Lait de Normandie... et d'ailleurs

Pureture, une société de biotechnologie basée à New York a formulé de la caséine végétalienne en utilisant une fermentation traditionnelle à base de levure…

Pureture a développé une formulation de caséine à base de plantes via un processus traditionnel de fermentation liquide, ce qui signifie qu'elle n'a à passer aucune étape réglementaire pour entrer sur le marché. Cela commence par la culture d’une souche de levure, qui passe ensuite par une étape d’enrichissement. Ceci est suivi d'une séparation de la protéine et d'un test de la fonctionnalité d'émulsification. Ensuite, la protéine est stérilisée, avant d'être finalement séchée pour être prête à l'emploi…

Pureture affirme également que sa technologie exclusive et son processus de fabrication lui ont permis de fixer le prix de la caséine à un taux inférieur à la moyenne du marché. La souche de levure est très avantageuse en termes de coûts de production en raison de sa grande efficacité dans la production de protéines, car elle possède une capacité de production de protéines élevée et présente une très bonne croissance et un très bon développement. Il peut donc être fourni à un prix entre 20 et 30% inférieur à celui des ingrédients laitiers existants…

Le groupe Bel vient de signer un partenariat avec une start-up californienne pour commercialiser d’ici fin 2024 des fromages entièrement élaborés à base de plantes et dont la recette a été pensée par l’intelligence artificielle…

Et si l’intelligence artificielle s’invitait sur votre plateau de fromages du Réveillon 2024 ? À côté du reblochon, munster et autre brillat-savarin, peut-être placerez-vous un bleu ou une féta à base de plantes et conçu par ordinateur. Si le concept du fromage végétal ou « vromage » n’est pas nouveau — leur présence dans les magasins bios depuis une dizaine d’années en atteste —, le partenariat que vient de passer le groupe laitier Bel avec la société de biotechnologies Climax Foods promet d’être « révolutionnaire » pour reprendre le terme des deux signataires…

Licenciements, scandale sanitaire, effondrement en Bourse... Beyond Meat, star de l'agroalimentaire végane, fait face à un retour de bâton. La fin de la hype pour les simili-carne ? Après des débuts réussis, Beyond Meat a perdu la faveur des investisseurs. La licorne autrefois chouchoute de Wall Street a perdu 90 % de sa valeur en bourse en 2 ans...

Installée sur un marché de niche avec ses ersatz de viandes, Beyond Meat s'adresse à des consommateurs qui n'entendent pas changer leurs habitudes mais sont à la recherche d'alternatives au régime carné. Si dans un premier temps la curiosité pour le simili-carné a fait exploser la demande, l'effet de mode passé, le marché de niche peine à se transformer en marché de masse. Selon une étude parue dans Nature, les ventes des substituts de viande d’origine végétale ont chuté de plus de 10 % au cours des douze derniers mois aux États-Unis, après un an de stagnation. La consommation de viande, quant à elle, reste stable…

Dans son ascension vers nos assiettes, la startup végane rencontre un deuxième obstacle : ce que les Américains appellent l’ « effet margarine » . Longtemps vantée pour ses bienfaits santé, cette alternative au beurre s'est finalement révélée très riche en acides gras saturés, responsables entre autres de l'augmentation du mauvais cholestérol. Les viandes végétales surfant sur l'argument santé suivraient un parcours identique. Avec leur liste d’une vingtaine d’ingrédients, les steaks et autres saucisses végétales qui imitent le goût, la couleur et la texture de la viande se retrouvent ainsi dans la catégorie des aliments ultra-transformés. On se retrouve donc avec de la fausse viande riche en gras saturé et en sodium, vendue à prix d'or…

Une startup israélienne, Pigmentum, se lance dans le secteur des produits laitiers sans vache, affirmant que sa technologie de plantes génétiquement modifiées (GM) est en mesure de créer des protéines de lait à partir de laitues – des protéines qui sont identiques aux premières et qui peuvent être utilisées pour fabriquer du fromage…

« Notre objectif est de convertir les étables polluantes en fermes agricoles qui produiront des protéines de fromage fonctionnelles, de même qualité et à un prix compétitif. L’industrie alimentaire moderne utilise 80 % des terres agricoles pour élever du bétail. La capacité de produire des composants laitiers à partir de plantes a le potentiel de changer l’industrie laitière et d’avoir un impact positif sur le monde dans son ensemble »…

Protéines du futur : Le groupe Bel et la start-up Standing Ovation annoncent nouer un partenariat exclusif afin de valoriser des alternatives d’origine non animale à la caséine, principales protéines du lait. Ces produits serviront aux alternatives végétales du groupe Bel…

Standing Ovation a mis au point un procédé de fermentation de précision, qui permet de produire des alternatives d’origine non animale à la caséine. Les deux groupes mettent en avant le développement de produits « à plus faible impact environnemental et plus accessibles »…

Depuis 2022, Bel Ventures est le bras armé du Groupe Bel pour nouer des partenariats avec des startups qui répondent à ses grands enjeux stratégiques. Le but ? Créer les nouvelles générations de fromage, à l’empreinte écologique réduite…

Ce modèle original a déjà permis au Groupe Bel de nouer des relations avec quatre startups : Perfect Day, Standing Ovation, Superbrewed et Climax Foods, qui opèrent toutes dans le domaine de l’alimentation. Mais Bel Ventures explore aussi d’autres terrains, tels que le packaging durable ou les dispositifs permettant de réduire les émissions de méthane dues à la fermentation entérique des vaches…

