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Nous avons mis en évidence que l’inflation alimentaire était désormais majoritairement nourrie par une hausse des profits des entreprises de l’agroalimentaire. La forte hausse des prix résulte pour l’essentiel du choix des industriels de profiter du choc de la guerre en Ukraine pour accroître leurs profits…
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Depuis quelques mois, les Allemands se retrouvent devant des étagères vides pour certains produits de grandes marques dans les supermarchés Rewe et Edeka. Les deux poids lourds de la distribution ne font pas ici les frais d’une baisse de production ou d’un manque de chauffeurs de camion…
Les chips, barres chocolatées ou produits cosmétiques disparaissent des rayons en raison de désaccord autour de hausses réclamées par les producteurs, souvent des grandes multinationales, et refusées par ces réseaux. Contacté par l’Opinion, le groupe Rewe martèle n’accepter que des hausses « justifiables et appropriées »…
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« Les demandes de revalorisation qui nous parviennent des fournisseurs sont à des niveaux extrêmement élevés : entre 15 % et 25 % sur de nombreux produits ». Les industriels avaient jusqu’au 1er décembre pour soumettre leurs propositions de tarifs des produits de grande consommation à marque nationale. Et les deux parties jusqu’au 1er mars 2023 pour parvenir à un accord…
« Il y a un an, les industriels avaient demandé une hausse moyenne de 7 % et obtenu environ 3,5 % », souligne Thierry Dahan, médiateur des relations commerciales agricoles. Mais les coûts de production se sont envolés. Les prix des matières premières agricoles, des emballages, du transport, de l’énergie ont flambé. Résultat, fin novembre, le curseur de l’inflation alimentaire atteignait 12 % dans les supers et hypermarchés. Mais, pour certaines entreprises, les dernières augmentations obtenues sont encore insuffisantes pour conserver leur rentabilité…
Un surcoût certifié par un tiers entre dans le cadre de la loi EGalim 2, promulguée il y a un an. Ayant pour objectif de protéger la rémunération des agriculteurs, elle sanctuarise la part de la matière première agricole dans les tarifs, devenue non négociable, à condition d’apporter la preuve tangible de son coût…
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« Winter is coming » et les laiteries tremblent avant d’avoir froid. En cause : la hausse du prix de l’énergie et son possible rationnement. Sans oublier, les négociations commerciales avec la grande distribution…
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Lindt, Danone et Kiri accusés de « shrinkflation » sur les produits alimentaires
Les recettes de l’agroalimentaire face à l’inflation, de la « shrinkflation » à la « cheapflation », une multitude de procédés…
Ce produit que vous avez l’habitude d’acheter vous semble différent ? Difficile de mettre le doigt sur ce qui cloche, jusqu’à ce l’on se rende compte que sa taille a rétréci en catimini. En regardant de plus près, son prix au kilo ou au litre n’aurait-il pas aussi augmenté ? Ce phénomène s’appelle la shrinkflation chez nos amis anglophones (to shrink signifie rétrécir) ou inflation masquée chez Foodwatch…
Pour dénoncer cette pratique, nous avons mis la main sur 6 exemples de produits qui ont subi une réduction de taille incognito : le fromage à tartiner Kiri, la margarine Bio de St Hubert, l’eau gazeuse Salvetat, le sucre blanc de Saint Louis, les chocolats Pyrénéens de Lindt ou encore le sirop de grenadine de Teisseire….
