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Ensemble, Ginkgo et Imagindairy visent à fournir une solution globale pour la production de protéines laitières sans lactosérum sans animaux et de manière très rentable… Imagindairy, une société de technologie alimentaire basée en Israël qui développe des protéines laitières durables et commercialement viables sans animaux, et Ginkgo Bioworks, qui construit une plateforme pour la programmation cellulaire et la biosécurité, ont annoncé un nouveau partenariat… 
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Vivici, entreprise d’ingrédients innovants basée aux Pays-Bas, franchit une étape majeure dans le secteur de l’alimentation et des boissons en lançant sa protéine de lactosérum issue de la fermentation. Moins d’un an après le démarrage de son activité, Vivici obtient le statut auto-affirmé GRAS (Generally Recognized as Safe) aux États-Unis, permettant ainsi à sa protéine révolutionnaire d’être commercialisée auprès des consommateurs…
Cedric's insight:
La bêta-lactoglobuline de Vivici est une protéine de lactosérum hautement pure, équivalente à sa version naturelle. Contrairement à d’autres alternatives, elle offre une composition nutritionnelle complète, riche en acides aminés essentiels, en leucine et en acides aminés à chaîne ramifiée (BCAA), et est rapidement absorbée dans le plasma sanguin. De plus, cette protéine est exempte de lactose, de cholestérol, d’hormones et d’antibiotiques, ce qui en fait un choix de premier plan pour les consommateurs soucieux de leur santé et de l’environnement...
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La première protéine de caséine au monde fabriquée sans aucun apport d'origine animale a été jugée sans danger pour la consommation. L'auto-détermination GRAS de l'entreprise signifie que sa caséine peut être vendue, utilisée et consommée aux États-Unis comme n'importe quel autre ingrédient alimentaire… Le premier produit de New Culture, la mozzarella pour pizzerias, fond, s'étire, bouillonne et brunit tout comme le fromage conventionnel et possède la sensation en bouche et la texture authentiques qui manquent aux options à base de plantes, a déclaré la société.
Cedric's insight:
L'entreprise continue d'augmenter sa capacité de fabrication en vue de la première vente de son fromage plus tard cette année, en commençant par la célèbre Pizzeria Mozza de Nancy Silverton à Los Angeles.
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La plateforme vise à permettre la production de protéines laitières à un coût compétitif grâce à une fermentation de précision, suite à la mise à l’échelle réussie de la protéine bêta-lactoglobuline, qui fournit des composants nutritionnels et texturaux du lait et d’autres ingrédients laitiers… En proposant sa plateforme aux fabricants d'ingrédients alimentaires et de boissons, l'entreprise vise à atténuer les coûts associés au développement, en ouvrant l'accès à une technologie éprouvée à l'échelle industrielle… La base technologique est sous licence de Novonesis (anciennement Novozymes), qui possède 40 ans d'expérience dans l'optimisation des souches et des processus de production pour la production industrielle. La base technologique est déjà utilisée pour fournir des dizaines de produits de qualité alimentaire sur le marché aujourd'hui…
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voir aussi Novozymes et Chr. Hansen fusionnent pour former Novonesis
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moproweb
Dans le cadre du livre blanc « Growth Market Precision Fermentation », le cabinet de conseil en gestion Munich Strategy, spécialisé dans l'industrie alimentaire, a examiné quelles opportunités la technologie de fermentation de précision offre aux fabricants traditionnels de l'industrie laitière et comment réussir leur entrée sur le marché… Avec une production mondiale de 30 millions de tonnes par an, les concentrés et isolats de protéines (non fermentés) sont déjà établis aujourd'hui. La proportion de protéines végétales représentera plus d’un quart de la consommation totale en 2027, et une nouvelle croissance est prévue. Les protéines obtenues par fermentation de précision continueront d’augmenter le volume total et représenteront 30% de toutes les protéines végétales d’ici 2032. Par ailleurs, la proportion de produits hybrides (combinaisons de produits animaux, végétaux et végétaux-fermentés) deviendra de plus en plus importante… La fermentation de précision modifie la chaîne de valeur de l'industrie laitière. La chaîne de valeur traditionnelle « culture fourragère – élevage – traite/livraison du lait – transformation ultérieure » est remplacée par le processus « Génie génétique – Production – Transformation – Ingrédients alimentaires – Produits de consommation »… Les principaux distributeurs de produits finis de l'industrie laitière, tels que Hochland, Friesland Campina et Danone, entrent actuellement sur le marché des alternatives aux protéines sans animaux, principalement par le biais d'investissements dans les « étoiles montantes » des entreprises de fermentation… D'autres exemples de partenariats incluent des entreprises laitières traditionnelles avec une forte activité d'ingrédients B2B qui renforcent leurs capacités de fermentation de précision grâce à une collaboration avec des sociétés de biotechnologie. Un exemple en est le partenariat entre Arla Food Ingredients et Novozymes, une société danoise de biotechnologie leader…
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Substituts végétaux, fermentation de précision et lait de culture
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Opalia, une entreprise montréalaise, entend commercialiser du lait fabriqué à partir de cellules. Les premiers tests sont concluants, mais la production en quantité industrielle n’est pas pour demain... D'ici 4 à 5 ans, Opalia espère commercialiser à grande échelle du lait cultivé en laboratoire et compte justement trouver des partenaires pour développer des produits dérivés, comme du fromage et des yogourts… En théorie, le principe est simple. Des cellules sont prélevées sur des vaches à la ferme, dans du lait ou une banque de cellules. Elles sont ensuite nourries avec un liquide – lui-même fabriqué en laboratoire – qui contient du sucre, des acides aminés, du sel ou de l'eau. En fait, tous les éléments qui composent l’alimentation d’un mammifère. L’objectif est maintenant d'en produire en grande quantité dans un bioréacteur industriel, une cuve stérile qui ressemble en apparence aux immenses réservoirs utilisés pour la fermentation de la bière…
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voir aussi Substituts végétaux, fermentation de précision et lait de culture
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L'entreprise américaine a présenté sa nouvelle graisse dure solide sous forme de glace sans produits laitiers issue de la fermentation de précision… Au-delà de la crème glacée, Yali Bio affirme que la graisse peut également être utilisée pour améliorer le goût, la texture, les performances de cuisson, la nutrition et les qualités écologiques de diverses catégories d'aliments, notamment le beurre et le fromage non laitiers, ainsi que les produits de boulangerie et de confiserie…
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Cette start-up, cofondée par Eden Banon-Lagrange et Eugénie Pezé-Heidsieck, vient de lever 3 millions d'euros. Elle mise sur la biologie cellulaire pour créer une nouvelle catégorie de produit. Nūmi veut offrir une solution alternative innovante : le lait produit par culture cellulaire.
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Tels sont aussi les cas par exemple de Me&, une start-up basée à Melbourne, qui a développé le premier lait maternel en labo enrichi, mais aussi de l'entreprise américaine Biomilq.
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Le secteur a décollé depuis 2020, attirant 938 millions de dollars d'investissements en 2021 et 382 millions en 2022, selon Good food institute. Aux Etats-Unis (Perfect Day, Every), en Allemagne (Formo), en Israël (ReMilk), d'autres entreprises se lancent sur ce créneau. GFI en recensait 62 dans le monde fin 2022… Des crèmes glacées fabriquées à partir de la protéine de lactosérum de Perfect Day sont vendues depuis 2020 aux Etats-Unis. Le processus d'autorisation dans l'Union européenne, celui réservé aux "nouveaux aliments", est plus long… C'est dans une salle sombre que débute la conception du produit : il faut insérer dans un micro-organisme (levure, champignon, bactérie) des gènes de la vache capables de produire de la caséine, la principale protéine contenue dans le lait. Ces micro-organismes "poussent" ensuite dans des fioles avant d'être transférés dans des fermenteurs où, mélangés à de l'eau, du sel, de l'azote et du sucre, ils se multiplient. A partir d'une fiole de 30 millilitres, on peut produire un litre en 24 heures. Filtrés, centrifugés, délestés des micro-organismes génétiquement modifiés du départ, ils deviennent une poudre blanche qu’une start-up peut fournir aux industriels. Charge à eux de la transformer en équivalent de camembert, crottin, fromage à tartiner ou crème glacée, d'en reconstituer la fermeté, le filant ou le fondant...
