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Le Prix du lait est-il bien réparti entre les acteurs économiques ? Avec l’inflation galopante, les agriculteurs peinent à maintenir la rentabilité de la production laitière. Alors, à qui la faute ? Quel devrait être le prix d’une bouteille de lait dans les grandes surfaces ?
La répartition de la part des différents acteurs dans le prix final du lait ne laisse presque aucune marge nette à aucun d’entre eux. À part l’État lui-même, qui extrait visiblement plus de la moitié du prix du lait à son propre profit…
Il « suffirait » donc que le gouvernement décrète des prix planchers de 550 euros les 1000 litres à la production, et de 1000 euros à la consommation, et tout le monde serait content. Tout le monde ? Non, évidemment pas le consommateur. Et c’est faire l’impasse complète sur la notion d’élasticité-prix…
La loi Egalim doit permettre la rémunération des productions agricoles à partir de leurs coûts de production. L’idée de fixer les prix en grande surface serait absolument catastrophique si les élasticités-prix en France étaient similaires à ce qu’elles sont partout ailleurs : les agriculteurs se retrouveraient avec des milliers de litres invendus du fait de la baisse de la consommation…
L’idée de rémunérer les facteurs de production à leur coût est anti-économique : elle empêcherait toute amélioration des techniques de production. À une époque où les fermes sont un lieu d’innovation technologique majeure, l’idée est simplement le meilleur moyen de se retrouver à la traîne face au reste de la zone économique européenne à brève échéance…
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Pénurie de production: non ! Pénurie de marché : à n'en pas douter ! La pénurie de beurre est la partie visible de la guerre des prix made in France... Dans un contexte de marché des matières grasses et matières protéiques inédit, les transformateurs laitiers, en organisant la pénurie de beurre, croyaient avoir trouvé le moyen de chahuter l'oligopole des GMS françaises tout en faisant leur beurre sur le marché mondial: puisque les distributeurs français ne veulent pas payer, ils vendront leur beurre ailleurs. C'était sans compter sur le cynisme des distributeurs français....
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Les États généraux de l'alimentation ont été lancés il y a près de trois mois. Ils ont permis de faire plusieurs constats sur les différents secteurs concernés, notamment celui de l'agriculture. L'on a pu en déduire que celle-ci est « à bout de souffle ». Quelles en sont les raisons ? Quelles mesures l'exécutif propose-t-il pour soutenir cette filière ?
Plus de détails avec: Philippe Chalmin, président de l'Observatoire de la formation des prix et des marges. Et Samuel Vandaele, secrétaire général de « Jeunes Agriculteurs ».
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A l'issue de la première partie des Etats généraux de l'alimentation, le discours d'Emmanuel Macron ce mercredi est attendu avec « gourmandise » par les acteurs de la filière et les consommateurs.
La polémique fait rage autour d'une éventuelle hausse des prix pour mieux rémunérer les agriculteurs.
Nous pouvons saluer la démarche pour commencer : il semble que la forme consultative porte ses fruits, permettant de rassembler autour de la table des protagonistes de la société civile qui se connaissent par coeur mais qui semblent se détester cordialement.
Dans le cas des Etats généraux de l'alimentation (EGA) : les agriculteurs, les industriels et la grande distribution. Les enjeux : comment mieux définir la valeur des biens alimentaires...
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Le premier chantier des Etats généraux de l’alimentation s’achève et des propositions sont désormais sur la table pour tenter de mieux répartir la valeur dans la chaîne agroalimentaire.
• Mieux contractualiser les relations commerciales entre producteurs et industriels
• Encadrer les promotions
• Relever le seuil de revente à perte
• Définir la notion de déséquilibre significatif
• Mieux définir la notion du juste prix et du prix abusivement bas
• Faire bouger les lignes du droit à la concurrence au niveau européen
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Lors d’une table ronde organisée par l’APCA sur les Etats généraux de l’alimentation, Serge Papin, coprésident de l’atelier 5 sur la meilleure rémunération des producteurs, a annoncé un accord unanime des participants pour une « nouvelle contractualisation » dans la chaîne alimentaire « renversant la construction du prix ».
