Le Gaec du Gologouët est passé d’un système intensif à une conduite très herbagère valorisée par la conversion à l’AB. Une évolution, balisée par de nombreux choix techniques.
Coût alimentaire maîtrisé : « En production laitière, le maïs est plus facile à gérer. Le système herbager est moins sécurisant mentalement : tu es toujours sur le fil, en fonction de la météo, de la pousse…
Parfois, il faut accepter de ne sortir les animaux que deux heures », explique Vincent Daboudet. Mais d’un autre côté, le système économe mis en place a rapidement porté ses fruits. « Sur la période de conversion, en livrant 150 000 L de moins, notre marge lait a pourtant progressé.
Cela s’explique bien sûr grâce à la prime à la conversion de 30 € / 1 000 L, mais aussi par la maîtrise des investissements et un coût alimentaire limité à 31 € / 1 000 L pour un lait payé à 335 € sur 2016 – 2017. »