Il faut valoriser l’origine géographique, restaurer la confiance des consommateurs dans les produits bio en clarifiant les bénéfices et en travaillant l’accessibilité. Les promesses « simples » et accessibles (prix) progressent…
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Lait de Normandie... et d'ailleurs
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La création de la coopérative C’est qui le patron ?! remonte à 2016, en pleine crise du lait en France. Elle permet de rémunérer les producteurs français au juste prix. La démarche s’appuie sur des concertations entre consommateurs et producteurs… « Si la coopérative a le succès qu’elle rencontre aujourd’hui, c’est avant tout grâce à la force collective des consommateurs qui nous soutiennent ! Nous n’avons jamais fait de publicité et n’avons pas de commerciaux, ce qui signifie que tout passe par la force des réseaux de connaissances, et surtout par la motivation à soutenir une démarche engagée. Nous sommes persuadés qu’armés de leur carte bleue, les consommateurs peuvent bel et bien impacter la composition des rayons des enseignes. » « En ce moment, malgré l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat, nous sentons que les ménages sont plus prêts que jamais à soutenir une chaîne de production plus transparente et plus juste. Le conflit ukrainien et l’envolée des prix nous l’ont prouvé, lorsque nous avons décidé de faire passer notre brique de lait de 1,09 à 1,27 euros le litre. Certains redoutaient que les consommateurs ne nous suivent pas, et pourtant, nous avons connu une forte hausse des ventes à ce moment-là ! »
Cedric's insight:
Aujourd’hui, la coopérative compte plus de 14 000 consommateurs sociétaires, qui effectuent régulièrement des visites aux producteurs pour prendre des décisions adaptées à la réalité du terrain…
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Substituts végétaux : les volumes progressent légèrement en 2023, tandis que la plupart des axes de la consommation responsable fléchissent… Le marché reste néanmoins encore petit en France pesant un peu plus d'1/2 milliard et sa croissance valeur est portée par l'inflation…
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Douze éleveurs pour une “Brique Rose”, l’association d’éleveurs et YéO frais se sont rapprochés pour créer une filière de lait responsable en Haute-Garonne, avec le soutien de la Région Occitanie, de Toulouse Métropole et des communautés de communes du Comminges… La Brique Rose est née de ce partenariat : lancée en novembre 2022, du lait 100% local, produit avec du lait de Haute-Garonne, mis en brique à Toulouse et distribué en grande distribution et en restauration collective en Occitanie…
Cedric's insight:
La Brique Rose et Max Havelaar, “mus par des valeurs communes, se sont rapprochés pour faire de la Brique Rose la première brique de lait 100% locale et équitable.”
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Ils ont quitté les industriels en 2016 pour ouvrir leur laiterie indépendante En direct des éleveurs
Il aura fallu un lourd investissement, de quelque 8,5 millions d’euros, pour permettre aux membres de la laiterie, appelée « En direct des éleveurs » installée en Loire-Atlantique, de collecter, transformer et distribuer eux-mêmes le lait issu de leurs fermes, garantissant à chaque éleveur un « revenu minimum net » de 1 700 euros par mois, « hors financement de la laiterie »…
Cedric's insight:
La laiterie a vendu 7,2 millions de litres l’an dernier. Le lait est vendu dans plus de 500 magasins de la grande distribution autour de 1,16€/litre mais la laiterie ne souhaite pas communiquer sur le prix versé aux éleveurs…
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Des tracteurs... aux abords de l’Assemblée nationale. L'APLI (association des producteurs de lait indépendants) est à l'origine du mouvement. «[Le gouvernement] est en train de régler des petites mesures pour essayer de faire plaisir aux agriculteurs, mais le problème est bien plus grave, il est structurel, et c'est un problème de prix», a expliqué Adrien Lefèvre, porte-parole de l'association… Les producteurs dénoncent la concurrence déloyale. «Le problème d'Egalim, c'est que c'est franco-français, il nous faut un Egalim européen. Si on n'a pas ce genre de mesures au moins au niveau européen, on a du lait moins cher en Allemagne qui rentre en France. Donc nous ce qu'on va gagner en plus sur chaque litre de lait, de l'autre côté on va le reperdre en volume parce que c'est la concurrence des pays limitrophes.»…
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"Le Blanc des Pyrénées", une initiative collective née au cœur de la crise laitière, célèbre aujourd’hui l’arrivée de son beurre doux extra fin… Face à une crise qui secouait le monde laitier, 18 éleveurs ont uni leurs forces pour former la SAS Lait Fleurs de Bigorre, avec une promesse : produire un lait UHT sans OGM ni huile de palme, et surtout, 100 % local. La transformation du lait est confiée à l’usine Candia à Lons, garantissant une production efficace et respectueuse des normes élevées.
