutée ? Pour une marque nationale (non AOP), la part éleveur est passée de 42 à 30% en 20 ans, la part industriel de 28 à 37% et la part distributeur de 25 à 27%...
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"Le mouvement chez nous est enclenché, on a signé un contrat avec tous les producteurs de lait", a expliqué Dominique Schelcher. "Au mois de septembre, tous les laits de la marque U vont augmenter. La décision est prise, on va se rapprocher de 1 euro le litre. On aura encore un lait premier prix qui sera un peu moins cher pour l'instant, mais la discussion continue. A terme, (le litre de lait à moins d'un euro) ce n'est pas tenable, c'est l'appel (que les producteurs) nous font."
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L'indice des prix de vente de sortie usine (PVI) évoluent bien plus vite et fort quand les acheteurs de produits laitiers sont l'industrie agro-alimentaire, la restauration hors foyer, et les clients à l'export…
La grande distribution reste le débouché où il est le plus compliqué pour les laiteries de faire passer des hausses de tarif. L'indice des prix de vente sortie usine (PVI) a progressé de 5 % en avril par rapport à avril 2021. Cet indice va continuer de croître dans les prochains mois…
Les PVI s'apprécient bien plus auprès de l'industrie de seconde transformation (+45 %/avril 2021). La restauration hors domicile (RHD) a également revalorisé les tarifs de façon conséquente (+14 %), de même que l'export (+15 %). « Les produits d'export seraient constitués pour moitié d'ingrédients laitiers d'après nos estimations »…
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« Je ne connais pas le juste prix. Il y a un prix de marché. » dit M..E. Leclerc. Mais pour qu'il y ait un "prix de marché", encore faut-il qu'il y ait un marché fonctionnel. Or selon S. Martin, rapporteur de l'Autorité de la Concurrence, "les centrales d'achats, c'est un oligopole". Précisons que la part du Groupe Leclerc dans l'alimentaire est de 21% en France...
Dans ces conditions, il ne saurait y avoir un "prix de marché", mais bien un "prix de M. Leclerc" qui en effet n'est pas juste, mais juste trop bas. Et justement, les prix "Leclerc" ne sont pas simplement moins cher que la concurrence, mais doivent être 5% moins cher…
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Pourquoi cette explosion de la demande de beurre ? Diabolisé pendant plusieurs années, le beurre revient en vogue. Le corps médical n'interdit plus d'en manger. Ainsi, entre 2013 et 2015, la consommation de beurre a augmenté de 2,5 % à l'échelle mondiale et de 5 % en France.
Pourquoi le cours du beurre a-t-il doublé en un an ?
C'est la conséquence d'un déséquilibre entre l'offre et la demande et d'un retournement de situation. La collecte laitière mondiale a chuté alors que la demande en matières grasses animales (beurre, crème et même fromage) continue d'exploser.
Ainsi, en Europe, après la surproduction qui a suivi la fin des quotas, en 2014, et fait plonger les prix payés aux producteurs, la collecte a connu un net repli en 2016.
Pourquoi ce manque dans les rayons des supermarchés ?
Les transformateurs nous expliquent que cette absence de beurre ou de certaines références dans les rayons révèle surtout les tensions entre certaines enseignes de la grande distribution et leurs fournisseurs.
« La grande distribution refuse d'augmenter en cours de saison, les tarifs négociés en février dernier. Il y a une trop grande rigidité dans les négociations. Alors qu'en Allemagne le prix de la plaquette de beurre a augmenté de 50 % en un an, elle n'a augmenté que de 12 % en France »
Pourquoi le prix du lait au producteur n'augmente pas autant que le prix du beurre ?
Parce que le beurre ne représente que 20 % du lait et que la matière protéique, l'autre composante du lait, ne connaît pas la même envolée.
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Les États généraux de l'alimentation ont été lancés il y a près de trois mois. Ils ont permis de faire plusieurs constats sur les différents secteurs concernés, notamment celui de l'agriculture. L'on a pu en déduire que celle-ci est « à bout de souffle ». Quelles en sont les raisons ? Quelles mesures l'exécutif propose-t-il pour soutenir cette filière ?
Plus de détails avec: Philippe Chalmin, président de l'Observatoire de la formation des prix et des marges. Et Samuel Vandaele, secrétaire général de « Jeunes Agriculteurs ».
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A l'issue de la première partie des Etats généraux de l'alimentation, le discours d'Emmanuel Macron ce mercredi est attendu avec « gourmandise » par les acteurs de la filière et les consommateurs.
