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Cedric
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Ornua, premier exportateur irlandais de produits laitiers, propose un prix du lait compris entre 28 et 30c /litre, TVA incluse pour 2018.
L'année dernière a été «une année très forte» pour le prix du lait en Irlande, en raison de prix du beurre record. Mais l'offre de lait s'est fortement redressée à la fin de l'année dernière à l'échelle mondiale : «En fait, au quatrième trimestre, il était d'environ + 4%, ce qui était beaucoup trop fort quand on regarde la consommation ou la demande autour de + 1,5% »
« La volatilité du lait n'a pas disparu, en particulier du côté des matières grasses. » Les prix du lait se négocient quelque part entre 28c / L et 32c / L, TVA comprise; s’ils dépassent 32c / L, l'offre est stimulée et les prix se détériorent. S’ils descendent en dessous de 28c / L, il y a une forte réponse à la demande et l'offre est limitée.
Et aussi Le chiffre d'affaires d'Ornua en hausse de 18% à 2,1 milliards d'euros en 2017
Sur http://www.agriland.ie/farming-news/ornuas-turnover-up-18-to-e2-1-billion-in-2017/
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Cedric
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Augmentation de 27% de la production de lait de l'Inde, passant de 121 millions de tonnes en 2011-12 à 155 millions de tonnes en 2015-16.
En 2014-2015, pour la première fois, la valeur du lait produit en Inde (74 milliards de dollars) représentait 20% de la production agricole totale et dépassait la valeur totale des céréales alimentaires (72,6 milliards de dollars)…
Cependant, ce boom coexiste avec une crise pour les petits producteurs laitiers. Le secteur laitier est de plus en plus dominé par les grandes entreprises laitières tandis que les petits agriculteurs et les producteurs sont endettés et abandonnent les activités laitières…
Et aussi : La crise menace les petits producteurs laitiers malgré une production laitière record
Sur https://industryoutlook.cmie.com/kommon/bin/sr.php?kall=wshreport&nvdt=20171104101510730&nvpc=055000000000&nvtype=TIDINGS&icode=0100000000000000&ver=pf
Les petits producteurs laitiers sont confrontés à une crise, même si la production laitière de l'Inde a augmenté de 27%. Pour maintenir les prix bas et conserver leurs marges, les transformateurs de produits laitiers réduisent les prix d'achat et les volumes de lait des petits agriculteurs et des producteurs, ce qui les pousse à s'endetter et à se retirer des activités de production.
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Cedric
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Le plus grand transformateur de lait de l'Australie, Murray Goulburn, comptait sur le succès de ses produits laitiers en Chine pour protéger ses agriculteurs et les investisseurs d'un effondrement spectaculaire des prix mondiaux des matières premières. Au lieu de cela, la coopérative a choqué ses fournisseurs en réduisant les prix, plongeant une grande partie de l'industrie dans la crise. David Lewis enquête sur ce qui a mal tourné.
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Quand le marché mondial se développe, les industriels doivent aussi faire preuve d'imagination pour consolider leurs marges autrement qu’en rabotant les prix aux éleveurs.
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Cedric
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Les produits laitiers sont sensibles aux contaminations qui les rendent impropres à la consommation humaine. Pour satisfaire les besoins des consommateurs qui sont de plus en plus soucieux de leur santé, l'industrie laitière est elle-même en train de changer lentement. L'un des principaux facteurs qui contribuent à cette tendance est le développement de solutions d'emballage hautement efficaces. Rapport d’étude pour 2015- 2020 : Asie-Pacifique et Amérique latine seront les marchés à forte croissance. Le marché mondial de l'emballage des produits laitiers valait 20,76 milliards $ en 2014 et est estimé à une valeur de 25,55 milliards $ fin 2020, un taux de croissance annuel de 3,52%...