Cedric's insight:
En chiffres : 18 éleveurs - 1 500 000 litres collectés et transformés par an – 180 points de vente Voir aussi Comment les éleveurs du Blanc des Pyrénées ont fait leur beurre de l'abandon de Danone
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À l’occasion de la sortie du documentaire 🎬 “Nous, consommateurs”, les deux co-initiateurs de la marque reviennent sur sa genèse…
Cedric's insight:
Voir aussi "C'’est qui le patron ?!" : Un film sur 7 années d’aventure
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La marque des consommateurs a été lancée dans l'Ain, en 2016, en pleine crise du lait. À l'origine, une cinquantaine d'exploitations agricoles en difficulté dans la Bresse-Val de Saône, qui rencontrent le fondateur du collectif de consommateurs "Les Gueules Cassées" et décident de créer la marque "C'est Qui le Patron"… Sept ans plus tard, en 2023, la marque des consommateurs fait vivre 340 producteurs de lait en France, et vend 100 millions de litres de lait chaque année. Le film-documentaire "Nous, consommateurs" revient sur cette aventure extraordinaire… Le tarif de la brique de lait : 1,27€ dont 54 cts pour le producteur, est fixé directement par le consommateur. D'une brique de lait estampillée "C'est Qui le Patron", la marque des consommateurs s'est diversifiée au fil des années, et atteint désormais la trentaine de produits en supermarchés (beurre, yaourts, farine, compote, oeufs...)…
Cedric's insight:
voir aussi FaireFrance & CQLP revalorisent le prix aux producteurs
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Et de trois ! Après le blé et les œufs en 2018, La Boulangère poursuit son engagement pour le commerce équitable nord-nord en choisissant de mettre en œuvre un beurre bio équitable et labellisé par Agri-éthique dans trois de ses recettes de viennoiseries bio… Dès avril 2024, la filiale du groupe Norac intégrera ainsi 80 tonnes par an de beurre issues de la laiterie vendéenne de Bellevigny, détenue par Eurial, le pôle laitier du groupe coopératif Agrial. Quarante éleveurs sont intégrés dans cette filière équitable…
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L’association Plein lait yeux anime le lait local à marque Is Here. Une première étape car les vingt-trois producteurs veulent aller plus loin que ce lait UHT et reprendre la main sur le devenir de leur lait… 9 exploitations soit 23 éleveurs se sont lancés dans un projet de produit laitier 100 % local. La brique de lait Plein lait yeux à marque Is Here est née après de deux ans de travail. Ce lait est garanti collecté en Isère par Sodiaal, qui le conditionne en brique de lait UHT dans son usine à Vienne…
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voir aussi FaireFrance & CQLP revalorisent le prix aux producteurs CQLP : “La hausse était inévitable si on veut que le discours reste vrai”
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Les industriels l’ont bien compris : observant les nouvelles demandes des clients, notamment en matière d’impact de leur consommation, les industriels ont développé des produits originaux pour y répondre. Différentes promesses ont émergé ces dernières années, du respect de la vie animale, aux produits « sans »… Prenons le cas du bien-être animal. Cette promesse compte de plus en plus dans le choix des produits alimentaires et cosmétiques proposés par des fabricants et des détaillants. Ainsi, 80% des Français se disent sensibles à la cause animale et 60% affirment avoir une meilleure image des marques qui s’engagent dans cette direction… Pour les seuls produits alimentaires, 29% des Français prennent en compte l’étiquetage concernant le bien-être animal lorsqu’ils font leurs courses. Cet étiquetage spécifique prend en compte 230 critères, pour définir un niveau qui va de A à E. Cette note intègre les conditions de la vie de l’animal, de la naissance aux conditions d’abattage, en passant par l’élevage et le transport. Pour les produits cosmétiques, 62% des Français trouvent important que les produits bénéficient d’un label Cruelty Free (« sans cruauté »)… Plus les promesses sont perçues comme crédibles, plus les consommateurs ont une opinion favorable de cet engagement. Cette bonne opinion sera alors transférée sur le produit considéré et conduira à l’intention d’achat déclarée de ce produit. Les promesses « sans » sont préférées par les consommateurs par rapport à une promesse « avec ». Elles sont mieux perçues par les clients potentiels.
Cedric's insight:
voir aussi Produits sous mentions ou signes de qualité : quel bilan après deux années d’inflation ?
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Parmi toutes les enseignes de grande distribution, seul Carrefour l'a pour l'instant autorisée. Cette nouvelle mention est claire : "Je rémunère au juste prix mon producteur."… Ces étiquettes visent à inciter le consommateur à acheter les produits d'un producteur local et ne sont apposées qu'après accord de ce dernier, lorsqu'il estime être rémunéré de manière adéquate par le supermarché qui vend son produit. L'initiative a été lancée par l'organisation "C'est qui le patron ?!"…
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"En instantané, vous avez la garantie, parce que c'est le producteur qui met l'étiquette, que c'est un prix juste", a expliqué Nicolas Chabanne, son fondateur… Voir aussi Un repère solidaire pour aider encore plus de producteurs !