La polémique fait rage autour d'une éventuelle hausse des prix pour mieux rémunérer les agriculteurs.
Nous pouvons saluer la démarche pour commencer : il semble que la forme consultative porte ses fruits, permettant de rassembler autour de la table des protagonistes de la société civile qui se connaissent par coeur mais qui semblent se détester cordialement.
Dans le cas des Etats généraux de l'alimentation (EGA) : les agriculteurs, les industriels et la grande distribution. Les enjeux : comment mieux définir la valeur des biens alimentaires...
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«Des hausses de prix de 5 % à 15 % sur des milliers d'articles alimentaires… sous prétexte d'aider les agriculteurs !» Une prophétie étonnante de la part de Michel-Édouard Leclerc, président de l'enseigne fondée par son père, qui se targue de réussir à défendre le pouvoir d'achat des Français. En préambule d'une vaste campagne de pub démarrant lundi, le plus médiatique des patrons de la distribution craint sur son blog que les États généraux de l'alimentation (EGA) ne débouchent sur une flambée des prix.
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"Les Etats généraux de l’alimentation, et après ?" se demandent ceux qui ont été laminés par cette guerre de prix… Parmi lesquels producteurs de porc, et de lait.
Avec, pour une vue panoramique : avec Thierry Pouch, chef du service des études économiques de l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture à Paris et chercheur associé au laboratoire Regards de l'Université de Reims Champagne-Ardenne, Michel Le Pape, agriculteur, céréalier et président de la Coordination rurale d’Indre-et-Loire et Michel Biero, co-gérant de LIDL France, responsable des achats.
Pour un zoom avant sur le sujet : Jean-Hugues Tiriau, éleveur porcin en Ile-et-Villaine.
Et enfin, pour une vue satellite : Répartition de la valeur : l’exemple de la politique du lait aux Etats-Unis.
Grâce à un calcul mensuel, l'indicateur Milc créé par l'Institut de l'élevage adapte la marge laitière à la volatilité du marché.
Via IDELE Institut de l'Elevage
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L’actualité de ces derniers jours montre l’impatience et l’urgence bien légitime des producteurs de lait au vu du renversement des marchés ! On ne peut que se réjouir de l’annonce des prix du lait qui vont être pratiqués à partir de cet été et qui sont amenés à perdurer sur le second semestre 2017.
Le constat est bien là : les méthodes de calcul du prix imaginées par l’interprofession en 2009 ont vécu . Une nouvelle ère commence, la loi Sapin 2 nous invitants à mener avec nos différents clients l’élaboration d’une nouvelle formule intégrants notamment les coûts de productions.
Nous devons tous acteurs de la filière, saisir l’opportunité d’être novateur pour intégrer de nouveaux indicateurs la liste n’étant pas exhaustive !
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Les enseignes de la FCD souhaitent réaffirmer, après leur rencontre avec les dirigeants de la FNPL, leur totale solidarité avec les éleveurs laitiers.… Elles constatent néanmoins que malgré les efforts faits individuellement depuis le début 2017, elles n'ont aucune vision de ce qui est réellement reversé aux producteurs. Cette situation n'est plus supportable. Le produit intégral des efforts faits par les distributeurs doit être reversé aux éleveurs. Les enseignes de la FCD demandent donc aux transformateurs de prendre un engagement solennel de transparence, en appliquant notamment la loi Sapin 2...
