Avec 1 628 millions de litres, elles dépassent de 9,34 millions celles de 2021 (+ 0,6%) alors qu’elles ont baissé de 0,8% sur l’ensemble du territoire national (23 424 millions de litres). Pour la première fois, les livraisons moyennes de lait dépassent les 400 000 litres par exploitation en Bourgogne-Franche-Comté, mais sont encore bien loin des 506 000 litres de la moyenne nationale.
La hausse du prix du lait conventionnel entamée en début d’année 2021 s’est poursuivie et accentuée en 2022. Grâce à elle et malgré la poursuite de la hausse des coûts de production, la marge brute des exploitations laitières conventionnelles s’est nettement améliorée cette année…
Cedric's insight:
Au niveau des fabrications de 2022, la production de produits frais a été plus dynamique que celle des fromages à l’exception des pâtes pressées cuites. La production de Comté est à son niveau de 2021. Enfin, 2022 est marquée par la reprise de la production de lait UHT conditionné en région…
Les exploitations allaitantes et surtout céréalières de la région Bourgogne-Franche-Comté devraient afficher des résultats historiques en 2022, selon Cerfrance. Ces résultats favorables ne dissipent cependant pas les inquiétudes suscitées par un « monde chaotique »…
En lait de plaine (73 vaches en moyenne), la valeur du lait collecté progresse de 12% en 2022, celle des ventes d’animaux de 18%. L’EBE se hisse à 116 700 € (+6%) et le résultat courant à 52 900 € (+15%), soit 37 300 € par actif familial. Là encore, les 2 Smic ne sont pas atteints – il aurait fallu que le lait soit payé 454 €/1000 l au lieu de 426 €/1000 l…
En lait AOP du massif jurassien (57 vaches), l’EBE s’établit à 146 000 € (+3%) et le résultat courant à 72 000 € (+8%) pour 2,04 actifs, dont 1,78 actif familial. Dans la filière, le prix de vente (677 €/1000 l) excède largement un prix de revient évalué à 523 €/1000 l…
Cedric's insight:
voir aussi Le revenu des producteurs de lait normands devrait s’améliorer en 2022, grâce au coproduit viande
La présence d’une fromagerie à Levier est attestée dans des documents historiques de 1272, ce qui fait de cette fruitière la plus ancienne de Franche-Comté dont l’activité n’a jamais été interrompue. Dès son origine, l’esprit coopératif a guidé les éleveurs, perdurant encore aujourd’hui...
On ne l’appelait pas encore le comté. Et le lait utilisé pour sa fabrication n’était pas issu des montbéliardes, qui ne sont arrivées qu’au début du XVIIIe siècle, importées par des immigrés bernois. Nous sommes au Moyen Âge, le bourg de « Livier » est perché sur les froides et lointaines hauteurs comtoises mais déjà, les paysans du village ont inventé un système qui allait faire ses preuves : la mise en commun de leur lait pour la production d’un fromage…
Un esprit coopératif donc, qui anime encore les agriculteurs d’aujourd’hui. Et fait de la fruitière de la commune, devenue Levier, la plus vieille de Franche-Comté n’ayant jamais cessé de fonctionner en quelque 750 ans. Et peut-être de France…
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voir aussi L’esprit coopératif, encore et toujours
Repères techniques et économiques 2014-2016 : Cette synthèse est issue des travaux du groupe régional Inosys- Réseaux d’Elevage Bovin Lait de Franche-Comté. Ce dispositif national associant l’Institut de l’Élevage et les Chambres d’Agriculture a pour objectif d’élaborer des références pour le conseil et la prospective. Il produit également des outils, des méthodes et des études thématiques et conjoncturelles pour les éleveurs, les techniciens et les responsables professionnels de la région.
La fabrication du Mont d'Or a d'ores et déjà commencé pour les fromageries du Haut-Doubs. Les fromages saisonniers pourraient être commercialisés dès le 10 septembre. Une bonne nouvelle pour les gourmands.
Comme d’autres AOP franc-comtoises, le morbier (8 765 t vendues en 2016) cogite à la révision de son cahier des charges. Le travail lancé il y a un an a abouti à un certain nombre de propositions de modifications ou d’ajouts des règles de production tant en amont qu’en aval.
Les fédérations départementales des coopératives laitières du Doubs et du Jura viennent de fusionner. Désormais, les coopératives laitières plus connues sous le nom de fruitières sont regroupées dans la Fédération Régionale des Coopératives du Massif Jurassien.