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Après le lait, les yaourts et desserts, le beurre, la marque des producteurs laitiers bigourdans, Blanc des Pyrénées, poursuit sa diversification et lance son fromage… Le Blanc des Pyrénées a reçu le premier de ses fromages, tout droit sorti de la laiterie du Temple sur Lot dans le Lot et Garonne où était déjà conçu, depuis quelques mois le beurre du Blanc des Pyrénées. "On en a déjà écoulé 2,2T. C'est conforme à nos projections mais sans que l'on ait réellement appuyé la communication, avec le contexte agricole du moment."… La gamme s'élargit encore, avec le dernier né du Blanc des Pyrénées, des tomettes de fromage de vache dont le poids oscille entre 700 et 800 grammes, nourries par plus de 15 litres de lait chacune. "Ce produit est affiné entre 4 et 6 semaines. C'est un fromage crémeux, moelleux, différent de ce qui existe. On ne voulait pas être en concurrence avec la tome des Pyrénées que produisent beaucoup d'éleveurs dans nos vallées. L'idée était de créer un produit à part, complémentaire de l'offre locale, avec un goût pas très prononcé, pour plaire aux petits comme aux grands." La marque a donc élaboré une nouvelle recette, avec la laiterie pour un fromage qui peut aussi se consommer chaud. D'autres déclinaisons du fromage sont d'ailleurs déjà à l'étude…
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Les éleveurs laitiers des Hautes-Pyrénées vendent leur propre production, en limitant les intermédiaires, depuis maintenant six ans. Le coup dur fut l'abandon de la transformation et donc de la filière laitière locale par Danone et son usine de Villecomtal. Mais le Blanc leur a offert une solution puisque désormais la vingtaine de producteurs destinent la totalité de leur production à la marque. La plus-value est répartie entre les éleveurs. Ça rend le prix équitable et, au final, au-dessus de ceux pratiqués par les laiteries. Une partie du lait collecté, non transformée, est revendue à la Sodiaal, dans les Pyrénées-Atlantiques…
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C'est qui le patron ?!, FaireFrance ou encore Les 2 Vaches sont régulièrement montrées en exemple par les éleveurs laitiers. Prix du lait équitable, meilleure transparence des marges et cahiers des charges spécifiques, les enseignes usent de plusieurs stratégies pour gagner le cœur des éleveurs et des consommateurs… • C’est qui le patron ?!, quand les consommateurs fixent le prix… • FaireFrance, l’initiative des producteurs… • Les 2 vaches, une rémunération avantageuse sous condition…
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Cette coopérative pionnière dans le domaine du « lait équitable » a été créé en 2013, pour garantir aux éleveurs un prix juste pour un travail durable. Elle regroupe à ce jour plus de 350 éleveurs dans toute la France… Cette marque a la particularité de rémunérer ses producteurs de lait à hauteur de 56 centimes par litre, contre 42 à 44 centimes pour les autres laiteries. « FaireFrance » a réalisé plus de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023 à travers la vente de brique de lait, de beurre, de crème fraiche et de préparation chocolatée…
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Pour continuer à se développer, la marque vient donc de quitter ses anciens locaux vétustes de Trélon pour s’implanter dans un nouveau bâtiment de 220 m2, comprenant des bureaux, un espace de stockage et un salon d’accueil. Le coût total de cette construction s’élève à 700 000 €…
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Les tenants du libre-échange nous expliquent qu’avec l’inflation, la politique de la montée en gamme n’est plus possible, qu’elle nous a fait perdre notre compétitivité en augmentant les coûts, qu’elle nous fait perdre des parts de marché à l’export et nous entraîne inexorablement vers la perte de notre souveraineté alimentaire, avec ses normes et autres taxes qui entravent le commerce. « Il va falloir assumer la concentration. C'est un des facteurs de la compétitivité à retrouver », déclame Philippe Goetzmann… Sans la compétitivité point de salut ? Et pourtant, la compétitivité, on l’a vue à l’œuvre. En agriculture, ça signifie agrandissement et productivisme. En élevage laitier, c’est la productivité animale, l’augmentation de densité laitière, mais aussi et surtout la productivité du travail, à grands coups d’investissements. Des élevages de 1000 vaches et plus ?! Une course en avant qui ne laisse de place qu’aux meilleurs. Produire du ‘lait minerai’ pour l’industrie et la distribution qui empochent l’essentiel de la valeur ajoutée. Une dépendance accrue au marché mondial… jusqu’aux crises du lait…
