Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Lactalis mise sur le Brésil et son énorme marché

Lactalis mise sur le Brésil et son énorme marché | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Entre le géant français du lait et le Brésil, marché énorme et puissance agricole d'envergure mondiale, le rapprochement paraît logique. "On a encore un potentiel très important de développement."…

Le rachat en 2019 de la coopérative locale d’Itambé (dans l’Etat du Minas Gerais qui domine la production laitière nationale) par sa filiale Lactalis do Brasil, a permis au groupe français de se hisser au premier rang du marché laitier dans le pays, avec un chiffre d'affaires de 2,5 milliards d'euros en 2023. Il y compte désormais 22 sites et 12.000 employés…

Yaourts, petits suisses, briquettes de lait fermenté et "requeijao", fromage frais similaire à de la ricotta, dont les Brésiliens sont friands : ce sont 150 produits qui sortent désormais de l'usine, qui collecte 30 millions de litres de lait par mois…

Implanté depuis 2013 au Brésil, Lactalis s'est aussi positionné dans la production de lait en poudre, de lait condensé et de confiture de lait, "des catégories où Itambé était forte mais où Lactalis était encore absent"…

Les 100 millions d'euros injectés par le groupe pour élargir les capacités de production d'Itambé et développer de nouveaux produits, tels que des boissons protéinées et du fromage tranché sous vide, ont boosté le chiffre d'affaires de la marque brésilienne : celui-ci a doublé depuis l'acquisition, atteignant 900 millions d'euros en 2023…

Cependant, du chemin reste à faire. Lactalis ne détient aujourd'hui que 13% de parts de marché au Brésil. "Notre objectif est d'atteindre les 20% d'ici à 2028 et d'améliorer notre rentabilité via le développement des produits à valeur ajoutée", encore très minoritaires dans le panier des clients…

Le rachat signé en décembre dernier de Dairy Partners America Brasil (DPA), société du groupe alimentaire suisse Nestlé et de la coopérative néo-zélandaise Fonterra et producteur majeur de yaourts au Brésil, s'inscrit dans cette logique…

Si le Brésil, avec ses quelque 200 millions d'habitants, représente un marché à fort potentiel pour Lactalis, le groupe français, qui a enregistré l'an dernier un chiffre d'affaires de 29,5 milliards d'euros au niveau mondial (+4,3 % par rapport à 2022), y fait face à de sérieux défis. Parmi eux, la fragmentation du secteur, le faible niveau technique des éleveurs, les coûts de production élevés et la qualité médiocre du lait, qui impactent le prix des produits laitiers…

Quatrième producteur mondial de lait après avoir cédé il y a deux ans sa troisième place sur le podium occupé par les Etats-Unis, l'Inde et la Chine, le Brésil a d'ailleurs importé 9% du lait consommé sur son territoire l'an dernier, contre 3 à 5% en temps normal. Chez le voisin argentin, la productivité par ferme est de 3.000 litres de lait par jour, contre 100 litres au Brésil.
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Lactalis : Stéphane Travert reçoit le ban et l'arrière-ban laitier

Lactalis : Stéphane Travert reçoit le ban et l'arrière-ban laitier | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le ministre de l'Agriculture tentera ce soir de répondre aux inquiétudes de toute la filière laitière des producteurs aux distributeurs, en passant par les industriels, après l'affaire Lactalis.


Comment éviter que toute la filière laitière ne soit éclaboussée par la découverte de lait infantile contaminé chez le géant Lactalis ?

Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert tentera de répondre aux inquiétudes de tous les acteurs laitiers dans ce sens ce soir en recevant des représentants de l'ensemble de la chaîne laitière. Producteurs, industriels et distributeurs s'interrogent sur les mesures à prendre pour protéger l'ensemble des produits laitiers des retombées du lait infantile contaminé aux salmonelles. Tous craignent pour l'image du lait français dont la « réputation d'excellence dans le monde » ne doit pas pâtir, comme l'a rappelé le ministre de l'Economie Bruno Le Maire vendredi, à l'issue de sa rencontre avec le patron de Lactalis Emmanuel Besnier.

