Lait de Normandie... et d'ailleurs
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[Podcast] Industriels et grandes enseignes : le bras de fer

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Le marché agro-alimentaire en France est un secteur particulièrement divers et conflictuel : les géants côtoient les entreprises familiales…


"En France, il y a environ 17 000 industries agro-alimentaires, 90% de ces industries sont des PME/PMI, donc des entreprises de moins de 250 salariés et de moins de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires, cela montre bien la fragilité de ce tissu. Par ailleurs, 496 000 agriculteurs vendent leur production aux 17 000 industriels, qui vendent eux-mêmes leur produit à huit distributeurs. Le distributeur est donc dans une position favorable : tout le monde veut lui vendre, tout le monde veut lui acheter."…


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Inflation : commerçants et industriels s’accusent mutuellement de faire monter les prix

Inflation : commerçants et industriels s’accusent mutuellement de faire monter les prix | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’inflation fait monter les prix. Industriels et commerçants s’accusent mutuellement d’en être la source en augmentant leurs marges respectives. Un renvoi de responsabilité qui ne trompe personne…


Chacun cherche à se dédouaner de sa responsabilité dans la hausse des prix. Les commerçants accusent les industriels d’avoir augmenté leurs marges, alors que les industriels de leur côté portent la même accusation. La balle change de camp à chaque passage sur les plateaux ou via les communiqués. Mais à la fin, c’est le consommateur qui paie quoiqu’il arrive…


L’exemple de cette situation est donné par Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du Commerce et de la Distribution, qui émet l’idée d’une responsabilité des industriels dans l’augmentation des marges faites sur les produits. Il dénonce « une attitude irresponsable sur le sujet », soupçonnant le profit des grands industriels qui « veulent profiter de la situation. Ils ont tous augmenté leur marge pour 2023 ». Chacun y va de son intérêt, comme le prouve la réponse de Christophe Piednoël, porte-parole du groupe Lactalis. Il signale des propos « totalement inacceptables »…

Cedric's insight:
voir aussi Négos commerciales : Seul un industriel sur deux a signé tous ses contrats

Négos commerciales : comment sont fixés les prix en supermarché ?
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Distribution : « Chaque loi de protection des producteurs face aux grandes enseignes fait ressurgir les mêmes ambiguïtés »

Distribution : « Chaque loi de protection des producteurs face aux grandes enseignes fait ressurgir les mêmes ambiguïtés » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Alors que les députés entendent protéger petits agriculteurs et industriels, les chaînes comme Leclerc ou Intermarché, proclamés garants des petits prix pour les consommateurs, assurent que la législation engraisse plutôt les mastodontes de la production…


Les députés entendent protéger les producteurs de lait, quand les supermarchés assurent que le texte va surtout engraisser Nestlé et Coca-Cola. Des rapports de force puissants que la loi n’empêchera pas d’exister. D’autant plus que les élus qui chantent les louanges des petits producteurs, des boulangers et des PME s’empressent dans leurs circonscriptions de favoriser l’implantation d’Intermarché et de E.Leclerc aux abords des villes, apportant emplois et prix bas…


C’est ce que le politologue Jérôme Fourquet appelle la société du supermarché. Une France où, en cinquante ans, les enseignes de grande distribution ont remplacé les usines et les églises comme lieu de socialisation et d’aménagement du territoire. Une société où le consommateur prend le pas sur le producteur. Il ne sera pas facile de revenir en arrière…

Cedric's insight:
voir aussi "Le détricotage de la loi Egalim serait un très mauvais signal"

Cette proposition de loi pourrait bouleverser les négociations commerciales

Les distributeurs interpellent les députés contre la proposition de loi Descrozaille
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Négos : Les PME vulnérables, les ETI sous la menace d’arrêts de production

Négos : Les PME vulnérables, les ETI sous la menace d’arrêts de production | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les PME pourront répercuter auprès de leurs clients distributeurs la hausse insoutenable des prix de l’énergie. La suspension des pénalités logistiques est également accueillie favorablement, même si son caractère temporaire en réduit la portée…


