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Cedric
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« L’adaptation à la chaleur est une course contre la montre parce qu’aucune race n’est adaptée à une très forte augmentation de la température »…
Ce sujet est exploré à travers le programme français CAICalor et le projet H2020 Rumigen mené en collaboration avec les Hollandais et les Espagnols. Ils s’inspirent des travaux des Australiens qui sont les premiers à avoir développé une évaluation génétique en routine depuis 2018. Une telle évaluation génétique s’appuie sur le croisement des bases de données météorologiques avec celles issues du contrôle laitier…
Globalement, les animaux ayant le meilleur potentiel génétique resteront dans le top en conditions plus chaudes, mais il y aura des reclassements au sein de ce groupe de tête. Ce phénomène pourrait permettre de définir des caractères génétiques d’adaptation à un changement climatique. Mais la baisse de production en cas de stress thermique est un mode de protection naturelle…
De belles perspectives avec le gène Slick qui pourrait aider à sélectionner des animaux plus tolérants à la chaleur. « Ce gène, originaire de la race caraïbéenne Sénépol et d’ancêtres zébus, a été introgressé en race Holstein. Il apporterait une meilleure régulation de la température corporelle sous fortes chaleurs ». Ce gène est déjà utilisé dans certains programmes américains, australiens ou néozélandais. En revanche, le croisement avec des races africaines est une solution envisageable mais peu convaincante à court terme…
Diminuer la taille des animaux est une piste importante et qui fait l’unanimité pour les chercheurs. « Tous les travaux montrent que l’efficacité alimentaire et la résistance à la chaleur sont moins bonnes chez les animaux de grande taille. »…
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Au cours des 10 dernières années, les progrès génétiques et phénotypiques enregistrés en France pour les espèces de ruminants ont été remarquables. Les niveaux de production s’améliorent constamment. Ainsi, pour les vaches laitières Prim’holstein, entre 2006 et 2016, les gains phénotypique et génétique en lait ont été respectivement de + 826 kg et + 808 kg...
La vache est le produit d’un long travail d’observation et de sélection. De spécialisation aussi... En France aujourd’hui, La Prim’Holstein, issue de la Frisonne pie-noir elle-même descendante de la Hollande, occupe le haut du pavois. Et avec elle, sept autres races suffisent dorénavant à constituer… 96% des effectifs. Pour répondre à la demande de masse, une tendance de l’élevage est de tirer encore vers leur exploitation plus rationalisée encore. Des fermes de 300, 500, 1000 vaches et, au bout du processus de transformation, des briquettes de lait qui circulent en conteneurs… Et pendant ce temps, en novembre 2015 s’est éteinte la dernière des Bazougers tandis qu’étaient mortes auparavant, dans une obscurité plus grande encore, la brune de Guingamp et tant d’autres. La lutte des races à petits effectifs pour maintenir leur existence mérite aussi l’éclairage. Jacques Chirac parlait de chefs d’œuvre à propos des limousines. Dans le cheptel bovin, il est aussi bien des chefs d’œuvre en péril.
Via IDELE Institut de l'Elevage
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Si la menace du réchauffement climatique sur le bétail n’est pas imminente, ces changements climatiques pourraient bien être « la cause la plus importante d’extinctions d’espèces dans le siècle à venir » d’après WWF.
Pour réagir à ces prévisions, des scientifiques de l‘Université de Floride travaillent sur la création d’une vache génétiquement modifiée pour résister aux dérèglements du climat. En croisant deux races, les Angus et les Brahman, ils espèrent mettre au point une nouvelle vache capable de supporter de plus grandes chaleurs, sans perdre en qualité sur la viande qu’elle fournit.
Ce projet très sérieux a reçu une bourse de trois ans, avec un budget de 733 000$ pour aider les chercheurs. D’après Raluca Mateescu, professeur associé de l’IFAS (institut des sciences agro-alimentaires), plus de la moitié du bétail mondial vit actuellement dans des environnements humides et/ou chauds, ce qui en fait une préoccupation de premier plan.
Le but de l’étude est d’identifier avec le plus de précision possible les segments d’ADN responsables de la régulation thermique de ces animaux, afin de pouvoir optimiser dans leur nouvelle vache cette fonction.
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Il y a 10 000 ans, la vache n'existait pas. Il y avait l'auroch, cet impressionnant ruminant de 2 mètres au garrot et aux longues cornes menaçantes, dont les premiers humains faisaient des portraits sur les parois des cavernes. Comment l'auroch, aujourd'hui disparu, est-il devenu la vache de nos étables?
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L’apparition d’anomalies génétiques dans les populations d’élevage est pratiquement inévitable. Elles résultent de mutations incontrôlables de l’ADN de l’animal.
Leur éradication est grandement facilitée par les récents progrès des outils moléculaires. Cependant, le point le plus critique reste l’observation de l’émergence d’anomalies et la description clinique. L’Observatoire national des anomalies bovines (ONAB) coordonne au niveau national la surveillance de l’émergence d’anomalies.
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Intervention de Romain_Saintilan : développement du calcul d'index génomique en bovins lait" by idele on Vimeo
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Races de France tenait à chiffrer la décapitalisation du cheptel bovin français pour faire prendre conscience de la valeur de la génétique, dans un contexte où la question de la souveraineté alimentaire refait surface…
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Entre l’auroch sauvage dont on estime la taille au garrot (des mâles) à deux mètres, et la vache Dexter, tout juste 1 mètre au garrot, la stature des bovins a évolué sous l’effet de la génétique et de l’environnement... Des gènes qui n’expliquent que 14 % de la variabilité...
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Le bovin peut être « un modèle pertinent pour l’étude des anomalies génétiques humaines », explique l’Inra dans un communiqué. Il permettrait « l’étude de mutations responsables de syndromes rares, que l’on rencontre également chez l’Homme »
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Le génotypage permet en effet de repérer parmi les gènes de l'animal ceux qui vont garantir les caractéristiques indispensables pour l'éleveur: croissance, morphologie, potentiel laitier et gène sans corne qui permet d'éviter d'avoir à écorner les vaches. Cela permet également de redresser certaines dérives de la sélection: "avec la hausse du rendement laitier il y a eu une baisse de la fertilité", et une baisse de la variabilité génétique...
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Le génome du yak, animal dont dépend l'alimentation de nombreux peuples d’Asie centrale, contient 1,3% de gènes d'origine bovine.
Ces découvertes suggèrent que l'hybridation avec le bovin a participé au processus de domestication du yak. Les éleveurs, en sélectionnant leurs yaks, ont privilégié sans le savoir certains gènes bovins qui rendent ce ruminant plus docile. Cette hybridation a été continue au moins sur les 1500 dernières années...
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Une histoire illustrée de l'amélioration des races bovines : découvrez les races locales et le travail rigoureux et patient de la sélection. Ces bovins que nous voyons dans nos campagnes, sont supposés regarder les trains. En réalité ils ont une longue histoire, que s’attelle à nous raconter Bernard Denis. La plupart des espèces bovines actuelles sont nées au XIXe siècle. Elles sont le fruit de croisements et de recherches génétiques, afin d’obtenir des animaux robustes et producteurs de lait ou de viande. Chaque région a ainsi développé son espèce, souvent à partir de races locales.
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L’entreprise de sélection Origenplus a créé la marque et le site e-semin.com pour vendre par internet des doses de taureaux prim’holstein français et américains, normands, jersiais et de croisement industriel.
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