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Malgré l’inflation, les ventes de produits laitiers équitables continuent de progresser en magasin. Les consommateurs répondent présent pour soutenir les éleveurs français… 25% de croissance pour les produits laitiers labellisés : Quand les enseignes jouent le jeu et que les producteurs vont à la rencontre des consommateurs, le concept solidaire et durable fait mouche…
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Seuls les produits répondant au référentiel du Commerce équitable peuvent être labellisés : 127 millions d’euros en 2022, pour un équivalent d’environ 98 millions de litres de lait de consommation (CQLP à 85 Ml équivalent lait, FaireFrance 18 millions d’unités en 2023)…
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La fin du contrat avec le géant de l'agroalimentaire a permis aux laitiers de la marque de destiner la totalité de leur production au Blanc des Pyrénées. Davantage de lait et de nouveaux produits : après les yaourts et le fromage blanc, le Blanc lance son beurre et bientôt sa crème fraîche… Un succès commercial : Depuis cinq ans, les briques de ce lait local et solidaire se sont taillées une place de choix auprès des consommateurs. A tel point que la gamme s'est élargie en février avec yaourts et fromage blanc. « On a lancé 6 nouveaux produits en février pour diversifier l'offre, puis 5 autres en avril et encore 4 à la rentrée, pour coller à la demande des clients. »… Mieux, de 150 colis livrés par semaine, la production a doublé à l'été et atteint aujourd'hui régulièrement les 600 colis hebdomadaires, essentiellement dans des points de vente en Hautes-Pyrénées et aux abords du territoire où le lait est collecté dans les 13 fermes associées…
Cedric's insight:
voir aussi Blanc des Pyrénées : une initiative de producteurs pour sauvegarder leur filière laitière
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Une belle occasion pour se réunir avec leurs homologues européens et leurs partenaires historiques. Les 6 marques européennes de lait équitable ont pu échanger sur leurs ambitions futures et les bonnes pratiques... Entre ses 6 marques européennes, il y a un objectif commun très fort : se mobiliser tous ensemble pour des rémunérations qui correspondent au travail fait dans les exploitations. Car oui, la durabilité pour les agriculteurs sera également gage d’une continuité et d’une transmission agricole… Pour célébrer ses 10 ans, FaireFrance a souhaité gâter une fois de plus ses consommateurs en sortant un produit inédit : le lait entier chocolaté…
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Dans son engagement à réduire au maximum son empreinte écologique tout en affirmant son statut de première enseigne française de coffee-shop, Columbus Café & Co a noué un partenariat exclusif avec Candia dans le but de proposer, dans ses 240 coffee-shops, du lait provenant des coopératives françaises Sodiaal, estampillées Bleu-Blanc-Coeur Candia… Dorénavant, Columbus Café & Co approvisionnera ses 240 coffee-shops avec près d’1 million de litres de lait par an. « Cette nouvelle alliance va nous permettre de soutenir les fermes françaises et de proposer des produits laitiers engagés à un prix juste pour les éleveurs. A l’heure où l’inflation nous touche tous, c’est un réel engagement de notre enseigne.»… En optant pour la certification Bleu-Blanc-Cœur, Columbus Café & Co gagne aussi la garantie d’une agriculture vertueuse, grâce à sa filière tracée et mesurée continuant de prouver son impact sur la santé des écosystèmes (de la terre, des animaux et des hommes)…
Cedric's insight:
voir aussi Candia s'allie avec Columbus Café et lance des briques de café
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Après la traite, direction l’usine pour voir la mise en brique du lait avec FaireFrance
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voir aussi L'offre de laits équitables se rationalise Pur Perche : « Pour un vrai verdissement, achetez des produits de bovins qui pâturent » Les ventes de lait "C'est qui le Patron ?!" augmentent encore alors que tout le rayon baisse
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Le lait se vend en rayon autour d'un euro le litre, ce qui laisse aux producteurs un revenu trop faible. Des éleveurs réussissent à se passer des industriels et à se rémunérer à un prix plus juste… Ces dernières années, plusieurs labels de lait équitable ont vu le jour. Ils promettent une meilleure rémunération des éleveurs et de plus en plus de Belges sont convaincus par la démarche. Ces laits engagés coûtent en moyenne environ 20 centimes de plus par litre… "On a calculé. Pour être équitable, pour ne léser personne, il faut 0,5 euro par litre à la ferme pour le lait." La brique de lait demi-écrémé est vendue 1,25 euro en grande surface, 1,40 euro pour le lait entier. 50 centimes vont directement dans la poche des 160 agriculteurs d'une marque de lait équitable. Le reste est pour la marge du distributeur, la TVA et les autres frais.
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