Le président de Système U fustige les propos de Michel-Edouard Leclerc sur une prétendue hausse des prix.
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Les producteurs de lait attendent beaucoup des règles de partage de la valeur ajoutée discutées aux États généraux. Si l'interprofession ne trouve pas un terrain d'entente, l'État devra lui-même fixer ces règles.
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"Les Etats généraux de l’alimentation, et après ?" se demandent ceux qui ont été laminés par cette guerre de prix… Parmi lesquels producteurs de porc, et de lait.
Avec, pour une vue panoramique : avec Thierry Pouch, chef du service des études économiques de l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture à Paris et chercheur associé au laboratoire Regards de l'Université de Reims Champagne-Ardenne, Michel Le Pape, agriculteur, céréalier et président de la Coordination rurale d’Indre-et-Loire et Michel Biero, co-gérant de LIDL France, responsable des achats.
Pour un zoom avant sur le sujet : Jean-Hugues Tiriau, éleveur porcin en Ile-et-Villaine.
Et enfin, pour une vue satellite : Répartition de la valeur : l’exemple de la politique du lait aux Etats-Unis.
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Pour Laurent Pinatel le problème réside notamment dans l'inégale répartition de la valeur ajoutée des productions agricoles, et dans les logiques productivistes qui s'appliquent au monde paysan.
"Il faut que la grande distribution accepte de partager le gâteau", revendique le syndicaliste. "On demande que le paysan soit rémunéré à sa juste valeur, c'est quelque chose sur lequel on ne lâchera pas", prévient Laurent Pinatel.
Les Etats généraux de l'alimentation, qui reprendront cet automne, seront l'occasion pour la Confédération paysanne de poursuivre ses combats.
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Dans un communiqué du 11 juillet 2017, la Fédération nationale de l’industrie laitière (Fnil) reproche à la distribution de ne pas impacter la volatilité des marchés laitiers sur le prix de vente des produits en magasin.
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Annoncés comme faisant partie des dossiers prioritaires du quinquennat d’Emmanuel Macron, les Etats généraux de l’alimentation devraient tenir une première séance de travail aux alentours du 20 juillet avant de reprendre en septembre...
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Quand nous mangeons pour 100€, le paysan perçoit 6,20€... Un des axes prioritaires pourrait être le revenu paysan pour lequel on tenterait de trouver un consensus entre les syndicats agricoles, les industriels de l’agroalimentaire et les enseignes de la grande distribution. Depuis la mise en place de la Loi de modernisation économique (LME) les distributeurs disposent de gros moyens de pression pour piller leurs fournisseurs et la loi Sapin 2 n’a corrigé qu’à la marge cette situation déséquilibrée et injuste.
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En 2022, « l’augmentation des prix agricoles a profité aux producteurs qui ont retrouvé des marges positives par rapport à leurs coûts de production, que ce soit pour le lait, les céréales et dans une moindre mesure le porc et les volailles. La principale exception demeure l’élevage bovin qui, malgré la hausse des prix, demeure assez loin de deux smic par UTH. Ces chiffres sont bien entendu des moyennes et ne peuvent cacher la grande hétérogénéité des exploitations agricoles françaises (…) » selon Philippe Chalmin… « Mais une chose est claire par contre : l’amélioration de la situation agricole n’est en aucune manière liée à un « partage plus favorable de la valeur ajoutée », comme le célèbrent nombre de discours depuis les Égalim. Les hausses de prix sont celles de marchés mondiaux et européens que subissent l’ensemble des acteurs des filières… Certes, l’approche de l’OFPM reste principalement limitée aux canaux de la GMS et ne tient compte ni de la restauration, ni des circuits courts et directs. Mais la crise que connaissent les produits de l’agriculture bio (notamment pour les produits laitiers) montre bien les limites de ces créneaux lorsqu’ils ne restent pas des niches. »
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« Je ne connais pas le juste prix. Il y a un prix de marché. » dit M..E. Leclerc. Mais pour qu'il y ait un "prix de marché", encore faut-il qu'il y ait un marché fonctionnel. Or selon S. Martin, rapporteur de l'Autorité de la Concurrence, "les centrales d'achats, c'est un oligopole". Précisons que la part du Groupe Leclerc dans l'alimentaire est de 21% en France...