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voir aussi Substituts végétaux, fermentation de précision et lait de culture Bon Vivant lève 15 millions d’euros pour fabriquer des protéines de lait sans vache
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Existe-t-il un marché pour les produits laitiers « sans animaux » ? La production de lactosérum et de caséine par fermentation de précision est-elle commercialement viable ? Pour discuter de certains des défis et opportunités dans l’espace naissant, AgFunderNews a rencontré cinq startups dans le domaine : Imagindairy, Change Foods, Formo, Remilk et Tomorrow Farms…
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youtu
Les plus de 20 ans se souviennent de la mythique campagne “Got Milk?” de 1993, mettant en scène des images d’artistes comme Whoopi Goldberg arborant une “moustache de lait”. Lancée par la California Milk Processor Board et conçue par l’agence Goodby, Silverstein & Partners afin de stimuler la consommation de lait, elle est devenue un phénomène culturel aux États-Unis, dépassant le cadre de la simple publicité pour influencer la pop culture… 30 ans plus tard, l’entreprise a lancé une nouvelle campagne intitulée “Everyone Wants to Be Milk” pour se moquer avec légèreté des alternatives au lait d’origine animale. Réalisé par Gallegos United et présenté en plusieurs formats, le spot dynamique de 45 secondes emploie l’intelligence artificielle pour donner vie à une variété de laits imaginaires, du remarquable « Pixel Milk » au fantaisiste “Rainbow Milk”, il y en a pour tous les goûts. Elle prolonge la précédente initiative « Get Real. Got Milk ? » lancée en Californie par Gallegos United il y a déjà cinq ans et plus récemment la campagne “Drink Wood Milk”… En 2023, le panorama mondial s’est transformé. Cette génération, parfois surnommée « Not Milk », est motivée par une conscience environnementale profonde, des préoccupations sanitaires et un scepticisme grandissant envers l’industrie laitière. Afin de reconquérir ce segment de la population, l’industrie déploie diverses tactiques marketing…
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En savoir + sur https://lareclame.fr/goodbysilversteinetpartners-gotmilk-285262
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Les alternatives au lait de vache ont le vent en poupe. Du lait de chèvre et de brebis au lait de jument et de chamelle en passant par le lait de cafard, les tentatives pour diaboliser le lait de vache ne manquent pas. Véganisme, intolérance au lactose, dérèglement climatique ou bien-être animal, cet engouement réjouit les start-ups de la foodtech… • « Laits végétaux » et « vromages », un complément aux produits laitiers • La fermentation de précision, des ingrédients pour l’industrie agroalimentaire • Opalia : Le premier « lait de culture » au monde
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voir aussi [Infographie] Protéines alternatives : qui investit, combien, dans quoi ? [Diaporama] Marchés des ingrédients laitiers : nouvelle source de valeur pour la filière laitière Opalia : Le premier « lait de culture » au monde
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Dans la dynamique industrie de la viande de culture, beaucoup d’efforts ont été consacrés au poulet et au bœuf. « Mais le lait, c’est vraiment nouveau. On a des années d’avance sur des chercheurs qui commenceraient aujourd’hui », affirme Jennifer Côté, la PDG d’Opalia, qui s’évertue depuis trois ans à créer le premier « lait de culture » dans le monde… Dans leur laboratoire de Montréal, deux entrepreneurs veulent « cultiver » du véritable lait sans traire la moindre vache. Déjà, ils arrivent à réaliser cet exploit au creux d’un bocal. Sous le microscope, on voit un assemblage transparent de cellules de la glande mammaire. Dans une autre boîte de Petri, la même structure est devenue opaque : elle est maintenant gorgée de lait… En arriver aux minuscules points blanchâtres n’a pas été facile. L’idée générale consiste à prélever quelques cellules animales (dans le lait cru ou sur une vache) et d’en extraire les cellules souches. Celles-ci sont pratiquement « immortelles ». On combine ensuite certains gènes naturellement présents chez la vache pour arriver à la cellule laitière idéale. Plongée dans une solution bourrée de nutriments et maintenue à 37 °C, cette cellule se multiplie pendant 10 jours. On déclenche finalement la lactation en exposant la culture à une hormone, la prolactine…