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L’Union européenne veut améliorer la position des agriculteurs européens au sein des filières et suggère la création d'un observatoire des coûts de production, des marges et des pratiques commerciales…
Cet observatoire permettrait de disposer de données fiables et transparentes sur le fonctionnement de la chaîne alimentaire. Il devrait tenir sa première réunion cet été et prendra la forme d’un groupe d’experts et réunira la Commission ; les états membres et des acteurs privés. Les membres de l'Observatoire seront sélectionnés au moyen d'un appel à candidatures ouvert…
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Face à l’inflation des coûts, l’industrie agroalimentaire et la grande distribution sont engagées dans un bras de fer. Les enseignes commerciales appliqueraient des « pénalités logistiques » indues… « Les pénalités logistiques ? Une spécificité française dont on se passerait bien… » Les pénalités logistiques, prévues pour sanctionner des retards de fournisseurs dans la livraison de biens alimentaires, seraient utilisées par certains distributeurs « pour se refaire une santé financière »… Depuis la guerre en Ukraine, les coûts de production des industriels ont flambé : +29 % pour les matières premières agricoles, +26 % pour les emballages, +57 % pour l’énergie, selon l’Ania. Mais « les hausses accordées (8 % selon la FCD) sont en deçà des demandes. Le gouvernement évoque une « démarche d’étouffement des industriels par la grande distribution ». Seule la moitié des entreprises seraient parvenues à obtenir des hausses, à environ 6%, au lieu des 8 à 9% qu’elles espéraient. Si la loi Alimentation (Egalim 2) oblige les distributeurs à répercuter le coût des matières premières agricoles, elle ne « sanctuarise » pas le coût énergétique des industriels…
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Le lait : Produit symbolique, consommation régulière, tout est réuni pour que le prix du lait soit un marqueur. A surveiller comme le lait sur le feu ! C’est probablement la raison de l’écart actuel entre l’évolution du prix à la ferme et du prix en rayon…
Que le prix payé aux producteurs soit insuffisant est entendable, que les commerçants et les laiteries en profitent est… faux. C’est même l’inverse…
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Une enquête apporte des éléments précis sur les marges réalisées par les grands distributeurs sur certains produits laitiers. De quoi relancer très sérieusement le débat à propos de la concurrence et de l’opacité de ce marché…
Les marges brutes de Migros et Coop sont élevées, très élevées même, en fonction du produit et de la référence : 66% pour une tomme vaudoise, 92% pour un yogourt !
Les paysans vendent leur lait à perte, les prix payés étant inférieurs à leurs coûts de production. Et, il faut le savoir, le lait leur est rétribué en fonction de son utilisation par les transformateurs, et non de sa qualité. Résultat : les producteurs doivent multiplier les activités à côté de l’élevage de vaches laitières pour toucher des paiements directs et d’autres sources de revenus.
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Stéphane Travert, invité de franceinfo mercredi, a dévoilé l'une des mesures issues des Etats généraux de l'alimentation : "partir du coût de revient du producteur et non plus du prix du distributeur".
"L'objectif est de redonner le juste prix aux agriculteurs pour qu'ils puissent vivre dignement de leur travail". Le gouvernement envisage notamment "l'inversion du calcul des prix". "Nous partons toujours du prix du distributeur, or le producteur est toujours lésé. On veut donc partir du coût de revient pour mieux répartir la valeur", a détaillé Stéphane Travert. Le gouvernement étudie la faisabilité juridique, avec "un système réglementaire ou législatif".
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Lors d’une table ronde organisée par l’APCA sur les Etats généraux de l’alimentation, Serge Papin, coprésident de l’atelier 5 sur la meilleure rémunération des producteurs, a annoncé un accord unanime des participants pour une « nouvelle contractualisation » dans la chaîne alimentaire « renversant la construction du prix ».
Le président de Système U fustige les propos de Michel-Edouard Leclerc sur une prétendue hausse des prix.
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En Europe, en cette rentrée, c’est le beurre qui fait parler de lui. Son cours est devenu exhorbitant tout comme celui de la poudre de lait. On parle même de pénurie possible alors que les producteurs de lait, eux, ont toujours du mal à vivre de leur production.
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En réponse à la crise que connait actuellement le secteur des producteurs laitiers, Intermarché et Agromousquetaires ont décidé de s’allier afin de renforcer leur soutien économique envers cette filière. Ainsi, depuis le début du mois de juillet, la célèbre chaine spécialisée dans la grande distribution, Intermarché, est en train de revaloriser son prix d’achat du lait à 340 € les 1.000 litres. Intermarché invite tous les fournisseurs de produits laitiers à prendre en considération cette nouvelle tarification et à appliquer une hausse au niveau du prix du lait. L’objectif d’une telle démarche est de partager au maximum ce dispositif de transparence initié par la loi Sapin 2 et qui concerne les différents opérateurs de la filière dédiée au lait.
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Après les mouvements de colère des producteurs de lait , la distribution française a quasi-unanimement promis − notamment Leclerc, Intermarché et Système U − de contribuer à améliorer le prix qui leur est payé, notamment via les produits sous MDD.
« Quelle hypocrisie ! » a réagi la Fnil , estimant que le redressement du marché laitier n'a pas été répercuté dans les prix moyens sortie usine, en baisse pour le lait, les fromages ou les yaourts, à l'exception du beurre.
Et de rappeler que « les négociations entre industriels et distributeurs portent sur les produits laitiers transformés et non sur le lait matière première ».
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