L’Adepale regrette que les engagements pris par les distributeurs en matière de pénalités et de prise en compte des coûts de l’énergie ne s’appliquent pas aux entreprises de taille intermédiaire (ETI). L’Adepale appelle à la mise en place d’un moratoire total sur les pénalités logistiques injustifiées et disproportionnées, de manière permanente et pour toutes les tailles d’entreprises…


De nombreuses ETI n’auront d’autres options que d’arrêter certaines de leurs productions…

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Les ETI françaises (entreprises de 250 à 5 000 salariés et dont le chiffre d’affaires est inférieur à 1,5 milliard d’euros) sont elles aussi particulièrement touchées par les hausses de coûts subies : énergie, emballages, transport et on l’oublie souvent, les salaires de leurs milliers de collaborateurs en France. Acteurs majeurs de notre outil de production alimentaire, les ETI représentent plus d’un tiers de l’emploi et du chiffre d’affaires de l’industrie agroalimentaire française…

Voir aussi Cofigeo contraint d’arrêter la production de ses quatre principaux sites industriels

Energie, inflation : que dit la nouvelle charte sur les négociations commerciales 2023 ? https://sco.lt/962zyK
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Pour 2023, les industriels de l’agroalimentaire demandent des hausses à deux chiffres

Pour 2023, les industriels de l’agroalimentaire demandent des hausses à deux chiffres | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« Les demandes de revalorisation qui nous parviennent des fournisseurs sont à des niveaux extrêmement élevés : entre 15 % et 25 % sur de nombreux produits ». Les industriels avaient jusqu’au 1er décembre pour soumettre leurs propositions de tarifs des produits de grande consommation à marque nationale. Et les deux parties jusqu’au 1er mars 2023 pour parvenir à un accord…


« Il y a un an, les industriels avaient demandé une hausse moyenne de 7 % et obtenu environ 3,5 % », souligne Thierry Dahan, médiateur des relations commerciales agricoles. Mais les coûts de production se sont envolés. Les prix des matières premières agricoles, des emballages, du transport, de l’énergie ont flambé. Résultat, fin novembre, le curseur de l’inflation alimentaire atteignait 12 % dans les supers et hypermarchés. Mais, pour certaines entreprises, les dernières augmentations obtenues sont encore insuffisantes pour conserver leur rentabilité…


Un surcoût certifié par un tiers entre dans le cadre de la loi EGalim 2, promulguée il y a un an. Ayant pour objectif de protéger la rémunération des agriculteurs, elle sanctuarise la part de la matière première agricole dans les tarifs, devenue non négociable, à condition d’apporter la preuve tangible de son coût…

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voir aussi Relations commerciales : la tentation Egalim 3

Inflation : Leclerc craint un «tsunami» sur les prix en 2023 https://sco.lt/9I7JFA
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Sans hausses de prix, les industriels laitiers pourraient couper des codes

Sans hausses de prix, les industriels laitiers pourraient couper des codes | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Syndifrais a plusieurs fois alerté sur la nécessité de revaloriser les prix d’achat des produits pour tenir compte de l’inflation. Si rien ne bouge, les industriels du secteur pourraient être amenés à devoir arbitrer au sein de leurs gammes, dont certaines enregistrent des marges négatives…


Les augmentations attendues pour 2022 s’élèveraient à +20 % et celles de 2023 sont estimées à 15 ou 20 %. « Les prochaines semaines vont être cruciales pour nos entreprises, nos éleveurs et pour garantir la continuité d’approvisionnement aux consommateurs »…


En effet, dans le secteur laitier, tous les postes de dépenses ont flambé : +130 % pour le sucre en deux ans, +15 à +20 % pour les fruits en 1 an, l’énergie a été multipliée par trois en 2 ans, +12 % pour le transport en un an, +15 à 20 % pour le carton...