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La patronne se permet de rêver à une production commerciale d’ici quatre ans. Les cuves où grouilleront les cellules devront être grandes pour réaliser les économies d’échelle nécessaires pour faire concurrence au lait traditionnel. Opalia devra aussi obtenir le feu vert des agences réglementaires, comme Santé Canada, pour vendre son lait ici ou ailleurs dans le monde. « Et en fin de compte, ce qui va être décisif, ce sera le prix. »… en savoir + sur https://www.opaliafoods.com/
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La société mondiale de biotechnologie Triplebar a étendu son partenariat stratégique avec FrieslandCampina Ingredients, annonçant une « percée » dans la production de lactoferrine… Grâce à ce partenariat, les sociétés exploitent une technologie de fermentation de précision pour améliorer les capacités d'approvisionnement en lactoferrine et répondre à la demande mondiale croissante. La lactoferrine est généralement utilisée dans les préparations pour nourrissons de qualité supérieure pour la maturation intestinale et l'immunité en raison de ses effets antimicrobiens.
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Perfect Day s'est associé à Breyers d'Unilever pour lancer une glace au chocolat sans lactose à base de protéines laitières de Perfect Day, produite par fermentation de précision…
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La protéine de Perfect Day est la même que la protéine de lactosérum présente dans le lait traditionnel, avec tous les avantages en termes de saveur, de texture et de fonctionnalité.
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Des scientifiques de Corée du Sud, ont créé un nouveau type d’aliment : un hybride « bœuf-riz ». Les grains sont remplis de cellules musculaires et adipeuses de bœuf, cultivées en laboratoire, qui pourraient constituer une source de protéines abordable et écologique… Les chercheurs ont commencé par enrober les grains de riz de gélatine de poisson, fournissant une base sur laquelle les cellules musculaires de la vache peuvent adhérer. Ils ont ensuite permis aux cellules de se développer dans les grains de riz, ce qui a pris environ 5 à 7 jours, avant que le riz ne soit placé dans un milieu qui encourageait les cellules de vache à se multiplier à l'intérieur des grains.
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Le riz hybride contient 7% de protéines en plus et 8% de matières grasses en plus que le riz ordinaire, les scientifiques estimant qu'il produit environ 6 kg de CO2 pour 100 g de protéines, tandis que le bœuf traditionnel en libère environ 50 kg…
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Israël est devenu le premier pays au monde à autoriser la commercialisation de viande cultivée au grand public. Le ministère de la Santé a autorisé Aleph Farms Ltd, qui produit des morceaux de viande directement à partir de cellules de bovins, à commercialiser ses produits au grand public… Le fabricant de viande cultivée Aleph, basé à Rehovot, a déclaré l’année dernière qu’il travaillait au lancement de son premier produit, un steak cultivé à coupe fine, en quantités limitées à Singapour et en Israël, dans l’attente des autorisations réglementaires. L’entreprise a également demandé l’autorisation pour la Suisse.
