Depuis plus de 10 ans, les acteurs des filières bovines sont mobilisés sur les enjeux de décarbonation, au cœur de leurs démarches de responsabilité sociétale. En 2023, afin de poursuivre cet engagement, scientifiques et professionnels se sont rassemblés autour d’un programme de grande ampleur, Méthane 2030, qui vise à développer des solutions multi-leviers pour accélérer la réduction des émissions de méthane entérique dans les élevages bovins…
L’ambition de ce programme inédit ? Réduire de 30% les émissions de méthane des filières bovines en 10 ans. « L’élevage est un élément de notre souveraineté alimentaire et contribue évidemment à l’agroécologie : sans élevage pas de prairie, pas de paysages, sans élevage pas de contribution non plus à notre souveraineté alimentaire. »…
Méthane 2030 est un programme sur 4 ans (2023/2027), une démarche collective française, résultant d’un consortium avec Idele, INRAE, 4 Chambres d’agriculture, les interprofessions (Cniel, INTERBEV et France Génétique Elevage), la CNE et les fédérations nationales (ELIANCE et Races de France), qui capitalise sur des années de recherche sur le méthane entérique…
L'un des principaux obstacles est le coût. Bovaer coûte environ 30 cents par animal et par jour, soit environ 100 dollars par an. Une vache laitière typique en Europe de l'Ouest éructera l'équivalent de 3,5 tonnes de dioxyde de carbone par an. Cela signifie que la réduction de 30% de Bovaer élimine environ 1 tonne de CO2 pour un coût de 100 $...
Cedric's insight:
Selon DSM, Bovaer ne nourrit qu'environ 100 000 bovins dans le monde…
Le ministère de l'Agriculture d'Irlande a déclaré qu'un rapport décrivant la réduction de 200 000 bovins était un "document de modélisation" et "pas une politique définitive"…
"Le document auquel il est fait référence faisait partie d'un processus délibératif - il s'agit de l'un des nombreux documents de modélisation examinés par le ministère de l'Agriculture."…
Les animaux seraient "réformés" pour un coût d'environ 650 000 $ pour les contribuables au cours des trois prochaines années pour répondre aux exigences en matière d'émissions climatiques…
Cedric's insight:
L'Environmental Protection Agency rapporte que le secteur agricole irlandais était responsable de 38% des émissions nationales de gaz à effet de serre en 2021…
Voir aussi [Podcast] Faut-il renoncer aux bovins pour moins polluer ?
Les Producteurs laitiers du Canada (PLC) ont fixé un objectif de carboneutralité pour le secteur de la production laitière à l’horizon 2050. L’empreinte carbone des produits laitiers canadiens est désormais l’une des plus faibles au monde…
En Finlande, Valio et VTT (Centre de recherche technique de Finlande Ltd) étudient l'utilisation de la technologie plasma pour convertir le méthane des stabulations de vaches laitières en dioxyde de carbone…
Ce projet de recherche international vise à développer un équipement capable de convertir le méthane, qui serait capté dans l'air des étables, en dioxyde de carbone. Le dioxyde de carbone, est aussi un gaz à effet de serre, mais le méthane a « un effet de réchauffement de l'atmosphère plus court et 28 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. Dans l'atmosphère, « le méthane se décompose en dioxyde de carbone en 10 à 12 ans », expliquent Valio et le VTT. « Lorsque nous convertissons le méthane en dioxyde de carbone, cela réduit les impacts climatiques de la production laitière d'environ 30 à 40 % »…
Le plasma froid est utilisé pour décomposer le méthane en excitant les molécules de gaz dans l'air pour qu'elles réagissent avec le méthane. Cela se fait à l'électricité dans une unité située à l'extérieur de l’étable…
