Canada : Un système « protecteur » mais des éleveurs endettés | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La filière laitière canadienne : « En dix ans, le nombre d’exploitations laitières est en recul de 20 % au Canada, alors que la production par vache s’est accrue de 15. Sur la même période, le nombre de vaches laitières par exploitation est passé de 71 à 84. »

Jusqu’ici, peu de différences avec le contexte de production européen. Pourtant, la filière laitière canadienne présente une tout autre politique de gestion de l’offre. La filière laitière canadienne repose sur trois piliers : la planification de la production, le prix à la production et le contrôle aux frontières…

Des exploitations pourtant vulnérables : on observe « un coût croissant des investissements, un patrimoine par actif de plus en plus important, et un niveau d’endettement qui s’accélère. Cette situation rend vulnérable les entreprises agricoles. » Sur la période 2016-2017, les intérêts des emprunts de long et moyen terme représentaient 35,72 € par tonne de lait au Canada, contre 10,40 € en France. Le coût de la main-d’œuvre est également un poste de charges important pour les éleveurs canadiens. En 2016-2017, il atteignait 81,50 € par tonne de lait au Canada, contre 17,20 € en France.