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S’ajoute à cela une saison estivale d’une extrême sécheresse qui a engendré une baisse de la collecte laitière. Tous les facteurs cumulés, le prix du lait a progressé de 25 % en un an et ne compense pas toutes les évolutions de charges des exploitations…

voir aussi Les industriels risquent de bouder certains produits laitiers

Face au manque de revalorisation des tarifs par la distribution, les laiteries sont formelles : des arbitrages vers des produits ou débouchés mieux valorisés auront lieu au détriment des produits qui ne margent pas comme l’ultra-frais frais ou les premiers prix…


Syndifrais demande une hausse des prix de 14 à 16 %
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Les négociations commerciales entre distributeurs et industriels patinent

Les négociations commerciales entre distributeurs et industriels patinent | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Jean-Philippe André, le patron de l'Ania, a déploré que les négociations commerciales entamées mi-mars à cause de la guerre en Ukraine ne soient toujours pas terminées…


« Aujourd'hui, 44% des entreprises adhérentes de l'Ania, à savoir un panel de 16.000 entreprises, n'ont pas encore conclu d'accord avec l'ensemble de leurs clients. » Avec parmi ces entreprises, des géants industriels comme Coca-Cola, Danone, Mars, Nestlé ou encore Lactalis….


Pour l'heure, certains distributeurs et industriels n'arrivent pas à s'entendre sur la hausse des prix à pratiquer. Intermarché a ainsi décidé de se passer de plusieurs marques en raison de "hausses de prix à deux chiffres non justifiées"…

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voir aussi Les renégociations commerciales ne sont « pas du tout terminées »


Sommes-nous à l’aube d’une guerre commerciale entre géants de l’agroalimentaire et distributeurs ?
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La France bonnet d’âne de la relation commerciale

La France bonnet d’âne de la relation commerciale | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Advantage Group a réalisé une évaluation des rapports distributeurs/industriels dans le monde. La France apparaît comme le pays où cette relation est la plus mauvaise, très en retard sur les négociations commerciales. Et rien n’indique à court terme une amélioration, tant les facteurs de tension se sont multipliés…


Avec l’inflation de retour à un niveau très élevé, le temps long des négociations semble – en tout cas c’est la volonté – révolu. L’urgence étant de remplir les rayons, plus que de se battre sur les prix…

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Tout le paradigme de la négociation est en train d’évoluer ultra rapidement. Dont le pilier de la promotion. « Or la promotion, c’est la rentabilité de la distribution » avec l’inflation, « les budgets alloués à la promotion vont être taillés, notamment dans les PME.

La quote-part moyenne pourrait passer de 20 % des ventes sous promo aujourd’hui à 15 % dès la rentrée, voire 10 % si les renégociations des hausses de tarifs se passent mal. Cela veut dire des marges en moins…
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«Les industriels estiment qu’il faut payer les producteurs, en 2018, entre 335 € et 375 €/1 000 l. C’est la fourchette de prix aujourd’hui »

«Les industriels estiment qu’il faut payer les producteurs, en 2018, entre 335 € et 375 €/1 000 l. C’est la fourchette de prix aujourd’hui » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Selon la FNPL, les prix objectifs payés aux producteurs pour 2018, que les industriels ont mentionnés dans leurs conditions générales de vente, oscillent dans une fourchette comprise entre 335 et 375 €/1 000 l. Mais face à l’imprécision des termes, le syndicat se donne six mois pour mettre en œuvre le plan de filière laitière en matière de cadre interprofessionnel et de définition d’indicateurs de valorisation du lait.

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Insee : Taux de marge EBE/VA des IAA vs Manufacture & Commerce

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A noter, le boom pour le T4 2022 du taux de marge EBE/VA des industries agroalimentaires : +15 points entre le creux de T4 2021 et T4 2022. A 44,7%, il est même au plus haut depuis 2007…

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Voir aussi Ania : "Entre 2021 et 2022, les marges" des industriels "ont baissé de 16 %"

Commerçants et industriels s’accusent mutuellement de faire monter les prix
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Négos commerciales : comment sont fixés les prix en supermarché ?