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L’inflation fait monter les prix. Industriels et commerçants s’accusent mutuellement d’en être la source en augmentant leurs marges respectives. Un renvoi de responsabilité qui ne trompe personne…
Chacun cherche à se dédouaner de sa responsabilité dans la hausse des prix. Les commerçants accusent les industriels d’avoir augmenté leurs marges, alors que les industriels de leur côté portent la même accusation. La balle change de camp à chaque passage sur les plateaux ou via les communiqués. Mais à la fin, c’est le consommateur qui paie quoiqu’il arrive…
L’exemple de cette situation est donné par Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du Commerce et de la Distribution, qui émet l’idée d’une responsabilité des industriels dans l’augmentation des marges faites sur les produits. Il dénonce « une attitude irresponsable sur le sujet », soupçonnant le profit des grands industriels qui « veulent profiter de la situation. Ils ont tous augmenté leur marge pour 2023 ». Chacun y va de son intérêt, comme le prouve la réponse de Christophe Piednoël, porte-parole du groupe Lactalis. Il signale des propos « totalement inacceptables »…
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Les PME pourront répercuter auprès de leurs clients distributeurs la hausse insoutenable des prix de l’énergie. La suspension des pénalités logistiques est également accueillie favorablement, même si son caractère temporaire en réduit la portée…
L’Adepale regrette que les engagements pris par les distributeurs en matière de pénalités et de prise en compte des coûts de l’énergie ne s’appliquent pas aux entreprises de taille intermédiaire (ETI). L’Adepale appelle à la mise en place d’un moratoire total sur les pénalités logistiques injustifiées et disproportionnées, de manière permanente et pour toutes les tailles d’entreprises…
De nombreuses ETI n’auront d’autres options que d’arrêter certaines de leurs productions…
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Pour Philippe Chalmin, ces hausses de coût seront répercutées, entraînant la plupart des pays d’Europe dans la stagflation, voire pire pour certains…
Les dernières semaines nous avaient offert un peu de répit : un bel été indien tout d’abord et donc une demande plus faible de gaz et d’électricité pour le chauffage. Malgré la guerre en Ukraine, les réserves de gaz en Europe se sont remplies au point d’avoir dans bien des pays atteint le maximum de leur capacité. Oh, certes, cela a eu un coût et il a fallu payer le gaz norvégien ou russe, les gaz naturels liquéfiés américain ou qatari à des prix équivalents en réalité entre 200 dollars ou 300 dollars le baril de pétrole…
Depuis peu, les cours du gaz en Europe ont donné l’illusion de la détente. Mais à y regarder de près, celle-ci n’affecte que le marché à très court terme, les livraisons du lendemain…
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« Produire devient presque un combat », a introduit Jean-Philippe André, président de l'Ania, en dressant un constat de la situation, entre les coûts des matières premières agricoles qui ne cessent d'augmenter +29% cette année vs +2,2% sur 2019-2020, ceux des emballages +26% depuis janvier 2022 vs +2,8% et celui de l'énergie 57% vs +2,2%…
Les Français commencent à réaliser des arbitrages. D'ailleurs, l'Ania travaille à cette problématique d'élasticité au prix, de valeur nominale avec Nielsen IQ. Un camembert vendu 1,50 €, 1,75 €. Si le prix passait la barre des 2 euros, le consommateur s'en détournerait-il ? Tous les produits ne sont pas égaux par rapport à l'élasticité au prix…
La moitié des entreprises qui ont commencé les négociations en mars ne les ont pas encore finalisées. On est en septembre ! Les industriels ont besoin d'environ 7%. Celles qui ont signé atteignent 3,5% environ. « Et les négociations 2023 vont relever du sacerdoce. Nous n'en sommes pas à augmenter nos marges, nous voulons les défendre, nous avons des objectifs limités en ce moment. »…
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Les prix des produits dans les supermarchés ont augmenté en moyenne de 5 % pour pallier la hausse des matières premières dues au conflit en Ukraine…
Les géants de l'alimentaire semblent pour l'heure traverser la période d'inflation aiguë sans dommages sur leurs comptes. Nestlé a annoncé ce jeudi avoir augmenté ses ventes de 7,6 % au cours du premier trimestre. Les analystes attendaient 5,1 %. Son rival Danone a annoncé mercredi la croissance la plus rapide de ses ventes trimestrielles en sept ans…
Une augmentation de 5 % en moyenne des prix des produits de grande consommation a ainsi permis aux géants de l'alimentation de maintenir leurs objectifs et même de les dépasser au premier trimestre.
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