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Exploitations plus grandes, pauvreté élevée et poussée du bio… Ce qu'il faut retenir du nouveau panorama de l'agriculture française dévoilé par l'Insee…
• L’agriculture conventionnelle rémunère plus que la bio
• Un taux de pauvreté élevé sur les petites exploitations
• Des exploitations moins nombreuses, mais plus grandes
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Après deux années de hausse, la valeur ajoutée brute de la branche agricole est en baisse de 5,3%. Si la valeur de la production céréalière chute fortement, celle de la production animale augmente, en lien avec une nouvelle contraction de l’offre…
En 2023, la production animale hors subventions reculerait de 2,5% en volume. La baisse serait de 4,8% pour les bovins et 6,8% pour les veaux. La production laitière diminue d’environ 1,2%. Cette contraction de l’offre contribue à une hausse des prix, avec une valeur qui progresse au global de 5,2% sur les produits animaux (+ 4,1% pour le bétail, + 5,8% pour le lait).
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Les prix dans l'alimentaire (+15,5%) devraient grimper trois fois plus vite que l'indice général des prix à la consommation (5,4%) jusqu'en juin, selon la dernière prévision de l'Insee. Pour la deuxième partie de l'année, les statisticiens restent prudents sur leurs projections…
L'inflation a complètement changé de composition depuis plusieurs trimestres. Après avoir nettement contribué à la fièvre des prix, l'énergie marque le pas. En revanche, l'alimentaire et les services ont pris le relais dans l'indice général…
La demande, traditionnel moteur de l'économie hexagonale, continue de souffrir. L'envolée des prix depuis l'éclatement de la guerre en Ukraine a plombé la consommation des ménages. Obligés de se serrer la ceinture, les Français ont réduit leur volume d'achats mais aussi la qualité des produits. Dans l'alimentaire, la chute est particulièrement spectaculaire (-9% entre mars 2022 et mars 2023)…
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Fin 2020, en France, 427 000 personnes exercent une activité non salariée dans l’agriculture, la sylviculture ou les services d’aménagement paysager, soit près de 5 000 de moins qu’un an auparavant (– 1,1 %)…
Une personne sur cinq bénéficie du régime du micro-bénéfice agricole, avec un revenu moyen de 610 euros par mois en 2020 (y compris déficits). Les autres personnes sont imposées au régime réel ; leur nombre diminue en 2020 (− 1,6 %), et ce dans presque toutes les filières agricoles…
En 2020, les non-salariés imposés au régime réel retirent 1 690 euros en moyenne par mois de leur activité, 17,1 % d’entre eux déclarant un revenu nul ou déficitaire…
Dans la production agricole, les revenus varient fortement d’une année sur l’autre, en raison des fluctuations des prix, des aléas climatiques qui pèsent sur les récoltes, et des aléas épizootiques qui pèsent sur les cheptels. Les revenus continuent de baisser en 2020 (– 6,0 %, après – 2,3 % en 2019), alors qu’ils avaient fortement augmenté les deux années précédentes (+ 10,0 % en 2017 et + 27,9 % en 2018)…
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Sur un an, selon l’estimation provisoire réalisée en fin de mois, les prix à la consommation augmenteraient de 4,5 % en mars 2022, après +3,6 % le mois précédent…
Cette hausse marquée de l’inflation résulterait d’une accélération des prix de l’énergie, de l’alimentation et, dans une moindre mesure, des services. Les prix des produits manufacturés ralentiraient légèrement. La baisse des prix du tabac sur un an serait de même ampleur qu’en février…
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Cedric
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Légère hausse des prix d'achat des moyens de production sur un mois : Les prix des consommations intermédiaires accélèrent (+0,5 % en septembre après +0,2 % en août). Ils excèdent de 1,1 % leur niveau de septembre 2016. Cette nouvelle hausse provient surtout des prix de l'énergie (+3,1 % sur un mois) et des engrais et amendements (+1,3 %). En revanche, le prix des aliments pour animaux baisse de nouveau (−0,5 %). Les prix des biens d'investissement sont quasi stables sur un mois (+0,1 %) et augmentent de 2,1 % sur un an.
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En moyenne, entre 2010 et 2015, le patrimoine brut des ménages d’agriculteurs est passé de 846 000 € à 1 040 000 €, soit 23% de plus en 5 ans, selon l’Insee. À l’inverse, les 10 % des agriculteurs les plus modestes voient leur situation s’aggraver avec une chute de 22 % de leur patrimoine !
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Les prix du lait de vache reculent sur un mois (‑3,2%, après +1,1% en novembre). Ils continuent de baisser sur un an (‑4,4%, après ‑4,0%). Ils se situent nettement au-dessus de leur niveau de décembre 2019 (+23,4%)…
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En 2022, les récoltes de céréales et d’oléagineux ne sont pas affectées par les vagues de chaleur estivales et la sécheresse contrairement aux cultures de printemps dont les rendements fléchissent. La production laitière se stabilise. Les prix des produits agricoles augmentent fortement en raison du manque de disponibilités et du contexte géopolitique…
La hausse des charges est contenue malgré la flambée des prix des engrais et aliments pour animaux. Comme au niveau national, le résultat de la branche agricole normande devrait croître en 2022 pour la deuxième année consécutive...