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Les prix affichés en rayon sont le fruit de nombreuses tractations entre fournisseurs et distributeurs. Décryptage d'un rapport de force qui évolue au fil des législations…


Les députés valident la rupture commerciale sans préavis : Un cauchemar pour les PME…

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Voir aussi Egalim 3 : la guerre des lobbies

« Chaque loi de protection des producteurs face aux grandes enseignes fait ressurgir les mêmes ambiguïtés »
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Cette proposition de loi pourrait bouleverser les négociations commerciales

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D'un côté le lobby de l'industrie et de l'autre celui de la grande distribution. Car au-delà des questions techniques qui vont ravir bien des juristes, l'enjeu est d'importance avec l'éternel choix entre favoriser l'industrie pour l'emploi (donc avec des hausses de prix mais la défense de la souveraineté alimentaire et industrielle) ou favoriser la distribution pour le pouvoir d'achat (donc avec des baisses de prix et des industriels mis sous tension). Et in fine, un équilibre toujours très difficile à trouver entre ces deux options et des orientations qui varient selon les lois.


• L'article 1 vise à interdire les centrales d'achats européennes (ou plus précisément à leur imposer le droit français). Eurelec (Leclerc et Rewe) et Eureca (Carrefour) étant clairement en ligne de mire

• Le deuxième article prolonge Egalim 1 (plafonnement des promotions et SRP+10)

• Le troisième article impose le tarif du fournisseur en cas d'accord non trouvé lors des négociations commerciales

• le quatrième article vient compléter la disposition de la loi Egalim 2 relative au mécanisme de transparence sur la valorisation de la part de matières premières agricoles dans l’évolution du tarif des industriels

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Les négociations sur les hausses de prix s’annoncent explosives entre distributeurs et industriels

Les négociations sur les hausses de prix s’annoncent explosives entre distributeurs et industriels | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Un sujet d'accord, c'est le risque de perdre les petites entreprises dans cette bataille. La hausse des prix bénéficie aux enseignes hard discount ainsi qu'aux marques de distributeurs et premiers prix…


Alors que les prix alimentaires augmentent deux fois plus vite que l’inflation, les supermarchés et industriels de l'agroalimentaire reviennent une nouvelle fois à la table des négociations pour discuter des tarifs de l'an prochain. Les deux parties ont jusqu'à fin février pour trouver un terrain d’entente. Décryptage…


Les industriels réclament aux supermarchés une augmentation du prix de leurs produits. En cause : l'augmentation du prix de l'énergie. La grande distribution, de son côté, redoute une hausse des prix sans précédent pour les consommateurs. « En moyenne, les industriels demandent entre 10 et 12 % d'augmentation », déclare l’Ania. Plutôt entre « 10 et 25 %, selon la fédération du commerce et de la distribution, auquel il faudra ajouter les frais énergétiques de la grande distribution autour de 5 à 10 % »…


La loi EGALIM 2, établie en 2021, protège les agriculteurs de la hausse des prix. Résultat : les distributeurs ont accepté plusieurs augmentations tarifaires en 2022 liées aux coûts des matières premières. Pour l'énergie en revanche, la grande distribution n'a aucune obligation de modifier les tarifs d'achats. Une situation insoutenable pour les industriels. Or « le prix de l'énergie a explosé, il a augmenté entre 50 et 100 % entre 2021 et 2022 et nous prévoyons une augmentation de 150 à 200 % en 2023. A cela s'ajoute une augmentation de 15 % pour le transport et de 20% sur les emballages.»…


« Il faut que tout le monde fasse des efforts. Mais si l'augmentation des prix est trop importante, les consommateurs ne voudront plus acheter et il y aura un vrai risque de déconsommation qui entraînera la perte des petits producteurs »…

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A long terme, les industriels réclament également à l'Etat une variabilité des prix indexés sur les coûts de production. Pour la distribution, « l'Etat doit participer à l'effort collectif. L'Allemagne, par exemple, a versé des aides aux industries alimentaires pour les aider face à la crise. »

