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Cedric
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Entamé en mai 2022, le ralentissement des prix à la production des produits agricoles se poursuit à l’automne : + 13,3 % sur un an en novembre, après + 16,8 % en octobre et + 19,7 % en septembre… Le ralentissement de la demande mondiale dû aux tensions inflationnistes et aux confinements en Chine fait pression à la baisse sur les prix…
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En mai 2022, la hausse du prix d’achat des intrants s’est poursuivie, avec une hausse de 30,1% après 29,4% en avril et 28,9% en mai, selon une note de conjoncture d’Agreste. Les exploitations laitières enregistrent une hausse moyenne du prix des intrants de +26,7% sur un an, notamment en raison de l’envolée des prix des engrais (+108,3%) et de l’énergie (+47,2%).
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En mars 2022, la hausse du prix d’achat des intrants s’amplifie (+7,9% par rapport à février). En glissement annuel, le prix des intrants accélère, avec une hausse de 28,5% en mars, après 20,7% en février et 20,9% en janvier, atteignant ainsi « un nouveau record »… Le prix des aliments pour animaux augmente (+3,8% par rapport à février), et reste nettement supérieur à celui de mars 2021 (+17,7%, aliments pour VL de 17,2%). Le prix de l’énergie et des lubrifiants est en très forte hausse sur un mois (+27,2%) ainsi que sur un an (+68%). Le prix des engrais et des amendements atteint un niveau record, en doublant par rapport à mars 2021 (et en hausse de 13,5% par rapport au mois précédent)…
La flambée des prix des concentrés, des engrais ainsi que de l’énergie pourraitentraîner une hausse des charges allant, pour une exploitation moyenne, jusqu’à 61 euros pour 1 000 litres, calcule l’Idele...
Via IDELE Institut de l'Elevage
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Cedric
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Si l’actuelle envolée des cours s’explique bien sûr par la guerre en Ukraine, elle reflète aussi la financiarisation croissante et la complète dérégulation de ces marchés, commencée il y a quarante ans. Avec en leur cœur des entreprises de courtage aussi puissantes qu’opaques.
Le prix du pétrole multiplié par quatre en deux ans, celui du gaz par dix sur la même période, le blé par deux et demi… Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février, les prix des matières premières flambent à une vitesse record et le monde se découvre une nouvelle fois à la merci de leurs vastes oscillations. Le choc se ressent partout, à commencer par les factures d’électricité et de gaz. La croissance mondiale devrait être réduite d’au moins un point, peut-être plus, et il est même question d’une récession pour 2023…
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En janvier (avant même la guerre en Ukraine), le prix d’achat moyen des intrants avait à nouveau progressé de 2,3 % sur un mois et de 20,6 % sur un an. Le renchérissement moyen varie selon l’orientation technico-économique des exploitations (Otex) : + 11,8 % en cultures permanentes, + 16,1 % en élevage hors sol, + 16,9 % en élevage herbivore, + 26,8 % en grandes cultures…
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En août 2022, le prix des intrants baisse très légèrement sur un mois
Après avoir baissé entre février 2019 et septembre 2020, le prix des engrais et des amendements s’est fortement redressé jusqu’en avril 2022, puis a baissé légèrement. En août 2022, il repart à la hausse. Sur un an, il reste en forte hausse avec+84,8% par rapport à août 2021. Le prix de l’énergie et des lubrifiants continue de baisser sur un mois (-4,4%) mais reste en forte hausse sur un an (+42,4%). En août 2022, le prix des aliments pour animaux augmente légèrement (+0,2% par rapport à juin), et reste à un niveau nettement supérieur à celui d’août 2021 (+29,6%).
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Selon deux niveaux d'hypothèses de prix retenus par l'Institut de l'Elevage, l’impact des achats d'aliments et de carburants sur le coût de production du lait bio de plaine en 2022 pourrait se situer entre +10 €/1000 l et +35 €/1000 l.