Les enjeux se chiffrent en milliards d'euros et notamment en Chine , où les mamans se sont massivement tournées vers le lait infantile étranger, notamment français, après le scandale du lait chinois mélaminé. Les dirigeants chinois n'ont pas hésité à financer des tours de séchage de lait en France pour exporter vers leur pays et garantir la sécurité sanitaire des biberons.


Bannière France

Les plus grands groupes, Danone numéro un mondial des produits laitiers ultra frais (yaourt), le groupe coopératif Sodiaal , Savencia (Caprice des Dieux ), Bel (Vache qui rit) ...seront présents pour décider avec le ministre des actions à mettre sur pied afin de « défendre la bannière France ».

Les producteurs qui ont traversé des années de crise très profonde due aux excédents de lait dans le monde voient à peine le bout du tunnel avec un retour des prix du lait à 330 euros la tonne, alors qu'il avait chuté à 265 euros au pire moment, très en-dessous de leur coût de production. Ils redoutent une nouvelle baisse des prix par effet ricochet, dit-on dans l'entourage du ministre de l'Agriculture.

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Lait : le géant français Lactalis accusé de fragiliser la filière

Lait : le géant français Lactalis accusé de fragiliser la filière | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les éleveurs vont bloquer le siège du groupe, qui produit les marques Président et Lactel, les 21 et 22 août. Ils lui reprochent de racheter le lait à un prix plus faible que les autres acteurs.

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En Inde, les Français à l'assaut du pays du lait

En Inde, les Français à l'assaut du pays du lait | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Lactalis, Danone, Bel... Les grands groupes français du secteur sont partis à l’assaut du marché indien. Au pays de la vache sacrée, les champions français veulent conquérir un marché laitier en plein essor. Mais, entre les contraintes logistiques et l’État protectionniste, l’aventure est souvent éprouvante…


• 210 millions de tonnes de lait produites en 2020 (contre 140 millions en Europe et 100 millions aux États-Unis)

• 91 millions de producteurs

• 5 % C’est la part du secteur laitier dans le PIB indien, ce qui correspond à un tiers de la valeur ajoutée de l’agriculture.


Au pays de la vache sacrée, la productivité n’est pas encore au rendez-vous, généralement de 6 à 8 litres). Rien de surprenant, quand les éleveurs ne possèdent en moyenne que trois bêtes et conservent jalousement un gros tiers de leur production. Le respect de la chaîne du froid relève trop souvent de la chimère. La qualité du lait et la productivité des vaches doivent grimper en flèche. Ici, les vaches n’ont pas le monopole du lait : elles se partagent équitablement le gâteau avec les bufflonnes d’eau. Ces dernières produisent un lait de moins bonne qualité, mais ont l’avantage de ne pas être sacrées. Ainsi, quand elles arrivent au terme de leur production laitière, elles peuvent être réformées, puis consommées pour leur viande…


« C’est un secteur qui croît d’environ 6 % chaque année. D’ici à 2047, nous espérons atteindre 45 % de la production mondiale, contre 24 % aujourd’hui.» Les champions hexagonaux l’ont bien compris et placent leurs pions. Lactalis multiplie les acquisitions d’acteurs indiens depuis dix ans. Il possède désormais trois marques Tirumula, …), onze usines et figure parmi les acteurs privés de premier plan avec… près de 1,5 % de part de marché. Cette année, Bel lance pour de bon la production de sa fameuse Vache qui rit en partenariat avec un acteur local. Savencia (propriétaire de marques comme Elle & Vire et Tartare) s’est, lui, implanté du côté de Delhi, tandis qu’Andros commercialise sa « Mamie Yova »…


Le Gujarat, un État situé à la frontière sud du Pakistan, l’une des régions agricoles les plus développées du pays. Et plus précisément Anand, "la capitale du lait". C’est ici qu’est née en 1946 la coopérative Amul qui, avec ses 16 % de part de marché, écrase le secteur indien des produits laitiers. Quand la plupart des acteurs restent confinés au niveau régional, Amul, et sa flopée de marques, déverse ses produits dans tout le pays. Amul se veut l’antithèse de la société privée, un modèle qui assure qu’entre «75 et 85 % du prix du produit final revient aux éleveurs». Amul, c’est le bras armé de la politique agricole de l’État, qui distribue de généreuses subventions dans le sillage de programmes de développement ambitieux. Amul, l’héritier de la «révolution blanche» qui, à partir de 1970, a été chargée de conduire le pays vers l’autosuffisance laitière…


