Renégocier les taux
« La filière disposait d’un fonds géré par une société chargée du cautionnement bancaire, la Sogal-Socamuel, a-t-il détaillé à La France Agricole. Cette société vient de signer un partenariat avec la Siagi, dont l’objectif est de faciliter et conforter le financement des exploitations laitières en apportant aux banques, via la mise en place de garanties (cautions), la prise en charge d’une quote-part du risque de non-remboursement des prêts qu’elles leur accordent. »
En clair, « alors que n’importe quel quidam français ayant contracté un prêt immobilier peut aujourd’hui le renégocier, n’importe quel paysan qui a un prêt, lui, ne le peut pas. » Pourquoi ? Les banques disent : « Vous avez un risque d’insolvabilité, donc c’est normal qu’on vous facture un taux plus cher. »
Avec ce dispositif, « les producteurs laitiers endettés, qui disposent en général des prêts à des taux de 4,5 à 5 %, disposeront d’une garantie nouvelle pour renégocier leur taux. On leur apporte ainsi une caution. » La FNPL espère aussi « aller chercher » de nouvelles banques, « celles qui n’ont pas l’habitude d’œuvrer en agriculture. Les banques européennes se montrent déjà favorables, pas les françaises. »
sur http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/correze/ecosse-correze-nouvelle-vie-quelques-vaches-highland-1308969.html
L'éleveur de limousines corrézien à l'origine de cette expérimentation songe à faire venir ces herbivores ecossaises depuis 10 ans. Il a finalement pu acquérir la quasi-totalité du troupeau grâce au financement participatif. En échange, les donateurs pourront eux aussi s'occuper de ces boules de poils de 500 kilos et 1m25 au garrot.
ou encore : Solidarité - Parrainer une vache
sur https://www.youtube.com/watch?v=jeVGFDebqU4