La filière comté ne veut pas s’endormir sur ses lauriers. Et réfléchit à actualiser son cahier des charges selon une doctrine : « En quoi notre AOP fait-elle ou fera-t-elle rêver le consommateur ?
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- Aseptisation et déclin : Des crises sanitaires conduisent les consommateurs à rechercher des produits aseptisés. Ceux-ci s’orientent vers les fromages pasteurisés. Découragés par les contraintes que le lait cru impose, les producteurs s’en détournent et créent une filière pasteurisée.
- Le monopole de l’industrie : Le soutien de la politique européenne à la concentration touche la filière comté. En quelques années, le nombre des affineurs diminue de moitié et celui des fruitières du tiers. Une entreprise agroalimentaire crée une filiale, Lacomté, qui rachète en deux ans (2021-2022) l’essentiel des maisons d’affinage et intègre la transformation fromagère à son activité.
- L’individualisme : En plein boom de leurs AOP, les acteurs de la filière ne perçoivent plus clairement l’importance du collectif et de l’encadrement des modes de production. Ils misent sur le profit immédiat.
- Le haut de gamme : Faibles volumes, qualité du fromage optimale, cahier des charges exigeant et zone AOP inchangée… Ensemble, les acteurs de la filière renforcent le cahier des charges et adossent à la typicité de goût des fromages une image idéale du produit (modèle extensif, respect de l’environnement…)
- L’excellence environnementale : Pour répondre aux attentes des consommateurs et faire face à l’urgence environnementale, le CIGC souhaite intégrer plus de mesures vertes dans le cahier des charges (autonomie des fermes, synergies entre zones AOP et plaines céréalières…) « Voilà de quoi permettre aux sceptiques comme aux enthousiastes de réfléchir à là où l’on doit aller », conclut le président du CIGC