Cedric's insight:
Et aussi : Les fruitières à comté sont-elles en danger ? Sur https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/les-fruitieres-comte-sont-elles-en-danger-1493720945 Claude Vermot Desroche est inquiet de l'individualisme rampant de certains agriculteurs : La fusion permettra d'amener des réponses plus rapides dans la gestion de certains dossiers. Un des piliers de l'AOP comté est par exemple l'existence des fruitières qui absorbent 75% du lait à comté, mais ces fruitières se posent beaucoup de questions sur leur avenir, sur leur gestion. " On s'aperçoit , témoigne Claude Vermot Desroche , que des présidents sont désemparés par rapport aux charges réglementaires. Et puis, il y a aussi l'individualisme rampant où chacun, quand ça va bien, souhaite partir de la coopérative ou choisir une autre coopérative dans un intérêt financier.
Comme le comté, le mont d’Or ou le bleu de Gex, nous sommes un des rares fromages AOC qui poursuit son développement. Quand on sait que 99 % des producteurs de morbier sont des producteurs de comté, que nous avons revu notre cahier des charges après avoir revu celui du comté, parce que le destin de ces deux fromages est lié, tout s’explique. Et puis on a fait ce choix, payant, de garder le lait cru et notre authenticité. Aujourd’hui, on a clairement le comté qui est notre locomotive et le morbier, son premier wagon.
Les filières AOP Franc-Comtoise doivent-elles se tourner vers le haut de gamme, l’intensification, vers encore plus d’hygiène ou vers une performance environnementale parfaite ?
À travers cinq scénarios les acteurs des filières imaginent leur avenir :
1. Chacun pour soi : les producteurs ne suivent plus le modèle collectif de la filière actuelle
2. Montée en gamme, mais: les autres AOP disparaissent
3. Hygiénisation et déclin : arrivée d’une crise sanitaire sur le lait cru
4. Monopole : une marque commercialise 3 quarts de la production AOP
5. Excellence environnementale : élaboration d’un nouveau cahier des charges avec extensification des pratiques
La filière comté ne veut pas s’endormir sur ses lauriers. Et réfléchit à actualiser son cahier des charges selon une doctrine : « En quoi notre AOP fait-elle ou fera-t-elle rêver le consommateur ?
Cedric's insight:
Revue de détail des 5 synopsis imaginés : - Aseptisation et déclin : Des crises sanitaires conduisent les consommateurs à rechercher des produits aseptisés. Ceux-ci s’orientent vers les fromages pasteurisés. Découragés par les contraintes que le lait cru impose, les producteurs s’en détournent et créent une filière pasteurisée. - Le monopole de l’industrie : Le soutien de la politique européenne à la concentration touche la filière comté. En quelques années, le nombre des affineurs diminue de moitié et celui des fruitières du tiers. Une entreprise agroalimentaire crée une filiale, Lacomté, qui rachète en deux ans (2021-2022) l’essentiel des maisons d’affinage et intègre la transformation fromagère à son activité. - L’individualisme : En plein boom de leurs AOP, les acteurs de la filière ne perçoivent plus clairement l’importance du collectif et de l’encadrement des modes de production. Ils misent sur le profit immédiat. - Le haut de gamme : Faibles volumes, qualité du fromage optimale, cahier des charges exigeant et zone AOP inchangée… Ensemble, les acteurs de la filière renforcent le cahier des charges et adossent à la typicité de goût des fromages une image idéale du produit (modèle extensif, respect de l’environnement…) - L’excellence environnementale : Pour répondre aux attentes des consommateurs et faire face à l’urgence environnementale, le CIGC souhaite intégrer plus de mesures vertes dans le cahier des charges (autonomie des fermes, synergies entre zones AOP et plaines céréalières…) « Voilà de quoi permettre aux sceptiques comme aux enthousiastes de réfléchir à là où l’on doit aller », conclut le président du CIGC
Ce dossier contient : Avant-Propos Une synthèse de 6 pages : Concentration et intensification des élevages laitiers et 8 fiches par type d’exploitation : - Système montagne AOP très faiblement intensif - Système montagne AOP faiblement intensif - Système montagne AOP moyennement intensif - Système plaine foin avec cultures de vente - Système plaine Lait spécialisé - Système Plaine Lait Céréales - Système Plaine Lait viande - Système Plaine Lait viande céréales + Méthodologie-Définitions
La coopérative laitière irlandaise Tippagral injecte plus de 4 millions d'euros dans son site de transformation de fromages.
