Lait de Normandie... et d'ailleurs

Les laits UHT dits « diversifiés », délactosé et aromatisé, résistent à la baisse des ventes dans les rayons de la grande distribution : …

« La consommation globale de lait accuse en 2022 un retrait conséquent » : Les 2,2 milliards de litres vendus en grande distribution l’an passé sont inférieurs de 3,9 % au record atteint en 2021. Le chiffre d’affaires réalisé en grandes surfaces a atteint 2,37 milliards d’euros, soit une progression de 4,6 %. Cela s’explique par l’augmentation de 7,9 % du prix moyen du lait en rayon, qui atteint 1,07 € le litre…

Le lait UHT est resté numéro un des ventes, en totalisant 96,5 % des volumes de lait liquide écoulés. « Le lait UHT demi-écrémé reste le plus consommé », avec 60 % des parts de marché parmi les laits de longue conservation standards, il conserve sa première place dans le panier des consommateurs…

Malgré un recul de 3,6 % par rapport à 2021, la catégorie des laits UHT « spécifiques » représente 27,5 % des ventes totales de lait de consommation en grandes surfaces pour l’année 2022. Les projecteurs sont tournés vers le lait UHT délactosé : ses ventes ont progressé de 3,3 %. Les laits aromatisés en petites portions résistent également à la baisse de consommation. Leurs ventes ont reculé de seulement 0,9 % entre 2021 et 2022. « Le lait bio est aujourd’hui la plus grosse victime de la crise », sa consommation a sévèrement chuté de 8 % en 2022…

Habitué à un rythme annuel de décroissance en volume de 2,5 à 3,5 %, le lait reste quand même un indispensable du petit déjeuner. Pourtant, la flambée de ses prix en 2022 a été spectaculaire : + 22,9%, soit la catégorie la plus inflationniste de ce moment de consommation derrière les beurres…

La demande a très bien tenu et continue à faire preuve de résilience, voire de dynamisme sur des segments comme le lait sans lactose. Les délactosés (216 millions d'euros), à + 16%, et les équitables (194 millions), à + 11,8%, sont les deux champions de la croissance en valeur. Ce sont aussi les seuls qui gagnent en volume (+ 4,9% et + 2,5%), tandis que les bio (près de 280 millions d'euros) enregistrent le plus fort recul en volume :- 10%...