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La jeune pousse lyonnaise Bon Vivant ambitionne de lancer la commercialisation de son portefeuille d’ingrédients en 2025. Une alternative aux protéines de lait conventionnelles qui pourrait répondre à la baisse anticipée de production laitière dans les années à venir…
Leur objectif : fabriquer des protéines de lait sans vaches. En misant sur la fermentation de précision. C’est à cette technologie, mise au point il y a une quarantaine d’années, que l’on doit notamment l’insuline, la vanilline ou encore la présure de nombreux fromage. "Notre innovation est d’appliquer la fermentation de précision à la production de protéines de lait"…
Le créneau visé par Bon Vivant est celui de l’industrie agroalimentaire. Café au lait, glace, fromage à pâte molle, lait à base de plantes, pâte à tartiner, sont autant de produits qui pourraient intégrer des protéines de lait issues de la fermentation de précision…
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Opalia, une entreprise montréalaise, entend commercialiser du lait fabriqué à partir de cellules. Les premiers tests sont concluants, mais la production en quantité industrielle n’est pas pour demain...
D'ici 4 à 5 ans, Opalia espère commercialiser à grande échelle du lait cultivé en laboratoire et compte justement trouver des partenaires pour développer des produits dérivés, comme du fromage et des yogourts…
En théorie, le principe est simple. Des cellules sont prélevées sur des vaches à la ferme, dans du lait ou une banque de cellules. Elles sont ensuite nourries avec un liquide – lui-même fabriqué en laboratoire – qui contient du sucre, des acides aminés, du sel ou de l'eau. En fait, tous les éléments qui composent l’alimentation d’un mammifère. L’objectif est maintenant d'en produire en grande quantité dans un bioréacteur industriel, une cuve stérile qui ressemble en apparence aux immenses réservoirs utilisés pour la fermentation de la bière…
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Cette start-up, cofondée par Eden Banon-Lagrange et Eugénie Pezé-Heidsieck, vient de lever 3 millions d'euros. Elle mise sur la biologie cellulaire pour créer une nouvelle catégorie de produit. Nūmi veut offrir une solution alternative innovante : le lait produit par culture cellulaire.
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Le fabricant israélien de produits laitiers alternatifs Imagindairy a obtenu le statut GRAS (Generally Recognized As Safe, « généralement reconnu comme sans danger ») aux États-Unis, devenant ainsi la troisième entreprise de fermentation de précision à le faire, en suivant les traces de la société californienne Perfect Day et de la marque israélienne Remilk…
La FDA a été informée du statut GRAS auto-affirmé de l'ingrédient. Le statut GRAS signifie que l'ingrédient peut être utilisé en toute sécurité dans les produits alimentaires et les boissons et fournit un «feu vert» réglementaire aux fabricants. La société est désormais libre de s'associer à des marques alimentaires pour créer des alternatives fermentées de précision aux produits laitiers…
En mai, le géant laitier français Danone a acheté une participation minoritaire dans Imagindairy, qui a levé 28 millions de dollars en financement de démarrage total depuis son lancement. Perfect Day a déjà vu sa protéine de lactosérum utilisée dans des produits laitiers alternatifs par de nombreuses entreprises, notamment Nestlé, Mars, Oodaalolly, Coolhaus et Modern Kitchen.