Co-fondateur de la startup Morice en 2018, Jean-Christophe Bernard développe des recettes végétales à base de riz de Camargue et de sarrasin d’Occitanie. L’année dernière, il a aussi lancé Meelk, un lait végétal à diluer bio et sans additifs…

Il y a cinq ans, les produits à base de soja et de coco commençaient à arriver en force sur le marché. Le riz de Camargue puis le sarrasin français, cultivés non loin de Marseille où nous sommes basés, se sont imposés naturellement. Rapidement, les enseignes s’y sont intéressées. Notre objectif est vraiment d’apporter quelque chose au marché en gardant les mêmes valeurs, à savoir l’utilisation de ressources locales, du bio bien entendu, et pas d’ultratransformation. On se refuse à l’utilisation de texturants, de produits crackés, d’arômes et de colorants…

La start-up espagnole de technologie alimentaire Väcka a lancé deux nouvelles versions de ses produits fromagers Mözza et Pumpkin Chxddar, remplaçant le lait d'amande fermenté et l'huile de noix de coco par du lait de pépins de melon et de l'huile d'olive…

Les graines de melon contiennent une forte dose d'acide linoléique, qui aiderait à renforcer le système immunitaire et à réduire le cholestérol, tandis que le remplacement de l'huile de noix de coco par l'huile d'olive extra vierge signifie que les produits sont presque exempts de graisses saturées…

Le moment que beaucoup attendaient est arrivé, le jour de présenter le produit le plus demandé par la communauté NotCo : NotCheese. La NotCo de la foodtech l’a fait. Grâce à la science et à des combinaisons, ils ont réussi à créer des saveurs de produits dérivés de la viande et du lait, mais sans rien avoir d’origine animale…

Tout au long de l’histoire de la foodtech, l’idée de mettre sur le marché un fromage à base de plantes a captivé le public à l’infini. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle brevetée de NotCo permet de réaliser ce souhait tant attendu, avec des ingrédients tels que le beurre de coco, l’amidon de tapioca, les protéines de pois et le curcuma…

Cette nouvelle catégorie de NotCheese sera disponible en plus d’une version : Beurre et Cheddar, deux délicieuses variétés parfaites pour être consommées dans un savoureux sandwich avec NotBurger…

Les Pays-Bas veulent devenir le leader des protéines alternatives. LSA est allé à la découverte de la Vegan Valley, au centre du pays, où start-up, grandes entreprises et chercheurs ont déployé un vaste écosystème pour y parvenir. Reportage…

D’ici à 2035, les protéines alternatives pourraient représenter entre 10 % et 22 % du marché de la viande, des produits laitiers, du poisson et des œufs…

À cet horizon, la consommation mondiale de protéines devrait être multipliée par plus de sept, pour atteindre 97 millions de tonnes, soit un marché estimé à 290 milliards de dollars…

Les fermes laitières sont un contributeur majeur aux émissions totales de gaz à effet de serre au cours du cycle de vie du lait et des autres produits laitiers. Nous dressons le profil de quatre startups laitières alternatives du monde entier qui cherchent à éliminer les vaches de l'équation tout en créant du lait pour un avenir durable…

De la fermentation de précision aux spécialités de l'agriculture cellulaire, ces entreprises utilisent les dernières technologies pour remodeler la façon dont le lait est produit…

Les produits laitiers alternatifs deviennent un domaine hautement concurrentiel, grâce à des exemples de réussite tels que Perfect Day, basé en Californie, qui a été le pionnier de la crème glacée, du fromage à la crème et du lait sans animaux…

1. Laiterie De Novo : Une startup sud-africaine tirant parti de la fermentation de précision. La société a été fondée par les mêmes personnes qui ont lancé Gourmet Grubb, une marque de crème glacée à base de protéines d'insectes. De Novo a précédemment cité le désir d'être la première installation laitière de fermentation en poudre de précision du continent capable de tout produire, y compris du lait et du fromage. Elle fabrique désormais des protéines de grande valeur pour l'approvisionnement B2B.

2. Zero Cow Factory : Première entreprise laitière de bio-ingénierie et de fermentation microbienne en Inde, Zero Cow Factory vise à se différencier de la myriade d'entreprises nationales de lait végétal. Elle travaille actuellement à la mise au point de protéines dont l'action et le goût sont identiques à ceux des produits laitiers.

3. Real Deal Milk : Basé en Espagne, il utilise une fermentation de précision pour créer des protéines de caséine et de lactosérum qui fonctionnent de la même manière que les protéines laitières conventionnelles. Il vise à proposer des ingrédients qui donneront aux produits laitiers alternatifs des qualités de goût et de texture comparables.

4. Pure Mammary Factors : Basé aux États-Unis, c’est une filiale de 108Labs qui cherche à réduire le coût de production du lait cultivé en développant des facteurs de croissance abordables. Ajoutés aux milieux de culture, les facteurs permettent un processus de production plus rapide, ce qui coûte moins cher dans l'ensemble. Les produits finaux sont censés être des facteurs de croissance de qualité alimentaire qui peuvent être fournis dans le monde entier aux tenues cultivées. Le lait produit peut être ingéré « en direct de la cellule » sans être pasteurisé, contrairement à la plupart des laits animaux.