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Cedric
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De nombreux projets se sont montés pour aider les éleveurs à sortir de la guerre des prix avec les distributeurs. Mont Lait, Les 30 fermes de Cant’Avey’Lot, Laitik L’Authentik, Centre Val de Loire, FaireFrance, Equilait 72 et, bien sûr, C’est qui le patron ?! : les initiatives destinées à mieux valoriser la brique de lait se multiplient dans les supermarchés.
Des tentatives pour sortir de la guerre des prix, source de tarifs non rémunérateurs pour les éleveurs laitiers. Le dernier projet en date n’est pas le moins médiatique. Intermarché, après avoir largement communiqué à propos de ses promotions à prix cassés sur les pots de Nutella pour donner l’image d’une enseigne bon marché, a souhaité se refaire une virginité en mettant en avant son engagement auprès d’un groupe d’éleveurs. Sous la marque « Les éleveurs vous disent merci », la brique de lait demi-écrémé est vendue à 0,88 euro, dont la moitié est reversée à l’agriculteur, payé donc 44 centimes le litre.
La laiterie Saint-Père, à Saint-Père-en-Retz (Loire-Atlantique), touche 22,52 % de la somme payée par le consommateur et le distributeur, 21,98 %. Petit détail qui a son importance : ladite laiterie appartient à Intermarché et l’enseigne limite l’offre à 5 millions de litres par an. Cela ne représente qu’une partie de la production des 136 éleveurs qui approvisionnent cette laiterie, mais c’est une manière de donner des gages au gouvernement à l’issue des Etats généraux de l’alimentation.
Beaucoup d’autres marques, elles, s’appuient sur la laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel (LSDH). Sise dans le Loiret, cette société indépendante, dirigée par Emmanuel Vasseneix, a, dès 2012, mis en briques le lait de FaireFrance. Un label lancé par des éleveurs répartis sur tout le territoire et qui avaient choisi de sortir par le haut après avoir bu la tasse à la suite de la crise laitière de 2009...
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Cedric
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La consommation directe de lait liquide continuant de diminuer, c’est la demande croissante d'aliments transformés, tels les pizzas, pâtisseries et autres gâteaux, qui stimule la demande de lait en Europe.
Près de 900 000 tonnes de lait par an sont nécessaires pour satisfaire la demande laitière de l'UE et, alors que les consommateurs boivent moins de lait chaque année. La demande laitière mondiale continue de croître et l'UE devrait fournir près de 30% de l'augmentation de la demande mondiale de lait entier en poudre, de lait écrémé en poudre, de fromage et de beurre. Dominée par la Chine, la demande mondiale verra le commerce mondial augmenter en moyenne de 1 million de tonnes d'équivalent lait par an.
Parallèlement, le commerce mondial du beurre devrait connaître une expansion plus rapide qu'au cours de la dernière décennie, selon les chiffres de l'UE.
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L'European Energy Exchange (EEX) envisage de lancer un contrat à terme Future pour le lait liquide au premier semestre de 2018, sous réserve de l'approbation du Conseil d'échange.
La taille du contrat sera de 25 000 kg et le Future sera réglé sur un indice du lait liquide en cours d'élaboration par EEX.
« Avec l'introduction de contrats à terme sur le lait liquide, nous proposons un outil supplémentaire de couverture des prix directs, en particulier pour les laiteries dont la production n'est pas axée sur le beurre et la poudre ».
Les volumes de négociation des instruments de gestion des risques sur les produits laitiers (beurre, lait écrémé en poudre et poudre de lactosérum) en particulier augmentent de façon continue. À 82 050 tonnes d'équivalent produit (correspondant à 16 410 contrats), EEX a réalisé un nouveau record annuel sur le marché des dérivés pour les produits laitiers. Depuis le début de 2017, 92 700 tonnes ont été échangées, soit plus que toute l'année 2016.
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«Les ventes de laits spécifiques UHT ont progressé de 5,3 % en 2016 par rapport à 2015», a annoncé Emmanuel Vasseneix, vice-président de Syndilait, le 4 mai. Une progression «remarquable», selon lui, sachant que les ventes de lait liquides enregistrent un léger recul en 2016 (- 3,4 %). Les laits spécifiques concernent principalement les laits délactosés (+ 18,8 %), le lait de chèvre (+ 11,7 %), les laits vitaminés (+ 6,8 %) et le lait bio (+ 5 %). Toujours en 2016, les laiteries françaises ont davantage exporté de lait conditionné, principalement vers l’Italie (30 % du total exporté), l’Espagne (20,3 %) et la Chine (19,7 %). Les importations de lait liquides ont également fortement diminué en 2016, passant de 233 Ml à 174 Ml, permettant une hausse du solde de la balance commerciale.
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Cedric
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63% des consommateurs français boivent du lait, ils en consomment 4,5 fois par semaine. Chaque habitant a bu 49 litres de lait en 2016, soit une baisse de 3,4% par rapport à 2015, imputable notamment au repli du petit déjeuner.
Au total, les Français ont acheté environ 2,5 milliards de litres de lait conditionné.
Sans surprise, le lait demi-écrémé remporte le plus de suffrages, représentant 64,2% de la consommation pour les ventes en grandes surfaces, tandis que le lait entier est une deuxième option (5,1%), avant le lait écrémé (4,6%). À noter que le lait frais ne concerne que 2,9% des parts de marché....
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Cedric
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Sodiaal va créer un label de qualité positionné, en matière de prix aux consommateurs, entre le lait conventionnel et le bio. L’ambition est d’avoir d’ici à deux ans au moins 300 Ml répondant à un cahier des charges inspiré de la démarche C’est qui le patron ? ! Il s’agira de lait issu d’exploitations pratiquant le pâturage (au moins 90 j), avec des animaux nourris sans aliment OGM et dans de bonnes conditions de bien-être (travail en cours avec CIWF).
Les exploitations engagées autour des sites Candia, qui développeront une collecte spécifique pour ce lait, toucheront 15 €/ 1 000 l de bonus. Le reste de la plus-value tirée du prix aux consommateurs sera mutualisé sur toute la collecte Sodiaal et redistribué à tous les sociétaires.
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Des lueurs d’espoir s’allument sur le marché du lait liquide. Le consommateur accepte enfin de payer pour avoir des garanties, et l’État s’en mêle. Reste à transformer l’essai pour booster les volumes et le nombre de producteurs bénéficiaires.
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Au Royaume-Uni, les laitiers, se font de plus en plus rares. Face à la concurrence des supermarchés, ces livreurs emblématiques doivent innover pour espérer survivre.
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En 2016, la consommation de lait bio a crû de 5 %, mais souci, la production n’a pas suivi la demande entraînant quasiment une pénurie selon Syndilait (le Syndicat National du Lait de Consommation).
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