Cedric's insight:
voir aussi Les microbes fécaux des bébés kangourous pourraient réduire le méthane des vaches
Bill Gates investit dans une start-up pour réduire les émissions de méthane des bovins ! Il y a une raison environnementale derrière cette implication…
Le milliardaire américain Bill Gates a investi dans une start-up australienne qui met au point des additifs alimentaires afin de réduire les émissions de méthane des bovins. Le fondateur de Microsoft a réalisé son investissement par le biais de la société Breakthrough Energy Ventures, qui a pris une participation dans Rumin8…
La start-up australienne travaille sur un additif alimentaire à base de bromoforme, un composé chimique contenu dans certaines espèces d’algues et qui réduirait, selon certaines études, jusqu’à 98% des émissions de méthane des bovins…
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voir aussi Les additifs alimentaires sont des solutions d'avenir pour réduire les émissions de méthane entérique des ruminants
L'additif alimentaire 3NOP peut être apporté à toutes les vaches laitières pendant le temps qu'elles passent à l'intérieur, pour un maximum de 10 mois par an. Les doses minimales et maximales sont de 60 et 90 parties par million (ppm) par kg de matière sèche ingérée. En moyenne, les émissions de CH4 provenant de la fermentation entérique sont réduites d'environ 30 % pour un animal qui reçoit la dose de 60 ppm. Il devrait couter entre 25 et 30 cts/Vache/jour selon une étude de la Commission européenne.
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voir aussi Les additifs alimentaires sont des solutions d'avenir pour réduire les émissions de méthane entérique des ruminants https://sco.lt/7NQ9zM
Dans un pays comptant sept fois plus de têtes de bétail que d'habitants, la proposition de taxe sur les émissions de gaz à effet de serre issues de l'agriculture fait l'objet de vives contestations…
En Nouvelle-Zélande, les résidents à quatre pattes sont sept fois plus nombreux que ceux à deux pattes : 5 millions de citoyens pour 26 millions de moutons, et 10 millions de bovins. Le lait, la viande et la laine représentent plus de la moitié des exportations du pays.
Cependant, cette abondance a un coût pour l’environnement. La moitié des émissions de gaz à effet de serre de la Nouvelle-Zélande provient de l’agriculture, plus particulièrement du méthane et du protoxyde d’azote émanant des rots, de l’urine et des excréments du bétail.
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voir aussi GES : Des milliers d’agriculteurs néo-zélandais crient leur colère
Le méthane a 28 fois plus de "potentiel de réchauffement global" que le CO2…
Mais ceci masque le fait que le méthane a une forte influence réchauffante lors de sa première émission, qui diminue ensuite rapidement en quelques décennies. Des réactions chimiques provoquent son élimination de l'atmosphère, avec une demi-vie d'environ une décennie. Au bout de 100 ans, ce méthane ne provoque plus un fort réchauffement, car il a presque été totalement détruit…
En comparaison, une émission "équivalente" de CO2 persisterait effectivement dans l'atmosphère pendant des siècles ou plus, continuant à provoquer un réchauffement à peu près au même rythme que lorsqu'elle a été émise pour la première fois. Cela montre que les deux émissions ne sont pas vraiment équivalentes…
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voir aussi Gaz à effet de serre : « Le CH4, c'est temporaire. Le CO2, c'est pour toujours »
Pour réduire les émissions de méthane entérique, plusieurs pistes existent : la conduite, la génétique l'alimentation, les biotechnologies.