Voir aussi BFM : 7 MINUTES POUR COMPRENDRE - La hausse des prix dans les supermarchés ne fait que commencer https://www.bfmtv.com/replay-emissions/focus-premiere/7-minutes-pour-comprendre-la-hausse-des-prix-dans-les-supermarches-ne-fait-que-commencer_VN-202212020149.html

Pour 2023, les industriels de l’agroalimentaire demandent des hausses à deux chiffres

Les industriels demandent "l'indexation des coûts de l'énergie dans la fixation des prix"
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Quand la grande distribution boycotte les produits de ses fournisseurs pour les mettre sous pression

Quand la grande distribution boycotte les produits de ses fournisseurs pour les mettre sous pression | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

En pleines négociations avec les industriels de l'agroalimentaire, les géants de la grande distribution vont jusqu'à sortir de leurs rayons certains produits lorsque les fournisseurs refusent leur prix. Une pratique « contestable » qui joue sur la peur de certaines pénuries...


qu'elle pourrait finir par provoquer. Surtout, ces déréférencements se font au motif que les fournisseurs cherchent à profiter de l'inflation pour gonfler leurs marges…


« L'essentiel des augmentations demandées était bien en lien avec la hausse des coûts de production. Autrement dit, il ne semble pas y avoir de phénomène massif de « hausses suspectes ». Le rapport insiste sur le fait que, en cas de déréférencement, industriels et distributeurs sont loin d'être sur un pied d'égalité…


« Compte tenu du fait qu'un produit non-référencé prive l'industriel de millions de clients, et donc de millions d'euros (voire de dizaines de millions d'euros) de chiffre d'affaires, le rapport de force est grandement favorable à la grande distribution »…


« En France, il y a 400.000 exploitants agricoles, 17.000 transformateurs, dont 95% de PME agroalimentaire aux côtés de quelques multinationales comme Mars ou Nestlé qui représentent une infime partie de l'alimentation des Français. En revanche, du côté de la distribution, on compte seulement 7 centrales d'achat »… « Sur la chaîne de valeur de l'agroalimentaire, aucun acteur n'est en position de faiseur de prix. Tout le monde subit les hausses de prix sur l'emballage, les matières premières, les transports. Surtout, c'est une filière transparente, avec des acteurs institutionnels connus et, si une partie des marges s'évaporaient, cela se verrait »…


Le Sénat s'est précisément inquiété dans son rapport du risque de pénurie de certains produits, du fait même des relations calamiteuses entre les acteurs de la chaîne alimentaire. Les pratiques « contestables, de la part des distributeurs et des industriels, aiguisent fortement les tensions » et « menacent de déboucher sur des ruptures d'approvisionnement prochainement ». Le cas échéant, l'absence de produits dans les rayons serait subie et plus organisée par les distributeurs…

Cedric's insight:
voir aussi Intermarché accuse Danone de "profiter de la crise" pour faire des bénéfices

En pleine négociation des prix entre producteurs et distributeurs, Danone demanderait 12% d'augmentation au groupement Les Mousquetaires - Intermarché…


Négociations commerciales : Danone résiste face à Intermarché https://sco.lt/5hX5qC

Les produits Danone ne sont plus livrés chez Delhaize et Lidl https://sco.lt/8PdyMa

Négociations commerciales : À force de tensions, des risques de rupture d'approvisionnement
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Egalim 2 – Négociations commerciales : la filière des produits laitiers attend des hausses en rayon

Egalim 2 – Négociations commerciales : la filière des produits laitiers attend des hausses en rayon | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Face à des négociations commerciales « tardives, peu réactives et insuffisamment efficaces » aux dires de la Fédération des industriels laitiers, les acteurs des produits laitiers demandent des hausses de tarifs « légitimes »…


Selon la Fnil, le prix du lait aurait augmenté de près de 25% en un an. Des négociations commerciales estimées « tardives, peu réactives et insuffisamment efficaces », targuant d’une inflation sur les produits laitiers moindre en rayon que celles des coûts, comme le lait entier (+5%), le lait demi écrémé (+6%) ou les yaourts (+7%)…


De son côté, la FNPL a salué les prises de positions d’Intermarché et de Système U. Elle appelle les autres distributeurs à suivre cet exemple et « à ne plus vendre après le 6 septembre 2022 de lait qui ne permet pas une juste rémunération des éleveurs, déconnecté de ce qui est pratiqué dans les pays européens comparables ».

