Fromage : Protéger les noms génériques autant que les indications géographiques | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L'industrie laitière américaine appelle les autorités japonaises à la vigilance dans leur négociation d'un accord de libre-échange avec l'Union européenne.

L’UE tente de monopoliser l’utilisation d’une longue liste de noms génériques de fromages qui font partie du domaine public sous couvert d'indications géographiques dans ses accords commerciaux avec le Japon et d'autres pays. Ainsi, "Parmigiano Reggiano" est un terme géographique acceptable, mais pas le nom générique du "parmesan", largement utilisé au Japon et ailleurs.

Les industriels américains réunis dans le Consortium for Common Food Names (CCFN) cherchent des solutions pour protéger à la fois les indications géographiques légitimes et les noms génériques.

L'objectif de l'UE profiterait aux seuls industriels européens, en étouffant l'accès équitable aux marchés, le libre commerce et une saine concurrence internationale. La décision du Canada d'accepter la pression de l'UE a eu une incidence négative pour ses producteurs, ses consommateurs et ses partenaires commerciaux.

Il est impératif que les noms génériques des fromages restent accessibles à tous. Le Japon doit rejeter les tentatives de l'UE. Sinon, la capacité des fabricants de fromage des États-Unis et d’autres pays à faire des affaires au Japon serait injustement limitée, avec un impact négatif sur les consommateurs et les producteurs de fromage japonais.