Pour comprendre comment réduire le méthane entérique par la voie alimentaire avec des additifs, il faut se replonger dans la méthanogénèse... et chercher où la stopper ! 12 familles d'additifs sont détaillées : de l'ail au 3NOP, en passant par les algues
Focus sur les 3 additifs les plus prometteurs :
• 3NOP --> -30% en dose moyenne, sans modifier les performances laitières
• Lipides : pour 1% de lipides apporté dans la ration, les baisses vont de -5,6% à -9%
• Algues : de -80% à -98%, mais les performances zootechniques sont souvent dégradées…
Le méthane est responsable de 28 % du changement climatique d’origine humaine, dont près d’un tiers provient du bétail. Les stratégies clés sont « d’améliorer la gestion des troupeaux et de l’alimentation, de réduire les émissions liées au fumier et de développer des solutions innovantes d’inhibiteurs de méthane »…
Le grand défi est que les entreprises d’élevage comme Danone dépendent d’un réseau mondial d’agriculteurs (58 000 producteurs laitiers dans 20 pays dans le cas de Danone) et d’opérations industrielles. Et réduire les émissions d’une vache est un défi très différent de celui d’une voiture…
Une « stratégie d'émergence » qui se concentre sur la collaboration entre la recherche, la politique et l'engagement afin de propulser le changement des systèmes dans un domaine difficile à résoudre. Comment une seule entreprise pourrait-elle travailler avec 58 000 agriculteurs du monde entier pour réduire un polluant climatique majeur dans un secteur difficile à résoudre ?
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Avec des ONG et des partenaires de recherche, des initiatives de formation telles que Farming for Generations ont contribué à réduire le méthane de 14 % entre 2018 et 2020. Pour aller plus loin, Danone a investi dans des « solutions complémentaires » via le financement de la recherche et des startups partenaires telles que Symbrosia, Bovaer et ZELP. Enfin, le partenariat de Danone avec Environmental Defence Fund (EDF) lie cette recherche et ce financement à un engagement politique…
📌 Le méthane entérique représente environ la moitié de l'empreinte carbone du lait.
⚠️ Considérer l'unité d'expression !
Pour diminuer l'impact environnemental, le méthane doit être considéré au sein d'un système laitier complet pour agir sur tous les leviers disponibles…
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voir aussi Les Canadiens sortent un index efficience du méthane en race holstein
Une vache holstein produit en moyenne 500 g de méthane entérique par jour, soit environ 180 kg par an. En moyenne, car les différences individuelles sont estimées autour de 30 %...
« Le méthane émis par les ruminants représente plus de 40 % des émissions de gaz à effet de serre des élevages.» Plusieurs additifs sont en cours de déploiement ou à l’étude, dont certains très prometteurs…
Efficacité des nitrates et du 3-NOP : « En moyenne, l’ajout de 1 % de nitrates dans la ration réduit la production de méthane de 7 %, avec un effet qui persiste dans le temps.» Autre solution : inhiber la méthanogénèse par l’ajout d’inhibiteurs chimiques des archées. Une piste efficace est le 3-NOP (3-nitrooxypropanol), qui bloque une enzyme intervenant dans la synthèse du méthane. Un additif à base de 3-NOP (Bovaer) a été autorisé en 2022 pour les vaches laitières et allaitantes. « La réduction du méthane est en moyenne de 35 % pour un apport de 60 mg/kg MS…
Certaines algues, du fait de leur teneur en bromoforme, sont aussi capables d’inhiber la méthanogénèse. Concernant l'algue rouge tropicale Asparagopsis, « des données complémentaires sont souhaitables sur la persistance de l’effet dans le temps, les impacts environnementaux du bromoforme produit par cette algue et les résidus dans le lait.»…
Enfin, de nombreux métabolites secondaires de plantes (tanins, saponines, huiles essentielles…) sont étudiés sur leur capacité à réduire la méthanogénèse, avec plusieurs modes d’action évoqués : inhibition des méthanogènes ou puits à hydrogène pour les tanins, inhibition des protozoaires du rumen, symbiotiques des archées, pour les saponines, effet antimicrobien des huiles essentielles… « Les baisses de méthane observées vont de 0 à 50 % selon les plantes, rapporte l’expert. L’effet moyen de plantes à tanins a été chiffré à 12 %...
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voir aussi [Dossier] Vous pouvez réduire vos émissions de gaz à effet de serre
Le groupe Nestlé a inauguré le 3 mai un institut de sciences agricoles à Lausanne, en Suisse, dont les recherches porteront notamment sur la réduction des gaz à effet de serre de la filière laitière…
En pratique, les aliments pour les vaches sont testés sur une machine mesurant les émissions de gaz à effet de serre, y compris le méthane. Des compléments alimentaires, à base d’algues entre autres, y sont évalués avant d’être testés en situation réelle dans des fermes.