L’échec de Danone sur le marché des yaourts revient régulièrement dans les conversations, ses produits ne trouvant pas suffisamment de clients. Les success stories étrangères sont maigres. Les ventes de Lactalis reposent encore à 70% sur ces immanquables poches de lait, un sachet plastique de 500 ml à consommer sous 48 heures. Un produit d'entrée de gamme par excellence, pour lequel la bataille avec les coopératives est particulièrement sanglante. « Ça ne sert à rien d’avoir de la qualité si ce n’est pas ce que le marché veut»…


A côté de ce cœur de modèle low cost assumé, se développent aussi des acteurs privés nationaux aux ambitions gargantuesques. «Nous ciblons le marché des dix prochaines années. Amul se focalise sur le lait, nous nous focalisons sur le produit », selon Milky Mist. Exit les poches de lait en plastique : le Tetra Pak est de mise, tout comme une kyrielle de produits «à valeur ajoutée». Les lignes débitent les yaourts – à boire ou à manger –, ou encore le paneer, un fromage frais assez répandu… «Nous sommes un grand pays, le pouvoir d’achat augmente, les jeunes veulent de la nouveauté : il y a beaucoup de place à prendre». Reste que pour Milky Mist, 70% du chiffre d’affaires sont réalisés dans le sud du pays, la partie la plus riche…


«Le cœur du marché restera le low cost, mais Amul introduit aussi beaucoup de nouveautés. Les habitudes alimentaires changent progressivement, nous accompagnons le mouvement. La prochaine étape sera de démocratiser ces nouveaux produits à valeur ajoutée.»…


Non contentes de devoir jongler avec ces contraintes logistiques, les entreprises tricolores se heurtent également à un État très interventionniste. «Le premier défi est de collecter le lait. Le deuxième, c’est d’être en compétition avec des coopératives sur un marché subventionné»…

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Le gouvernement de Narendra Modi prône le make in India. « Après, le pays est toujours protectionniste en ce qui concerne l’import de produits à faible valeur ajoutée : si quelqu’un peut produire quelque chose ici, nous n’avons aucun intérêt à l’importer. En matière de commodités agricoles, l’inde refuse ainsi d’importer des poudres de lait afin de protéger ses fermiers, qui ont un grand pouvoir politique. »…

voir aussi 2013 : Lactalis met un pied en Inde, premier marché mondial pour le lait
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L’argent du beurre selon Lactalis dans Cash Investigation ce mardi soir

L’argent du beurre selon Lactalis dans Cash Investigation ce mardi soir | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Soyons clairs, on ne découvrira rien sur l’affaire des laits infantiles contaminés. Le reportage sur Lactalis diffusé ce soir a été bouclé début décembre, au moment où le scandale a éclaté. Mais on en apprendra beaucoup sur la mondialisation « qui est au cœur de notre travail », précise Jean-Baptiste Renaud, le réalisateur de l’enquête.
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Filières AOP : “Quelle est la véritable stratégie de Lactalis sur les AOP d’Auvergne ?”

Filières AOP : “Quelle est la véritable stratégie de Lactalis sur les AOP d’Auvergne ?” | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les producteurs interrogatifs et inquiets du décalage de prix pratiqué en 2015 par le groupe industriel Lactalis sur le lait transformé en appellations fromagères auvergnates.

Cedric's insight:
“Nous avons un point d’inquiétude très fort : le décalage de prix appliqué par le groupe Lactalis. Sur le prix de base du lait AOP, la moyenne Lactalis a été de 332 € en 2015, soit 18 € de moins que le leader du marché de l’AOP cantal, Sodiaal. En 2014, le différentiel était de + 6 €/1 000 l pour Lactalis. Ce qui nous inquiète davantage encore, c’est que Lactalis démarre l’année 2016 sur les mêmes bases que 2015. Si cette stratégie était confirmée, cela conduirait à un écart encore plus grand...
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