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USA : Imagindairy est la troisième entreprise, après l’israélienne Remilk et la californienne Perfect Day, à obtenir l’aval de la FDA pour ses protéines de lactosérum…
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La start-up israélienne de technologie alimentaire – ou FoodTech – Imagindairy Ltd. a reçu l’approbation des autorités américaines d’utiliser en toute sécurité ses protéines non animales dans la fabrication de produits laitiers, tels que le lait et les fromages… Imagindairy est la troisième entreprise, après l’israélienne Remilk et la californienne Perfect Day, à obtenir l’aval de la Food and Drug Administration (FDA) pour ses protéines de lactosérum exemptes d’animaux, nécessaire pour pouvoir les vendre aux fabricants de produits alimentaires aux États-Unis… « Nous sommes maintenant prêts à fournir cet ingrédient innovant aux entreprises alimentaires, offrant aux consommateurs l’expérience des produits laitiers sans dépendre du bétail traditionnel ». La start-up cherche maintenant à s’associer avec des entreprises alimentaires, pour « mettre sur le marché des produits laitiers de base comme le lait, le fromage frais, la crème glacée et le yaourt sans compromettre le goût, le prix ou l’expérience »…
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En mai, Danone avait réalisé un investissement stratégique dans Imagindairy, qui visait à ouvrir la voie à une collaboration sur le développement de produits laitiers sans produits d’origine animale. À ce jour, Imagindairy a levé 28 millions de dollars en fonds de démarrage auprès d’investisseurs tels que Target Global, Strauss Group, Emerald Technology Ventures, Green Circle Foodtech Ventures, Collaborative Fund et New Climate Ventures… Voir aussi Substituts végétaux, fermentation de précision et lait de culture
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La start-up lyonnaise Bon Vivant, spécialisée dans la production de protéines de lait, présente ses solutions alternatives à la production de lait de vache… « Notre technologie est basée sur un principe déjà existant, qui a été initié par les travaux de Louis Pasteur, et qui a été utilisé pour l'industrie pharmaceutique pour produire de l'insuline et d'autres ingrédients. Donc nous, on transpose cette technologie de fermentation, on utilise un micro-organisme qui a la capacité de transformer du sucre en protéine, on le met dans un tank de fermentation avec du sucre et de l'eau, il produit la protéine de lait, et nous, on vient collecter cette protéine de lait, et derrière, on va la commercialiser aux industriels de l'agroalimentaire. »
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Bene Meat, start-up tchèque, vient d’obtenir l’agrément de l’Union européenne pour la production de viande de laboratoire destinée à l’alimentation animale… C’est la première à l’obtenir, Bene Meat a reçu l’agrément européen pour sa viande cellulaire destinée à l’alimentation des chiens et des chats. L’entreprise pourra déployer sa production l’an prochain et proposer des prix similaires à ceux des produits hauts de gamme sur le marché… Pour le moment, Bene Meat fabrique quelques kilos par jours, mais compte multiplier par plus de cent sa capacité de production d’ici l’an prochain. La start-up annonce entrer en négociation avec des opérateurs du pet-food pour les approvisionner en viande de culture…
Cedric's insight:
L’entreprise emploie 80 chercheurs et développeurs et vise, à terme, le marché de la consommation humaine. Voir aussi Les aliments issus de culture cellulaire aux portes de l’Europe
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Deux sociétés ont fait une demande d’autorisation pour commercialiser une nouvelle génération de substituts de viande sur le Vieux Continent… Fin 2020, Singapour faisait figure de pionnier en autorisant la commercialisation des substituts de poulets issus de culture cellulaire mise au point par la start-up californienne Eat Just. Cette année ce sont les États-Unis…
Cedric's insight:
voir aussi Fermentation de précision et lait de culture L’Italie en passe de devenir le premier pays à interdire les aliments de synthèse