Le groupe Nestlé avait été interpellé, mi-avril, par des militants écologistes au sujet de ses émissions de méthane. L’ONG The Changing Markets Foundation lui reproche de ne pas avoir « d’objectif spécifique » de réduction des émissions de méthane dans son plan de neutralité carbone, alors que sa production laitière représente deux fois plus que les émissions de méthane « de l’ensemble du secteur de l’élevage en Suisse », selon elle.
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voir aussi Bel déploie des aliments réducteurs de méthane pour les exploitations laitières slovaques
Le méthane (CH4) représente environ 20 % de l'effet de serre et est 34 fois plus puissant que le dioxyde de carbone (CO2). Cependant, il disparaît de l'atmosphère beaucoup plus rapidement. Par conséquent, le méthane offre de grandes opportunités pour lutter contre le réchauffement climatique et le changement climatique.
De tout le méthane produit aux Pays-Bas, 70 % provient de l'élevage. Wageningen Livestock Research étudie les moyens de limiter les émissions de méthane. Vous voulez en savoir plus ?
Selon un dernier rapport de la Cour des Comptes "la France doit définir une stratégie de réduction du cheptel bovin cohérente avec les objectifs climatiques". Si la Cour prend tout de même le soin de souligner les services environnementaux et sociétaux considérables que rend l’élevage, le tollé est général…
Faut –il effectivement réduire nos troupeaux ? Au risque d’augmenter nos importations de viande ? Faut il revoir les aides pour cette activité agricole, la plus subventionnée de France ? Réponses avec 2 invités :
• Charlotte Kerglonou, éleveuse en bio confédération paysanne
• René Baumont, directeur de recherches à l'INRAE
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voir aussi Le cheptel bovin sur l’autel des gaz à effet de serre
Lundi, la Cour des comptes s’est attiré des critiques en suggérant de planifier une réduction plus ambitieuse du cheptel bovin pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre générées par cette filière. Un tabou français. Le syndicat agricole FNSEA ainsi que le ministre de l’Agriculture s’en sont émus…
Le nombre de bovins est déjà sur le déclin mais «cette diminution reste subie et ne fait pas l’objet d’un véritable pilotage par l’Etat, au détriment des exploitants». Le ministère de l’Agriculture prévoit 16 millions de têtes en 2030 sur le territoire français, soit 10 % de moins qu’aujourd’hui…
Les magistrats rappellent que la France a signé en novembre 2021 le Global Methane Pledge, dans le cadre de la COP 26. Il engage les pays à réduire leurs émissions de méthane, puissant gaz à effet de serre, de plus de 30 % d’ici à 2030 par rapport au niveau de 2020…
Respecter nos engagements reviendrait à éviter d’émettre 17,2 millions de tonnes équivalent CO2 en dix ans. Si l’élevage bovin prend une part équitable de la réduction, soit 30 % d’efforts, il faudrait passer de 17,8 millions de têtes en 2020 à 12,5 millions de têtes en 2030, soit 5,4 millions de bovins en moins. Si l’on fait reposer la baisse de méthane uniquement sur la réduction de l’élevage bovin sans toucher aux émissions des autres secteurs (énergie, industrie, déchets), il faudrait réduire le cheptel à 8,4 millions de têtes, soit 9,4 millions en moins…
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voir aussi Cour des comptes : Les soutiens publics aux éleveurs de bovins
Les excréments de bébé kangourou pourraient aider à fournir une solution improbable au problème environnemental du méthane produit par les vaches. Une culture microbienne développée à partir des excréments de kangourou a inhibé la production de méthane dans un simulateur d'estomac de vache dans une étude de l'Université de l'État de Washington…
Après que les chercheurs ont ajouté la culture de bébé kangourou et un inhibiteur de méthane connu à l'estomac simulé, il a produit de l'acide acétique au lieu du méthane. Contrairement au méthane, que les bovins rejettent sous forme de flatulences, l'acide acétique présente des avantages pour les vaches car il favorise la croissance musculaire. Les chercheurs ont publié leurs travaux dans la revue Biocatalysis and Agricultural Biotechnology…