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Cedric
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La filière laitière agrège la production de 400.000 producteurs autour de 82 industriels et contribue à employer 450.000 personnes. Cinq entreprises (Centrale Danone, Jaouda, Jibal, Les Domaines Agricoles (marque Chergui), Colinor) génèrent 75% du chiffre d’affaires total du secteur.
Or la consommation marocaine reste inférieure de 36% à la moyenne mondiale, malgré une croissance importante au cours des 40 dernières années. Cette tendance baissière est attribuée à plusieurs facteurs et représente un manque à gagner pour la filière.
L’élevage laitier au Maroc représente 1,2 million de têtes pour 2,45 milliards de litres produits/an. 90% des exploitations disposent de moins de 10 vaches laitières. Valeur aujourd’hui, 60% de la production est destinée au lait industrialisé contre 20% pour l’autoconsommation locale ou encore 20% pour le lait de colportage.
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Cedric
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Au premier trimestre 2017, les résultats des trois leaders privés cotés en Bourse (Bel, Savencia et Danone) progressent. Tous s’inquiètent des charges en hausse liées au coût de la matière première, le lait...
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Cedric
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(...) Les données du problème actuel
1 - Les entreprises privées ont des stratégies visant le profit et la durée.
2 - Les gouvernants ont des stratégies de pacification. Il faut éviter la famine (et donc les révoltes) de leurs populations. Pour cela, ils visent, soit la souveraineté alimentaire, soit un approvisionnement extérieur durable.
3 – Les administrations ont des stratégies visant à se rendre indispensables.
4 - Les zones d'élevage des herbivores ne sont pas nombreuses sur la planète. L'Europe du nord-ouest est une de ces zones. Pour produire du lait, il faut de l'herbe, un climat tempéré et beaucoup d'eau. C'est ce qui explique que les grandes stratégies, publiques ou privées, concernant le lait tiennent compte des implantations géographiques. L'importance du climat et de la géographie est moindre pour l'élevage de volailles, où 2 kg d'aliment et 4 litres d'eau peuvent produire plus d'un kg de poulet. Pour produire du lait de qualité, il faut aussi des procédures d'hygiène strictes, des éleveurs motivés, une chaîne de collecte et de stockage de haut niveau. Ceci explique l'intérêt pour l'élevage breton d'entreprises laitières mondiales (comme Synutra) et d'États (comme la Chine) qui ne peuvent assurer, du fait de la géographie, une production intérieure suffisante.
5 - Selon la FAO (Food and Agriculture Organisation, organisme spécialisé de l'ONU), la demande mondiale de viande et de produits animaux (dont le lait) augmentera de plus de 40% dans les 15 prochaines années. En Asie, des pays surpeuplés voient émerger une classe moyenne consommatrice de produits animaux. En revanche, la demande européenne diminue et continuera à diminuer. C'est à partir de ces prévisions documentées (et non des scoops journalistiques) que, d'une part, les états européens ont décidé d'assouplir le régime des quotas laitiers et que, d'autre part, les industries laitières européennes ont décidé de s'internationaliser. La quantité et de la qualité de l'approvisionnement est pour les gouvernants une préoccupation première.(...)
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Cedric
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Quelques acteurs clés : AMUL (Inde), Arla Foods, Dean Foods Company, Farmers Cooperative Creamery, FrieslandCampina, Kraft Foods et OJSC creative group.
En 2014, les ventes de l’industrie laitière s’accroissent de 3,5 % par rapport à 2013, soutenant l’ensemble des ventes agroalimentaires. La valeur de la production agroalimentaire commercialisée atteint près de 127 milliards d’euros, soit une baisse de 710 millions d’euros (- 0,6 %) par rapport à 2013. Les ventes de produits laitiers (+3,5%) et de boissons, seuls produits à bénéficier d’une augmentation significative des prix, sont en croissance. Les ventes de boulangerie- pâtisserie et pâtes sont également orientées à la hausse. Pour les autres productions, les baisses des prix ont été pénalisantes.
Via les documentalistes des Chambres d'agriculture
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