Dans ces conditions, il ne saurait y avoir un "prix de marché", mais bien un "prix de M. Leclerc" qui en effet n'est pas juste, mais juste trop bas. Et justement, les prix "Leclerc" ne sont pas simplement moins cher que la concurrence, mais doivent être 5% moins cher…
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Stéphane Travert, invité de franceinfo mercredi, a dévoilé l'une des mesures issues des Etats généraux de l'alimentation : "partir du coût de revient du producteur et non plus du prix du distributeur".
"L'objectif est de redonner le juste prix aux agriculteurs pour qu'ils puissent vivre dignement de leur travail". Le gouvernement envisage notamment "l'inversion du calcul des prix". "Nous partons toujours du prix du distributeur, or le producteur est toujours lésé. On veut donc partir du coût de revient pour mieux répartir la valeur", a détaillé Stéphane Travert. Le gouvernement étudie la faisabilité juridique, avec "un système réglementaire ou législatif".
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«Des hausses de prix de 5 % à 15 % sur des milliers d'articles alimentaires… sous prétexte d'aider les agriculteurs !» Une prophétie étonnante de la part de Michel-Édouard Leclerc, président de l'enseigne fondée par son père, qui se targue de réussir à défendre le pouvoir d'achat des Français. En préambule d'une vaste campagne de pub démarrant lundi, le plus médiatique des patrons de la distribution craint sur son blog que les États généraux de l'alimentation (EGA) ne débouchent sur une flambée des prix.
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Le premier volet des Etats généraux de l'alimentation sur la répartition des marges se ferme vendredi. Le gouvernement choisira parmi de nombreuses pistes destinées à valoriser les prix agricoles.
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Olivier Mevel estime que les quelques aménagements réglementaires envisagés à l’issue des Etats généraux de l’alimentation ne régleront rien aux difficultés de répartition de la valeur ajoutée et donc aux difficultés des agriculteurs. Il cible les distributeurs et leurs pouvoirs « exorbitants » et dénonce au passage « l’oligarchie technocratique » qui a écarté sa candidature à l’observatoire de la formation des prix et des marges.
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La FNSEA organisait une action de sensibilisation devant le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, suivi d’un point presse. Objectif : rappeler le lien essentiel entre producteur et consommateur. Selon la fédération, un agriculteur ne touche que 0,24 € sur une bouteille de lait vendue à 0,77 €, ou encore 0,30 € sur un kilo de pommes vendu 1,79 €, et seulement 0,045 € sur une baguette à 90 centimes.
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Maitre de conférences habilité à diriger des recherches dans les domaines du commerce, de la distribution et de la logistique à l’Université Bretagne-Loire à Nantes, Olivier Mével est aussi consultant en stratégie marketing des filières alimentaires. Ce spécialiste des marques régionales milite sans relâche pour un meilleur partage de la valeur ajoutée dans la chaîne alimentaire.
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Annoncée le 10 ou le 11 juillet 2017, l’ouverture officielle des États généraux de l’alimentation, par Emmanuel Macron, est reportée « autour du 20 ».
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Ce rendez-vous, censé dessiner l’agriculture du futur, commencera le 10 ou le 11 juillet.Des tensions sont perceptibles entre les ministères de Nicolas Hulot et de Stéphane Travert.
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