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voir aussi Algues et lin pour réduire les émissions de GES
Eilyps a réalisé une étude sur la production de méthane entérique sur 2 481 élevages laitiers en Ille-et-Vilaine. La production de méthane entérique est loin d’être linéaire. Il existe de fortes variations raciales, saisonnières ou encore en fonction de la conduite d’élevage…
Les Holsteins émettent le moins de méthane en g/litre de lait produit, alors que les Normandes sont de grosses productrices. L’amélioration de la productivité laitière permettrait d’abaisser de 5 à 20 % les émissions de méthane rapportées au litre de lait produit. Ce sont les exploitations qui utilisent le plus de maïs qui émettent le moins de méthane dans l’atmosphère. Réduire la quantité d’amidon dans la ration permettrait potentiellement de réduire les émissions de méthane, pourvu que sa concentration ne dépasse pas 25 % MS…
Plus la part d’herbe conservée dans la ration est importante, plus on accentue la production de méthane entérique. Idéalement, il ne faut pas dépasser le seuil de 20 % d’herbe dans la ration…
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voir aussi L'additif alimentaire réducteur de méthane pourrait coûter 110 €/vache par an
L'ajout d'une petite quantité de biochar - un matériau semblable au charbon de bois produit en brûlant de la matière organique - au processus de compostage du fumier réduit les émissions de méthane de 84 %, selon une étude récente…
L'étude a porté sur le compostage du fumier avec du biochar au lieu de le stocker. Le biochar améliore également le fumier composté. "Le biochar réduit les émissions de polluants provenant de la combustion à ciel ouvert de la biomasse et les émissions de méthane provenant de la décomposition de la biomasse." Le compostage est une pratique très bénéfique pour le climat. Et on peut doubler son impact en ajoutant un peu de biochar dans ce compost.…
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voir aussi Un Calculateur du coût de réduction des émissions de GES https://sco.lt/5bPZ9U
Danone et Lactalis, deux entreprises françaises, figurent dans le Top 15 des entreprises de viande et produits laitiers les plus émettrices de méthane au monde…
Un nouveau rapport, publié par l’Institute for Agriculture and Trade Policy et la Changing Markets Foundation, montre que les quinze plus grandes entreprises de viande et de produits laitiers dans le monde émettent plus de méthane que des pays comme la Russie, le Canada, l'Australie ou l'Allemagne…
Autre donnée parlante, si elles étaient un État, ces quinze entreprises se situeraient au dixième rang des pays les plus émetteurs de gaz à effet de serre dans le monde, et émettraient plus que les géants pétroliers ExxonMobil, BP ou Shell…
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voir aussi Le lait de Nestlé génère deux fois plus de méthane que la Suisse
Le gouvernement néo-zélandais a proposé de taxer les GES produits par les animaux de ferme en rotant et en faisant pipi dans le cadre d’un plan de lutte contre le changement climatique. Les agriculteurs devraient être en mesure de récupérer le coût en facturant davantage pour des produits respectueux du climat…
Le gouvernement s’est engagé à rendre le pays neutre en carbone d’ici 2050. Une partie de ce plan comprend l’engagement de réduire les émissions de méthane des animaux de ferme de 10 % d’ici 2030 et jusqu’à 47 % d’ici 2050. Les agriculteurs commenceraient à payer les émissions en 2025, la tarification n’étant pas encore finalisée…
Cedric's insight:
Il n’y a que 5 millions d’habitants en Nouvelle-Zélande, mais environ 10 millions de bovins de boucherie et de vaches laitières et 26 millions de moutons.
Voir aussi Changement climatique : la Nouvelle-Zélande prévoit de taxer vaches et moutons
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