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Un projet de quatre ans visant à développer des protéines de lactosérum à partir de CO2 et d’électricité a été sélectionné pour bénéficier d’un investissement de la Commission européenne dans le cadre de son programme d’innovation… Baptisée Hydrocow, la proposition de recherche émane d’un consortium dirigé par des organismes finlandais et une université du Pays-Bas. L’objectif est de concevoir un microbe qui convertit le dioxyde de carbone et l’hydrogène, produits à partir de l’eau grâce à l’électricité, en bêta-lactoglobuline, un constituant majeur du lait…
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TurtleTree est une start-up de biotechnologies qui mise sur la fermentation de précision pour produire des protéines « animal-free ». Son premier ingrédient : LF+, une lactoferrine issue de la fermentation. La start-up ambitionne de « révolutionner le futur de la nutrition »… La lactoferrine est le sujet d’étude de TurtleTree dans le cadre de ce projet. Il s’agit d’une protéine de liaison au fer que l’on trouve naturellement dans le lait et certains fluides corporels comme la salive ou les larmes. On en retrouve peu dans le lait animal, et beaucoup dans le lait maternel humain. Elle joue un rôle important dans le système immunitaire et aide à lutter contre les infections bactériennes, virales et fongiques… La coûteuse production de lactoferrine : Aujourd’hui, la lactoferrine présente sur le marché de la nutraceutique notamment est issue du règne animal, et nécessite des ressources importantes. 1 litre de lait contient environ 100 mg de lactoferrine. À peine le contenu d’une gélule commercialisée. LF+, une lactoferrine plus accessible, via la fermentation de précision offre de belles perspectives pour les marchés cibles. L’intégralité de la production se fait en laboratoire, sans contamination possible. Un rendement annoncé plus de cent fois supérieur à celui de la lactoferrine classique. Avec un lancement annoncé pour la fin de l’année, TurtleTree pourrait bien faire bousculer le marché de la lactoferrine…
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voir aussi Ingrédients : Lactoferrine & lactoperoxydase
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Le fabricant israélien de produits laitiers alternatifs Imagindairy a obtenu le statut GRAS (Generally Recognized As Safe, « généralement reconnu comme sans danger ») aux États-Unis, devenant ainsi la troisième entreprise de fermentation de précision à le faire, en suivant les traces de la société californienne Perfect Day et de la marque israélienne Remilk… La FDA a été informée du statut GRAS auto-affirmé de l'ingrédient. Le statut GRAS signifie que l'ingrédient peut être utilisé en toute sécurité dans les produits alimentaires et les boissons et fournit un «feu vert» réglementaire aux fabricants. La société est désormais libre de s'associer à des marques alimentaires pour créer des alternatives fermentées de précision aux produits laitiers… En mai, le géant laitier français Danone a acheté une participation minoritaire dans Imagindairy, qui a levé 28 millions de dollars en financement de démarrage total depuis son lancement. Perfect Day a déjà vu sa protéine de lactosérum utilisée dans des produits laitiers alternatifs par de nombreuses entreprises, notamment Nestlé, Mars, Oodaalolly, Coolhaus et Modern Kitchen.
Cedric's insight:
voir aussi Substituts végétaux, fermentation de précision et lait de culture
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Perfect Day, pionnier de la fermentation de précision, a licencié 15% de ses employés, soit 134 personnes. Le groupe se recentre sur le B2B, afin de répondre aux attentes de ses investisseurs… Perfect Day a déjà tissé des partenariats avec Nestlé, Général Mills et Bel. La dernière annonce du groupe est celle de la fourniture de protéines laitières issues de la fermentation à Unico pour une poudre de protéines destinés notamment aux sportifs, qui intègre aussi du lactosérum issu de lait de vache nourries à l’herbe…
Cedric's insight:
voir aussi Perfect Day : Cette start-up futuriste pourrait perturber l'industrie laitière
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