Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Face à l'inflation, comment aider la montée en gamme ?

Face à l'inflation, comment aider la montée en gamme ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Démontrer à nouveau sa valeur ajoutée : Tout n'est pas qu'une question de prix. Un produit haut de gamme peut ne pas souffrir d'une chute des ventes si le consentement à payer du consommateur demeure. Mais force est de constater que « les produits laitiers bio et AOP ont atteint un seuil de prix psychologique ». Le bio et les AOP auront besoin que les consommateurs retrouvent du pouvoir d'achat…


Segmenter à partir du consommateur : Partir d'une meilleure connaissance des attentes des consommateurs et créer des liens avec eux. Pour qu'une segmentation fonctionne, il faut qu'elle soit construite avec le consommateur et que les clients acceptent de payer le travail sur le cahier des charges. C'est-à-dire que le cahier des charges soit clair et engageant. « Avec le lait qui est pourtant un produit du quotidien, nous avons réussi sa segmentation en laits locaux, santé (Bleu Blanc Cœur), qui garantissent la rémunération des éleveurs, non OGM, bio…

Cedric's insight:
Les produits laitiers bio ont vécu une forte chute de leur consommation en 2022. Elle se poursuit au premier semestre 2023, alors que pour les produits laitiers non bio, les ventes ne reculent plus. Le lait de consommation accuse ainsi une baisse de 8% en 2022 par rapport à 2021 et de 10% au 1er semestre 2023 comparé au 1er semestre 2022…

Les produits laitiers AOP ont eux aussi accusé un recul de leurs ventes en grande distribution. Par exemple, pour les pâtes pressées cuites : -2,2% sur janvier-avril 2023, comparé à la même période 2022. Et -7,1% pour les pâtes pressées non cuites…

voir aussi La segmentation à l’heure de l’inflation
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La segmentation à l’heure de l’inflation

La segmentation à l’heure de l’inflation | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Près d’une exploitation agricole sur quatre vend en circuit court. 22% de la collecte laitière française fait l’objet d’une segmentation amont, en développement depuis les crises laitières de 2009 et 2015…


• Avec l’inflation, la revanche des marques distributeurs

• Comment faire un prix différencié acceptable par le consommateur ?

• L’industrie et l’agriculture peuvent-elles marcher sur 2 jambes ? poursuivre 2 directions, 2 objectifs opposés ?


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La segmentation face au choc de l’inflation : regards croisés sur les filières lait et vin

 

Cedric's insight:
Voir aussi Olivier Dauvers : "Ré-enchanter le vin : quelles évolutions de l'offre vin pour s'adapter aux nouvelles tendances de consommation ?"
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Fiche Filarmoni : Segmentation/démarcation dans la filière lait de vache

Fiche Filarmoni : Segmentation/démarcation dans la filière lait de vache | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Quel devenir pour la segmentation dans la filière laitière ? Après les produits bios, la déconsommation va-t-elle aussi affecter les fromages AOP plus chers que les fromages conventionnels, les produits démarqués hors SIQO ou les produits fermiers vendus en direct ? de même quelles conséquences sur la demande et l’offre de produits laitiers à démarcation retardée comme les ultra-frais et les spécialitésfromagères ?
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Consommation : Valeur ajoutée, segmentation et coûts de production

Consommation : Valeur ajoutée, segmentation et coûts de production | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
La chaîne de valeur de la GMS est simple, revendre à marge faible des produits achetés auprès d’industriels, sans transformation. A l’inverse, la restauration apporte une forte valeur ajoutée de transformation en cuisine. Si bien qu’un euro de restauration n’a pas du tout la même valeur agricole qu’un euro de distribution…

La guerre des prix a permis une montée en gamme des produits. Le retour de l’inflation le confirme par la descente en gamme de la consommation. L’alimentation se polarise vers le haut et le bas de gamme : haute valeur ajoutée pour une part limitée de la population, sous forte contrainte de prix pour les autres. La consommation du passé ressemblait à un ballon de rugby où le milieu de gamme faisait la masse, ce ballon se transforme en sablier avec une entrée de gamme pauvre à fort volume et le haut de gamme valorisé par des volumes limités…

La montée en gamme a augmenté les coûts sans créer assez de valeur. La création de valeur est liée au consentement à payer du client, et non aux coûts de production. D’un côté, une forte montée en gamme d’un marché qui se fragmente, se complexifie et renchérit ses coûts ; de l’autre, le développement effréné du discount en GMS ou du snacking en restauration…

Dans un marché qui s’oriente vers une forme de sablier, il s’agirait de traiter les 2 pôles, sauf à abandonner les marchés de commodités à l’importation. Or ce sont eux qui font le volume et écrasent donc les coûts structurels. La montée en gamme était l’échappatoire au débat sur la réalité des coûts de production. Une révision complète de la doctrine s’impose, qui doit substituer la compétitivité à la montée en gamme…
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voir aussi Olivier Dauvers : "Ré-enchanter le vin : quelles évolutions de l'offre vin pour s'adapter aux nouvelles tendances de consommation ?"
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La segmentation face au choc de l’inflation : regards croisés sur les filières lait et vin

Conférence au Space Jeudi 14 septembre - salle 1 espace Région 10h30 à 12h


Voir aussi Olivier Dauvers : "Ré-enchanter le vin : quelles évolutions de l'offre vin pour s'adapter aux nouvelles tendances de consommation ?"



Cedric's insight:
« Le marché et le consommateur sont votre censeur. Votre produit n’est pas essentiel ou indispensable, votre produit est comme les autres, une victime potentielle des arbitrages de la consommation. Il faut accepter les codes de la consommation, l’avis du client. »

« La valorisation est un poison à long terme, parce qu’elle masque la déconsommation. Qui connait les appellations et les comprend ? Il faut arrêter avec la complexité, faisons l’éloge de la simplicité. Si on ne connait pas le produit, on ne le consomme pas. La marque est plus importante (plus simple) que l’appellation : c’est la clé d’entrée.

« L’offre est pléthorique, élitiste et impénétrable. Il faut réduire, désacraliser, expliquer, enrichir. Réduire l’offre en rayons, sortir de l’étiquette à la française : simplifier pour que le consommateur rentre dans le produit, rapprocher le produit du consommateur : séduire avec l’étiquette, changer de style, réinventer les clés d’entrée du rayon… »
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