L'industrie agroalimentaire sera-t-elle encore résiliente face au "tsunami" des hausses de coûts de production ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« Produire devient presque un combat », a introduit Jean-Philippe André, président de l'Ania, en dressant un constat de la situation, entre les coûts des matières premières agricoles qui ne cessent d'augmenter +29% cette année vs +2,2% sur 2019-2020, ceux des emballages +26% depuis janvier 2022 vs +2,8% et celui de l'énergie 57% vs +2,2%…


Les Français commencent à réaliser des arbitrages. D'ailleurs, l'Ania travaille à cette problématique d'élasticité au prix, de valeur nominale avec Nielsen IQ. Un camembert vendu 1,50 €, 1,75 €. Si le prix passait la barre des 2 euros, le consommateur s'en détournerait-il ? Tous les produits ne sont pas égaux par rapport à l'élasticité au prix…


La moitié des entreprises qui ont commencé les négociations en mars ne les ont pas encore finalisées. On est en septembre ! Les industriels ont besoin d'environ 7%. Celles qui ont signé atteignent 3,5% environ. « Et les négociations 2023 vont relever du sacerdoce. Nous n'en sommes pas à augmenter nos marges, nous voulons les défendre, nous avons des objectifs limités en ce moment. »…