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Cedric
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En bovins lait, le chargement moyen est de 74 vaches laitières en France contre 82 en moyenne pour les 11 pays, avec un ratio de nombre de vaches sur les surfaces fourragères de 1,47 en France contre 2,05 en moyenne sur les 11 pays d’Europe. Chez nos concurrents, les ratios sont de 1,89 en Allemagne, 2,22 en Irlande et même 3 en Italie. Nous avons le chargement le plus faible des 11 pays avec la part la plus faible d’aliments achetés à l’extérieure de l’exploitation. La ferme moyenne laitière française n'est pas intensive en comparaison avec l’Allemagne ou l’Irlande…
En bovins lait, les exploitations irlandaises ont une SAU de 66 ha avec un troupeau de 92 vaches laitières contre 110 ha pour les exploitations françaises et 74 vaches laitières. Les fermes irlandaises mobilisent 1,8 million de capitaux (dont 1,5 million de capitaux fixes) contre 622 000 en France (dont 433 000 de capitaux fixes). Le revenu net est de 101 000 euros en Irlande contre 60 000 euros en France. Et là-dessus les éleveurs laitiers français vont payer des annuités (avec un taux d’endettement de 51,8% contre 5,5% pour les éleveurs irlandais). Les éleveurs laitiers irlandais vont vivre beaucoup mieux que les éleveurs laitiers français et là on ne parle même pas de prix du lait…
Sur le foncier, les agriculteurs français disposent d'un vrai avantage concurrentiel. Les fermes françaises valent moins cher grâce au fermage. Seules 15% des terres sont en propriété en France, contre 46% en moyenne pour les 11 pays européens. Ainsi la part des terres dans les capitaux fixes en France est en moyenne de 24% contre 71% pour l’ensemble des pays étudiées...
En revanche les fermes françaises sont plus endettées. Le taux moyen d’endettement est de 42,5% contre 11% en moyenne pour les 11 pays européens. Le taux d’endettement dans les exploitations de grandes cultures est de 40%, en bovins viande on est à 34% et en bovins lait à 51%...
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Cedric
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La Commission européenne accorde une extension à la dérogation relative aux nitrates irlandaise relative aux nitrates jusqu'en 2025.
La dérogation permet aux agriculteurs plus intensifs d'opérer à un taux de chargement plus élevé que celui stipulé dans la directive sur les nitrates. Les agriculteurs bénéficiant d'une dérogation peuvent dépasser la limite de 170 kg d'azote des effluents d'élevage par hectare fixée par le Règlement Nitrates, dans la limite de 250 kg N par hectare.
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Cedric
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L'Irlande est le seul État membre avec beaucoup plus de vaches laitières cette année que l'an dernier. Les chiffres obtenus par Eurostat en mai et en juin montrent une augmentation de 2,5% du nombre de vaches laitières irlandaises par rapport au troupeau de l'an dernier. Cela contraste avec une baisse de 1% dans l'ensemble de l'UE.
La baisse est particulièrement nette aux Pays-Bas, avec moins de 50 000 vaches laitières, en lien avec l'obligation de réduire les émissions de phosphates. Le nombre de vaches allemandes a diminué de 1,4% seulement, mais vu la taille du troupeau, cela représente près de 60 000 vaches en moins.
Moins de vaches, mais plus de lait : L'approvisionnement en lait de l'UE devrait progresser de 0,7% cette année, entraîné par l'Irlande, la Pologne et l'Italie, ce qui est plus que la baisse de la production aux Pays-Bas, en Allemagne et en France.
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Les expéditions de beurre vers les marchés internationaux ont grimpé de plus de 50% en 2016, faisant de l'Irlande le plus grand exportateur de beurre de l'UE - qui détrone la France pour la première fois.
Seulement cinq pays représentent 75% du volume total de beurre exporté hors de l'UE. Sans surprise, les États-Unis sont notre plus important marché du beurre, avec un peu moins de 10 400 tonnes exportées à travers l'Atlantique en 2016.
Cela reflète la forte croissance de la marque Kerrygold ces dernières années, ainsi que la consommation croissante de beurre par les consommateurs américains.
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En Irlande, pays qui a le plus fortement augmenté sa production laitière depuis la fin des quotas laitiers, le prix du lait payé aux producteurs tombe à 223 €/t en avril 2016 selon l’observatoire européen des marchés laitiers. En France, il chute aussi, à 274,8 €/t en avril.
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En Irlande, le coût de production de la tonne de lait est le plus faible des pays occidentaux de l’Union européenne....
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Ornua, le plus grand exportateur d'Irlande de produits laitiers, estime que son accès au marché du Royaume-Uni ne sera pas atteint en cas d'une sortie britannique de l'Union européenne.