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Dans la dynamique industrie de la viande de culture, beaucoup d’efforts ont été consacrés au poulet et au bœuf. « Mais le lait, c’est vraiment nouveau. On a des années d’avance sur des chercheurs qui commenceraient aujourd’hui », affirme Jennifer Côté, la PDG d’Opalia, qui s’évertue depuis trois ans à créer le premier « lait de culture » dans le monde…
Dans leur laboratoire de Montréal, deux entrepreneurs veulent « cultiver » du véritable lait sans traire la moindre vache. Déjà, ils arrivent à réaliser cet exploit au creux d’un bocal. Sous le microscope, on voit un assemblage transparent de cellules de la glande mammaire. Dans une autre boîte de Petri, la même structure est devenue opaque : elle est maintenant gorgée de lait…
En arriver aux minuscules points blanchâtres n’a pas été facile. L’idée générale consiste à prélever quelques cellules animales (dans le lait cru ou sur une vache) et d’en extraire les cellules souches. Celles-ci sont pratiquement « immortelles ». On combine ensuite certains gènes naturellement présents chez la vache pour arriver à la cellule laitière idéale. Plongée dans une solution bourrée de nutriments et maintenue à 37 °C, cette cellule se multiplie pendant 10 jours. On déclenche finalement la lactation en exposant la culture à une hormone, la prolactine…
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Depuis 2022, Bel Ventures est le bras armé du Groupe Bel pour nouer des partenariats avec des startups qui répondent à ses grands enjeux stratégiques. Le but ? Créer les nouvelles générations de fromage, à l’empreinte écologique réduite…
Ce modèle original a déjà permis au Groupe Bel de nouer des relations avec quatre startups : Perfect Day, Standing Ovation, Superbrewed et Climax Foods, qui opèrent toutes dans le domaine de l’alimentation. Mais Bel Ventures explore aussi d’autres terrains, tels que le packaging durable ou les dispositifs permettant de réduire les émissions de méthane dues à la fermentation entérique des vaches…
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Du « lait humain » produit dans un laboratoire par une société soutenue par Bill Gates et d’autres milliardaires mondialistes pourrait être disponible d’ici trois à cinq ans…
BIOMILQ travaille sur la création de cellules productrices de lait humain, de la même manière que de la viande a été produite en laboratoire. La startup, basée en Caroline du Nord, a reçu un investissement de 3,5 millions de dollars de Breakthrough Energy Ventures, un fonds lancé par Bill Gates et George Soros, avec le soutien de Jeff Bezos, PDG d’Amazon, Mark Zuckerberg de Facebook et Richard Branson, fondateur de Virgin, Reid Hoffman de Linkedin, Jack Ma d’Alibaba ou encore Michael Bloomberg…
L’équipe de BIOMILQ travaille à la production de lait humain artificiel en utilisant du tissu mammaire humain et du lait donné par des femmes. Les femmes qui ont donné du tissu mammaire et/ou du lait maternel ont reçu en échange des bons d’achat à dépenser dans le grand magasin Target. La direction de BIOMILQ est persuadée de parvenir à mettre sur le marché ce lait maternel artificiel dans les trois à cinq prochaines années. Pour atteindre son objectif, l’entreprise doit encore réussir à développer des cellules à plus grande échelle et à moindre coût qu’elle ne le fait actuellement. BIOMILQ devra également obtenir une approbation règlementaire attestant que le produit est sans danger pour les nourrissons…
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Les trois biotechs françaises Nutropy, Standing Ovation et Bon Vivant travaillent sur la fermentation de précision, une technologie qui pourrait permettre de mettre un pied sur le marché des fromages ou des produits laitiers sans origine animale…
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Les Pays-Bas veulent devenir le leader des protéines alternatives. LSA est allé à la découverte de la Vegan Valley, au centre du pays, où start-up, grandes entreprises et chercheurs ont déployé un vaste écosystème pour y parvenir. Reportage…
D’ici à 2035, les protéines alternatives pourraient représenter entre 10 % et 22 % du marché de la viande, des produits laitiers, du poisson et des œufs…
À cet horizon, la consommation mondiale de protéines devrait être multipliée par plus de sept, pour atteindre 97 millions de tonnes, soit un marché estimé à 290 milliards de dollars…
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Les fermes laitières sont un contributeur majeur aux émissions totales de gaz à effet de serre au cours du cycle de vie du lait et des autres produits laitiers. Nous dressons le profil de quatre startups laitières alternatives du monde entier qui cherchent à éliminer les vaches de l'équation tout en créant du lait pour un avenir durable…
De la fermentation de précision aux spécialités de l'agriculture cellulaire, ces entreprises utilisent les dernières technologies pour remodeler la façon dont le lait est produit…
Les produits laitiers alternatifs deviennent un domaine hautement concurrentiel, grâce à des exemples de réussite tels que Perfect Day, basé en Californie, qui a été le pionnier de la crème glacée, du fromage à la crème et du lait sans animaux…
1. Laiterie De Novo : Une startup sud-africaine tirant parti de la fermentation de précision. La société a été fondée par les mêmes personnes qui ont lancé Gourmet Grubb, une marque de crème glacée à base de protéines d'insectes. De Novo a précédemment cité le désir d'être la première installation laitière de fermentation en poudre de précision du continent capable de tout produire, y compris du lait et du fromage. Elle fabrique désormais des protéines de grande valeur pour l'approvisionnement B2B.