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Pour l’instant, la hausse des produits lait, viande et cultures compense l’augmentation des charges pour la ferme bretonne moyenne…
Le service économique Innoval a réalisé des simulations sur la ferme moyenne bretonne, pour un élevage plus intensif et un plus extensif. Avec l’idée de pouvoir adapter sa stratégie…
« Pour un élevage moyen de 80 vaches (640 000 l, 1,65 UGB/ha SFP) sur 100 ha, avec 2 UTH, et un objectif de 121 000 € d’EBE (60 500 €/UTH), les charges opérationnelles augmentent de 20 % avec un surcoût de 46 % sur le coût alimentaire (aliments achetés + engrais SFP). Le prix du GNR est doublé. La marge brute des céréales est améliorée malgré le prix de la fertilisation grâce à l’évolution des prix de vente. En partant sur un prix du lait moyen payé à 390 € (au lieu de 367 € l’an passé), nous sommes sur une marge équivalente. La hausse des produits (lait, réformes, veaux, génisses) compense celles des intrants. »
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La forte hausse des prix des matières premières tout au long de l’année 2021 et début 2022 s’est transformée en véritable flambée au lendemain de l’invasion russe de l’Ukraine. La présente note vise à évaluer l’impact de la hausse des coûts sur 3 postes particuliers : aliments achetés ; carburant et travaux par tiers ; engrais de synthèse sur les différents systèmes d’élevage ruminant…
Face à la volatilité des marchés, nous avons choisi de construire 2 jeux d’hypothèses de prix et d’en calculer l’impact toutes choses égales par ailleurs sur les élevages spécialisés : bovins lait ; bovins viande ; ovins viande ; ovins lait et caprins, au sein de l’échantillon des élevages suivis dans le Réseau INOSYS. Rappelons à ce sujet que cet échantillon est construit pour sélectionner des fermes aux performances technico-économiques bien supérieures à la moyenne des fermes françaises…
Ces impacts sont établis en € par 1000 l de lait ou par kg de viande. Ils sont aussi comparés aux revenus par UMO estimés en 2021. Enfin, pour faciliter les calculs selon les variations ultérieures des cours des matières premières, ils sont exprimés relativement à une variation de 10 cts/l de GNR, ou de 100 € par tonne d’aliment acheté ou d’engrais azoté….
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Cedric
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Eviter un dérapage des coûts alimentaires…
La brutale flambée des coûts renforce la compétition entre la production de grains en l’élevage en France et en UE. Quelles perspectives sur ces marchés et les produits laitiers ? Quelle inflation alimentaire ? Quels leviers d’adaptation pour les éleveurs et les filières ? …
Ce dossier met en avant les leviers d’adaptation possibles, en appelant à supprimer le gaspillage et en misant sur les fourrages. Il rappelle aussi les bienfaits d’une plus grande autonomie en protéines…
• Crise Russo-Ukrainienne : impacts sur les marchés des matières premières pour les filières animales
• La guerre en Ukraine : quels possibles impacts sur les filières ruminants ?
• En bovins lait, des solutions pour maîtriser son coût alimentaire
• En ovins viande, garder le cap malgré le prix des aliments
• En élevage caprin, des solutions pour maîtriser son coût alimentaire
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Cedric
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En février 2022, l’indice des prix à la consommation (IPC) augmente de 0,8 % sur un mois, après +0,3 % en janvier. Les prix de l’énergie accélèrent (+3,6 % après +2,9 %) dans le sillage de ceux des produits pétroliers (+5,6 % après +4,9 %). La hausse des prix des services s’accentue (+0,5 % après +0,3 %). Les prix des produits manufacturés rebondissent (+0,6 % après −1,0 %) en lien avec la fin des soldes d’hiver. Ceux de l’alimentation (+0,3 % après +0,6 %) et du tabac (+0,1 % après +0,2 %) ralentissent.
Corrigés des variations saisonnières, les prix à la consommation sont en hausse de 0,7 %, après +0,6 % en janvier. Sur un an, les prix à la consommation augmentent de 3,6 %, après +2,9 % en janvier. Cette hausse de l’inflation résulte de l’accélération des prix de l’énergie (+21,1 % après +19,9 %), des services (+2,2 % après +2,0 %), des produits manufacturés (+2,2 % après +0,6 %) et de l’alimentation (+2,1 % après +1,5 %). La légère baisse des prix du tabac sur un an est de même ampleur qu’en janvier (−0,1 %).
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