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Selon la Commission européenne, en septembre le prix du lait dépasse désormais 600 €/t dans trois Etats membres de l’UE importants producteurs de lait : la Belgique (629,9 €/t), les Pays-Bas (612,50 €/t) et l’Irlande (605 €/t)…
Il s’inscrit entre 500 et 600 €/t au Danemark (589 €/t), en Allemagne (561,9 €/t), en Italie (509,8 €/t), en Autriche (544 €/t), en Pologne (511,3 €/t), en Finlande (505 €/t) ou en Suède (533,7 €/t)…
L’Espagne fait jeu égal avec la France (462,1 €/t) tandis que le Portugal (404,9 €/t) ferme la marche…
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Les plafonds d’azote organique portés depuis le début des années 2000 jusqu'à 250 kg/ha dans certains pays, dont les Pays-Bas en particulier, puis en 2014 en Irlande, ont incité leurs éleveurs à produire toujours plus à moindres coûts tout en restant compétitifs. Or le prix du lait déclinait...
d'après une étude Idele : Filière laitière aux Pays-Bas : hyper-compétitivité ou dumping environnemental ?
sur http://idele.fr/agenda/evenements-idele-et-partenaires/publication/idelesolr/recommends/filiere-laitiere-aux-pays-bas-hyper-competitivite-ou-dumping-environnemental.html Examen des conditions qui ont permis la très forte expansion du secteur laitier aux Pays-Bas, en analysant les raisons de sa compétitivité indéniable et les avantages tirés d’un non-respect des obligations réglementaires en matière d’environnement.
Contrairement aux mesures de réduction volontaire qui auront plus d’impact sur les exploitations/zones les moins compétitives, la réglementation environnementale concerne les zones les plus denses et peut contrôler l’effet des économies d’agglomération, puissantes en production laitière.
Une voie possible de régulation en l’absence de tout consensus entre pays européens sur la prévention des crises et la "gestion des marchés" ?
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Le PPI est passé de 106,8% pour le mois de mai à 110% en juin, un saut de 3,2 points de pourcentage; Il s'agit de la deuxième augmentation de prix consécutive par rapport à la valeur d'avril de 105%.
Avant cela, le PPI 2017 était resté relativement statique, commençant l'année à 105,4% avant de diminuer à 105% en avril. L'indice de juin est la valeur la plus élevée depuis septembre 2014.
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La production laitière d'octobre pour 2016 est de 4,3% inférieure au chiffre correspondant de 2015. De janvier à octobre, la production de lait a augmenté de 5,2%, à 6 173 millions de litres, par rapport à la même période l'année dernière.
Au niveau de l'UE, les derniers chiffres de l'Observatoire européen du marché du lait (MMO) montrent que les collectes de lait de l'UE ont diminué de 3% en septembre 2016 par rapport à septembre 2015. C'est le quatrième mois d'affilée que la production laitière de l'UE a chuté après les chutes en juin (2,3%), juillet (1,4%) et août (1,9%).
Pour la période de janvier à septembre, la production laitière dans l'UE a augmenté de 1,5% par rapport à la même période l'année dernière.
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Un nouveau programme d'aide laitière est actuellement examiné par la Commission européenne et sera présenté aux ministres de l'Agriculture de l'UE en Juillet. Un nombre significatif d'États souhaite qu’il soit associé à des réductions de production de lait, ce qui hérisse les éleveurs irlandais.
L'IFA appelle le ministre de l'Agriculture Michael Creed à résister à toute conditionnalité des aides, notamment liées à la nécessité de réduire la production, rappelant que les conséquences du Brexit peuvent avoir un impact inédit sur le secteur laitier irlandais.
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Malgré la baisse des prix du lait en 2015, la suppression des quotas laitiers a vu une augmentation de la production de lait irlandaise de plus de 10%. Elle a été obtenue par une augmentation du nombre de vaches de plus de 5% associée à la hausse des rendements laitiers. La collecte de lait de l'UE a augmenté de 7,4% en Janvier Février 2016 (+ 1,7 million de t), dont une partie liée à la journée bissextile. En 2016, la Commission prévoit que les livraisons de l'UE pourraient croître d'environ 2 millions de tonnes. Alors qu’une croissance limitée est attendue en France, où les coopératives et les entreprises laitières limitent les incitations, des augmentations significatives sont attendues en Irlande, aux Pays-Bas et au Danemark. Des livraisons plus élevées pourraient également avoir lieu au Royaume-Uni, alors que seule une expansion limitée est attendue en Allemagne. Contrairement à cette tendance, la Commission dit que la partie orientale de l'UE pourrait connaître une stabilisation des livraisons, en particulier compte tenu de l'évolution des troupeaux en Pologne, Hongrie, Slovaquie et dans les pays baltes.
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L’Irlande ne soutiendra pas la proposition française visant à inciter les agriculteurs à produire moins de lait, jugée comme un «pas en arrière», à la réunion du Conseil des ministres de l'Agriculture à Bruxelles. Selon un communiqué du ministère de l'Agriculture, la position de l'Irlande est que «la régulation de l'offre» en période de ralentissement des prix n’est pas la «réponse appropriée», car elle ne permet pas à nos agriculteurs et aux entreprises de bénéficier du marché lorsqu’il est favorable. L'UE doit se concentrer sur les «outils de soutien du marché» disponibles qui peuvent aider à soutenir les producteurs en période de baisse des prix..
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Selon les statistiques de l'Observatoire du marché du lait, l'Irlande a offert 170t de lait écrémé en poudre à l'intervention publique de l'UE la semaine dernière, pour la première fois depuis début Octobre. Depuis sa première utilisation du mécanisme en Septembre 2015, l'Irlande a offert plus de 2 000 t de lait écrémé en poudre à l'intervention publique. La semaine dernière, l'utilisation de l'intervention par les Etats membres de l'UE a presque doublé à plus de 6 300 t.
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