2. Zero Cow Factory : Première entreprise laitière de bio-ingénierie et de fermentation microbienne en Inde, Zero Cow Factory vise à se différencier de la myriade d'entreprises nationales de lait végétal. Elle travaille actuellement à la mise au point de protéines dont l'action et le goût sont identiques à ceux des produits laitiers.
3. Real Deal Milk : Basé en Espagne, il utilise une fermentation de précision pour créer des protéines de caséine et de lactosérum qui fonctionnent de la même manière que les protéines laitières conventionnelles. Il vise à proposer des ingrédients qui donneront aux produits laitiers alternatifs des qualités de goût et de texture comparables.
4. Pure Mammary Factors : Basé aux États-Unis, c’est une filiale de 108Labs qui cherche à réduire le coût de production du lait cultivé en développant des facteurs de croissance abordables. Ajoutés aux milieux de culture, les facteurs permettent un processus de production plus rapide, ce qui coûte moins cher dans l'ensemble. Les produits finaux sont censés être des facteurs de croissance de qualité alimentaire qui peuvent être fournis dans le monde entier aux tenues cultivées. Le lait produit peut être ingéré « en direct de la cellule » sans être pasteurisé, contrairement à la plupart des laits animaux.
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Cette biotech veut utiliser la fermentation de précision afin de fabriquer des protéines de lait. Elle entend ensuite les vendre aux groupes industriels, qui observent avec attention le marché des protéines alternatives et pourraient mettre sur le marché des nouveaux produits…
La start-up Bon Vivant s'est ainsi lancé un défi : démocratiser les produits laitiers… sans vache. Le secret ? La fermentation de précision. « Le principe est d'utiliser des levures comme le font les industries du vin ou de la bière », explique Hélène Briand, une ingénieure agronome qui a cofondé cette biotech à la fin 2021 avec Stéphane Mac Millan.
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Perfect Day - basé à Berkeley - crée des protéines laitières «véganes» sans vaches, pour produire des ingrédients laitiers que les végétaliens, les végétariens et les amateurs de produits laitiers peuvent apprécier dans chaque rayon des épiceries.
Perfect Day fait partie d'une nouvelle génération de sociétés dans le secteur de l'agriculture cellulaire - utilisant des levures génétiquement modifiées qui ont été «programmées» pour produire des protéines ou d'autres ingrédients présents dans les plantes ou les animaux - à l'échelle industrielle sans élever d’animaux et avec moins d'impact sur l'environnement.
Perfect Day prend de la levure de qualité alimentaire et ajoute des séquences d'ADN (qui peuvent être imprimées en 3D en utilisant des techniques de biologie synthétique) qui permettent de produire les protéines présentes dans le lait - principalement la caséine, mais aussi la lactoglobuline et la lactoalbumine, deux protéines qui forment la majeure partie des protéines du lactosérum dans le lait.
Les protéines laitières de Perfect Day ont les mêmes propriétés organoleptiques que leurs homologues d’origine animale.