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Ce n'est pas une surprise quand on sait que les ventes en volumes marquent le pas. Toutefois, c'est l'ampleur de la baisse qui est historique : cela n'était pas arrivé depuis 1960. Les produits alimentaires sont les plus touchés par l'inflation, +13,2% sur un an en janvier 2023. D'ailleurs, sur un an, selon l’estimation provisoire réalisée par l'Insee, les prix à la consommation augmenteraient de 6% en janvier 2023, après +5,9% le mois précédent…
Sur le quatrième trimestre 2022, la consommation des ménages se replie nettement, à - 0,9% après +0,5%, selon les premières estimations de l'Insee. "Les achats de biens par les ménages baissent fortement (-1,9 % après -0,5 %). En particulier, la consommation alimentaire recule pour le quatrième trimestre consécutif (-2,8 % après -1,2 %).
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Selon les chiffres de l'Insee publiés ce vendredi, le PIB en France a stagné au premier trimestre avec une croissance nulle à 0%. L'inflation poursuit sa hausse en avril (4,8%). Ce sont les conséquences du recul de la consommation des ménages, sur fond d'inflation et de guerre en Ukraine…
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En février 2022, l’indice des prix à la consommation (IPC) augmente de 0,8 % sur un mois, après +0,3 % en janvier. Les prix de l’énergie accélèrent (+3,6 % après +2,9 %) dans le sillage de ceux des produits pétroliers (+5,6 % après +4,9 %). La hausse des prix des services s’accentue (+0,5 % après +0,3 %). Les prix des produits manufacturés rebondissent (+0,6 % après −1,0 %) en lien avec la fin des soldes d’hiver. Ceux de l’alimentation (+0,3 % après +0,6 %) et du tabac (+0,1 % après +0,2 %) ralentissent.
Corrigés des variations saisonnières, les prix à la consommation sont en hausse de 0,7 %, après +0,6 % en janvier. Sur un an, les prix à la consommation augmentent de 3,6 %, après +2,9 % en janvier. Cette hausse de l’inflation résulte de l’accélération des prix de l’énergie (+21,1 % après +19,9 %), des services (+2,2 % après +2,0 %), des produits manufacturés (+2,2 % après +0,6 %) et de l’alimentation (+2,1 % après +1,5 %). La légère baisse des prix du tabac sur un an est de même ampleur qu’en janvier (−0,1 %).
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Des élevages moins intensifs pour la production biologique de lait de vache Les élevages spécialisés dans la production biologique de lait de vache présentent généralement une productivité moyenne par animal plus faible, inférieure de 20 % à 25 % à la productivité des élevages conventionnels, principalement en raison d’un recours moins important aux aliments concentrés et au maïs ensilage dans l’alimentation des animaux et du choix de races plus rustiques (également plus résistantes aux maladies et s’adaptant plus facilement aux milieux naturels).
En 2013, le prix du lait biologique était supérieur de 18 % en moyenne au prix du lait conventionnel, ce qui était cependant insuffisant pour compenser le différentiel de productivité1 : les élevages biologiques ont donc réalisé en moyenne un chiffre d’affaires par vache inférieur de 10 % à celui des élevages conventionnels, de l’ordre de 3 400 euros par vache.
En revanche, le niveau plus faible (– 20 %) des charges externes (achats d’aliments, frais vétérinaires, etc.), qui s’élèvent à 2 200 euros par vache dans les exploitations bio, permet de compenser la différence de chiffre d’affaires. En effet, en agriculture biologique, 60 % de l’alimentation doit être constituée de fourrages grossiers (herbes des prairies ou fourrages annuels) et 60 % de l’alimentation doit provenir de l’exploitation (ou d’exploitations bio de la même région) : les élevages bio utilisent donc davantage de surface herbagère par animal (1,6 hectare par vache contre 1,2 hectare en conventionnel) et achètent de fait moins d’aliments concentrés.
Ainsi, l’EBE par vache des producteurs de lait de vache biologique est en moyenne supérieur de près de 20 % à celui des éleveurs conventionnels, en partie soutenu par les aides spécifiques à l’agriculture biologique
A retrouver sur https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/3280932/Enviro17c_D2_Agriculture-bio.pdf
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En février 2017, les prix des produits agricoles augmentent de 9,2 % sur un an. Le prix du lait de vache continue de se raffermir (+5,9 % de novembre à janvier) en raison de la vigueur de la demande chinoise de produits laitiers tandis que la production des principales zones exportatrices (Amérique du Sud, Océanie et Europe) diminue.
En février 2017, les prix des consommations intermédiaires augmentent de nouveau (+0,5 % après +0,6 %), tirés par la hausse des prix des engrais (+1,8 %) et des aliments pour animaux (+0,7 %). Sur un an, les prix des intrants augmentent de 1,4 %, surtout du fait de l'envolée du prix de l'énergie (+23,0 %) tandis que ceux des engrais baissent (−7,1 %). En février, les prix des biens d'investissement s'élèvent de 0,2 % sur un mois et de 1,1 % sur un an.
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