Cedric's insight:
voir aussi Les négociations commerciales entre distributeurs et industriels patinent

Les renégociations commerciales ne sont « pas du tout terminées » https://sco.lt/9HevoG
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Les renégociations commerciales ne sont « pas du tout terminées »

Les renégociations commerciales ne sont « pas du tout terminées » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« À date, 45 % de nos entreprises n’ont pas fini l’ensemble de leurs renégociations, c’est-à-dire qu’il y a encore au moins un ou deux distributeurs avec lesquels elles n’ont pas conclu leur contrat de renégociation. C’est un chiffre assez élevé dans la mesure où les professionnels ont en général envoyé leur demande de renégociations en mai/juin. »…


« En moyenne, le besoin tarifaire » pour amortir les coûts de production est de 8,5 %. « C’est bien sûr très variable en fonction des catégories de produits et des tailles des entreprises, mais la totalité des hausses ne sont pas passées ».

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« On est dans une renégociation sans fin, sur les pâtes alimentaires on en est au 5e cycle de négociations depuis le début de l’année », avait observé Jacques Creyssel, le délégué général de la FCD, représentant de la grande distribution.

Voir aussi Négociations commerciales : À force de tensions, des risques de rupture d'approvisionnement


Belgique : Les produits Danone ne sont plus livrés chez Delhaize et Lidl

Sommes-nous à l’aube d’une guerre commerciale entre géants de l’agroalimentaire et distributeurs ?
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France OP Lait conteste la valorisation B/P des industriels

France OP Lait conteste la valorisation B/P des industriels | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
« (…) Du jour au lendemain, il semblerait qu’une majorité de transformateurs souhaitent apporter de manière unilatérale une correction de l’Indicateur Beurre-Poudre : un correctif de -47.7 € correspondant à la réactualisation évaluée par ATLA des coûts de transformation supportés par la fabrication du beurre poudre. Ces derniers passeraient de 71.70€/1000L à 119.50€/1000L.

La part du beurre poudre variant de 10% à 50% dans certains mix industriels, l’impact sur le prix du lait (de 5 à 10%) en cette période de hausse de nos coûts de productions (énergies, aliments,… etc.) est inacceptable. (…) »
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voir aussi Prix du lait d’Avril : La valorisation beurre-poudre rabiotée

Sodiaal est le premier des industriels du lait à sortir du bois en corrigeant le niveau de la valorisation beurre-poudre du Cniel. Les autres vont sans aucun doute suivre…

On savait que les industriels privés et coopératifs faisaient ces derniers temps de fortes pressions au sein de l’interprofession pour actualiser le calcul de la valorisation beurre- poudre Cniel, indicateur du marché des ingrédients retenu par la plupart des laiteries dans leur formule de prix du lait (lire l’Eleveur laitier d’avril). La question n’est pas nouvelle. Elle est sur la table depuis plusieurs années….


France OP Lait souhaite revenir à la table des négociations avec les laiteries
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Beurre : Une « pénurie » liée aux pratiques des géants du lait

Beurre : Une « pénurie » liée aux pratiques des géants du lait | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le beurre manque dans les linéaires de certains magasins. Une absence qui ne relève pas d’une pénurie de lait chez les producteurs, mais d’ « un problème de négociations commerciales entre industriels laitiers et distributeurs », selon la Fédération Nationale des Producteurs Laitiers. Et qui met en lumière les conséquences indésirables de la libéralisation du secteur.

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