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Dans le cadre du livre blanc « Growth Market Precision Fermentation », le cabinet de conseil en gestion Munich Strategy, spécialisé dans l'industrie alimentaire, a examiné quelles opportunités la technologie de fermentation de précision offre aux fabricants traditionnels de l'industrie laitière et comment réussir leur entrée sur le marché…
Avec une production mondiale de 30 millions de tonnes par an, les concentrés et isolats de protéines (non fermentés) sont déjà établis aujourd'hui. La proportion de protéines végétales représentera plus d’un quart de la consommation totale en 2027, et une nouvelle croissance est prévue. Les protéines obtenues par fermentation de précision continueront d’augmenter le volume total et représenteront 30% de toutes les protéines végétales d’ici 2032. Par ailleurs, la proportion de produits hybrides (combinaisons de produits animaux, végétaux et végétaux-fermentés) deviendra de plus en plus importante…
La fermentation de précision modifie la chaîne de valeur de l'industrie laitière. La chaîne de valeur traditionnelle « culture fourragère – élevage – traite/livraison du lait – transformation ultérieure » est remplacée par le processus « Génie génétique – Production – Transformation – Ingrédients alimentaires – Produits de consommation »…
Les principaux distributeurs de produits finis de l'industrie laitière, tels que Hochland, Friesland Campina et Danone, entrent actuellement sur le marché des alternatives aux protéines sans animaux, principalement par le biais d'investissements dans les « étoiles montantes » des entreprises de fermentation…
D'autres exemples de partenariats incluent des entreprises laitières traditionnelles avec une forte activité d'ingrédients B2B qui renforcent leurs capacités de fermentation de précision grâce à une collaboration avec des sociétés de biotechnologie. Un exemple en est le partenariat entre Arla Food Ingredients et Novozymes, une société danoise de biotechnologie leader…
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Bene Meat, start-up tchèque, vient d’obtenir l’agrément de l’Union européenne pour la production de viande de laboratoire destinée à l’alimentation animale…
C’est la première à l’obtenir, Bene Meat a reçu l’agrément européen pour sa viande cellulaire destinée à l’alimentation des chiens et des chats. L’entreprise pourra déployer sa production l’an prochain et proposer des prix similaires à ceux des produits hauts de gamme sur le marché…
Pour le moment, Bene Meat fabrique quelques kilos par jours, mais compte multiplier par plus de cent sa capacité de production d’ici l’an prochain. La start-up annonce entrer en négociation avec des opérateurs du pet-food pour les approvisionner en viande de culture…
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TurtleTree est une start-up de biotechnologies qui mise sur la fermentation de précision pour produire des protéines « animal-free ». Son premier ingrédient : LF+, une lactoferrine issue de la fermentation. La start-up ambitionne de « révolutionner le futur de la nutrition »…
La lactoferrine est le sujet d’étude de TurtleTree dans le cadre de ce projet. Il s’agit d’une protéine de liaison au fer que l’on trouve naturellement dans le lait et certains fluides corporels comme la salive ou les larmes. On en retrouve peu dans le lait animal, et beaucoup dans le lait maternel humain. Elle joue un rôle important dans le système immunitaire et aide à lutter contre les infections bactériennes, virales et fongiques…
La coûteuse production de lactoferrine : Aujourd’hui, la lactoferrine présente sur le marché de la nutraceutique notamment est issue du règne animal, et nécessite des ressources importantes. 1 litre de lait contient environ 100 mg de lactoferrine. À peine le contenu d’une gélule commercialisée.
LF+, une lactoferrine plus accessible, via la fermentation de précision offre de belles perspectives pour les marchés cibles. L’intégralité de la production se fait en laboratoire, sans contamination possible. Un rendement annoncé plus de cent fois supérieur à celui de la lactoferrine classique. Avec un lancement annoncé pour la fin de l’année, TurtleTree pourrait bien faire bousculer le marché de la lactoferrine…
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Perfect Day, pionnier de la fermentation de précision, a licencié 15% de ses employés, soit 134 personnes. Le groupe se recentre sur le B2B, afin de répondre aux attentes de ses investisseurs…
Perfect Day a déjà tissé des partenariats avec Nestlé, Général Mills et Bel. La dernière annonce du groupe est celle de la fourniture de protéines laitières issues de la fermentation à Unico pour une poudre de protéines destinés notamment aux sportifs, qui intègre aussi du lactosérum issu de lait de vache nourries à l’herbe…
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Danone a réalisé un investissement stratégique dans la start-up israélienne Imagindairy Ltd. qui pourrait ouvrir la voie à une collaboration sur le développement de produits laitiers sans produits d’origine animale pour les consommateurs en utilisant la technologie de la fermentation de précision…
Il s’agit du deuxième investissement de Danone dans une start-up israélienne de technologie alimentaire – ou FoodTech – en moins d’un mois. Début avril, la société française a annoncé un investissement de 2 millions de dollars dans la start-up israélienne Wilk, qui développe une technologie cellulaire pour produire du lait humain et animal cultivé…
