Lait de Normandie... et d'ailleurs

Le yuan a chuté à son plus bas niveau face au dollar américain depuis Mars 2011, ce qui signifie que les consommateurs chinois ont moins de pouvoir d'achat pour importer des marchandises à prix en dollars américains. La Chine pourrait être moins encline à importer des produits laitiers en provenance des États-Unis, mais la baisse du yuan ne devrait pas entraver l'appétit de la Chine pour les produits laitiers en provenance d'Europe et de Nouvelle-Zélande. Les fortes baisses dans le marché boursier de la Chine, cependant, pourraient également forcer les consommateurs chinois à réduire les dépenses tout à fait, ce qui pourrait avoir un effet modérateur sur l'économie mondiale.

La semaine dernière, la Banque mondiale a abaissé ses prévisions de 7% à 6,7% de la croissance du PIB en Chine pour 2016. La Banque mondiale a également abaissé ses prévisions pour l'économie mondiale de 3,3% à 2,9%.

Les importations de produits laitiers par la Chine chinois ont fortement baissé depuis la mi-2014. Les exportateurs ont réussi à remplacer une part importante par des ventes à d'autres parties du monde, mais cela aussi pourrait changer. Avec de faibles prix du pétrole et le développement des troubles géopolitiques au Moyen-Orient, le ralentissement de la croissance économique de la Chine pourrait se répercuter sur d'autres économies, ce qui pourrait refroidir l'enthousiasme pour les produits laitiers à travers le monde…