A une extension de 1.200 m2 le portant à 6.000 m2 s'ajoute un investissement en matériel de production augmentant de 30 % ses capacités.
L'usine produit 13.000 tonnes de produits râpés, mini-dés, tranchettes livrées à des clients professionnels sur des plates-formes de distribution ou via un réseau de grossistes.
Elle emploie 30 personnes et atteint l48 millions d'euros de chiffre d'affaires. Mozzarella, cheddar, édam, gouda ou mimolette, proviennent de toute l'Europe.
Tippagral, implanté à Tipperary (province de Munster), fédère 500 producteurs de lait et réalise 200 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Repères et stratégies pour s’adapter dans un monde chaotique : En plaine, la hausse du prix du lait couvre celle des charges. Le prix de revient est quasiment couvert par le prix de vente en 2022…
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». Dans le Doubs, la paraphrase pourrait s’imposer aux rivières.
Depuis le début des années 2010, pêcheurs, écologistes et amoureux de la nature constatent la mort lente est programmée de ces cours d’eau. Après des années de recherches et d’études, l’une des causes principales a pu être identifiée. Il s’agit de l’élevage et la production de lait destinée à la fabrication du comté.
Voici les chiffres de la production laitière dans le Doubs...
Cedric's insight:
voir aussi Le Comté AOP accusé par des écologistes de polluer les rivières
Trois agriculteurs du nord Franche-Comté se sont lancés dans la production de Munster il y a quelques mois. Deux ont obtenu l'appellation d'origine protégée.
En décembre dernier, les livraisons de lait de Bourgogne-Franche-Comté ont progressé de 7%, dépassant leur valeur moyenne triennale pour le quatrième mois consécutif.
La production de lait AOP a même enregistré une croissance de 14,2% par rapport à décembre 2016.
Du côté des produits laitiers régionaux, le mois de décembre a confirmé la reprise courant 2017 de la production des pâtes pressées cuites, la dynamique du Comté alliée à la forte évolution de l’emmental ayant fait croître les volumes de 12,9% sur un an.
En revanche la hausse de production des pâtes pressées non-cuites ralentit alors que la fabrication des pâtes molles diminue (-4,1%).
Ils ont de la chance d’être au bon endroit. C’est ce qu’on peut se dire, en regardant en ce moment les éleveurs laitiers du massif du Jura qui valorisent leur lait grâce au comté à 530 €/1 000 L....
Au sommaire de ce dossier :
• « Nous sommes des producteurs de fromages avant tout »
• En période de pâturage, la salle de traite déménage
• L’échelon transformation aux producteurs
• 5500 kg de lait produits avec de l’herbe
• Cave d’affinage Marcel Petite, une forteresse de Comté
Dans la région Franche-Comté, la surface toujours en herbe occupe 57% de la SAU (RGA 2010). L’amélioration de l’autonomie alimentaire de l’agriculture locale est un axe de progrès pour les années à venir. Dans un contexte de volatilité des prix des matières premières, ces progrès ne sont pas négligeables à l’échelle de l’exploitation agricole.
Le Bleu de Gex est une des premières AOC fromagères au lait cru de vache de France, il est fabriqué exclusivement dans le Haut-Jura et dans l'Ain. Ce fromage traditionnel est aujourd'hui trop peu connu d'après le syndicat de l'AOC.
Réflexion prospective sur le devenir de la production laitière en zone AOP Comté : - La production de lait AOP Franc-Comtoise : potentialité et dynamiques à l'horizon 2030 (PDF, 2.55 Mo) - Annexes (PDF, 3.35 Mo)
Lors de son congrès annuel à Baumes-les-Dames, le 24 janvier, la FDSEA du Doubs a invité les agriculteurs à réfléchir sur des solutions d'avenir pour faire face à la crise du lait. La piste du soja est l'une d'elles.
Cedric's insight:
"On est à 10 000 hectares en Franche-Comté de soja produit, donc on est en train de réussir le challenge, de produire du soja dans la région, mais il faut continuer."
L'engouement pour le fromage phare de la région dépasse les limites de la Franche-Comté. Dans le Jura, et ailleurs, les fruitières se préparent à accueillir de nombreux clients.
From’Mir, tel est le nom du projet visant à caractériser la fromageabilité des laits destinés à la fabrication des fromages franc-comtois. Lancé en 2014, ce projet de filière à l’échelle
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