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Dans une dizaine d’années, le marché des produits laitiers, de la volaille et des substituts de viande pèsera quelque 140 milliards de dollars et les substituts végétaux de viande ou la viande in vitro représenteront environ la moitié de ce chiffre. D’ores et déjà, Israël est, avec les Etats-Unis, le pays comptant le plus grand nombre de start up financièrement rentables dans le domaine de la foodtech…
Selon le rapport de Good Food Institute, les start up israéliennes ont récolté durant le premier semestre 2022 un peu plus d’un milliard de shekels (environ 278 millions d’euros), soit une augmentation de 160 % par rapport à l’année précédente. En termes d’investissements, elles se placent donc en deuxième position après les Etats-Unis…
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Les premiers produits (la protéine de lait du pionnier Perfect Day, suivie d’autres) sont commercialisés depuis 2020 aux Etats-Unis, et l’on compte aujourd’hui dans le monde une cinquantaine de start-ups travaillant sur des alternatives aux protéines laitières. Elles ont levé 904 millions de dollars en 2021, un montant en explosion ces dernières années…
A l’heure où les alternatives végétales se développent (elles représentent déjà 16% du marché du lait aux Etats-Unis), on peut se demander ce qu’apportent les alternatives issues de la fermentation de précision…
Tout d’abord, à la différence du végétal, elles peuvent se targuer de présenter une composition nutritionnelle identique aux produits d’origine. De nombreuses start-ups se focalisent sur la production de caséine, afin de répliquer les fromages en termes de goût, de texture et de capacité à fondre, les fromages végétaux n'ayant pas encore réussi à convaincre les amateurs. Ensuite, la fermentation de précision met en avant ses avantages environnementaux par rapport aux produits issus de l’élevage, notamment la réduction des gaz à effet de serre…
Toutefois, ces avantages seraient moins évidents par rapport aux alternatives végétales. Il reste encore en outre des questions sur la gestion des co-produits et déchets de cette nouvelle industrie, et certains pointent les risques environnementaux susceptibles de se produire si des micro-organismes génétiquement modifiés s’échappaient des usines dans l’écosystème (ce qui, selon les start-ups, est impossible)….
Les start-ups de la fermentation de précision multiplient actuellement les partenariats avec les grands groupes (Mars, General Mills, Nestlé, Unilever…), de même qu’avec les fabricants d’ingrédients (ADM, Puratos)…
Mais comme toujours pour les protéines alternatives, la grande inconnue réside dans l’acceptabilité des consommateurs…
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La fermentation de précision peut désormais copier et remplacer le lait entier en poudre. Fonterra a fait ses premiers pas dans les produits non laitiers en investissant dans une start-up développant des protéines non laitières à l'aide d'une fermentation de précision…
La start-up co-fondée par Fonterra et Royal DSM vient ponctuer une relation de longue date entre les deux acteurs. Depuis 2019, ils collaborent pour acquérir une compréhension globale de la façon d'utiliser la fermentation de précision pour produire des protéines similaires à celles que l'on trouve dans les produits laitiers…
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Bon Vivant est la première startup française de foodtech qui allie innovation et savoir-faire à l’européenne, Abolis est une entreprise de biotechnologie industrielle de premier plan en Europe. Ensemble, elles révolutionnent nos modes de production pour proposer des produits laitiers sans animaux, développés à partir de protéines de lait issues de la fermentation…
Dans le cadre de cette collaboration, les deux entreprises nées en France mettront en commun leur expertise pour produire en masse ces protéines de lait et les proposer aux industriels de la filière…
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La start-up catalane Real Deal Milk, basée au parc scientifique de Barcelone développe un processus de fermentation similaire à celui de la bière ou du pain mais pour produire du lait, du fromage ou du yaourt. Sans en perdre ni le goût ni la texture…
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Selon une étude du Good Food Institute Israel, les startups israéliennes du secteur auraient levé plus de 600 millions de dollars, le plus gros montant après les États-Unis…
Annoncée début 2022, la deuxième plus importante levée de fonds réalisée par une start-up israélienne de technologie alimentaire a bénéficié à Remilk, producteur de lait et produits laitiers sans animaux, pour un montant de 120 millions de dollars. Il s’agit, à ce jour, de l’investissement le plus important dans une entreprise laitière sans vache.
Remilk dispose d’unités de production en Europe et aux États-Unis, où il travaille déjà avec des entreprises alimentaires de premier plan, et collabore avec les administrations et les autorités rabbiniques pour faire approuver et certifier son produit…
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Ce lait, produit à partir de levures, aurait exactement le même aspect et le même goût que le lait traditionnel. Ses deux créateurs espèrent le commercialiser fin 2017. Prenant de vitesse le « steak éprouvette »...
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