« Il permet à des structures d’acquérir des hectares pour les mettre à disposition de celles et ceux qui veulent les travailler sans s’endetter »…
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voir aussi Installation : quand le cédant porte le capital avec le crédit vendeur
« le cédant est impliqué dans le montage financier du repreneur. Cela demande un engagement de sa part. Plutôt que de toucher l’ensemble du montant de la reprise en une fois, il reste propriétaire d’une partie des actifs. Le repreneur lui verse des loyers avant le rachat à une certaine échéance. Cela permet d’étaler les montants de reprise pour favoriser le renouvellement des générations. »
La société Gestel spécialisée dans la location de cheptel a annoncé le lancement prochain d’une solution de financement innovante pour les bovins avec une formule de location avec option d’achat…
Sur le même principe que le crédit-bail pour le matériel ou les voitures, la location de cheptel avec option d’achat (LOA) devrait voir le jour très prochainement. Cette solution de financement innovante en élevage, lancée par Gestel est la première du genre en France. « La grande différence avec la location de vaches classique est que la location avec option d’achat est payée uniquement en euros, quand la location classique implique un paiement du loyer en génisses pleines et des frais de location annuels…
La location de vaches avec option d’achat cible à la fois les éleveurs qui s’installent, mais aussi ceux qui souhaitent développer rapidement leur troupeau en limitant la charge mensuelle, et les exploitations qui ont besoin de cash sans vouloir faire appel à leur banque…
Après sa charge contre l’agrivoltaïsme, le président de la région Normandie Hervé Morin hausse le ton contre la méthanisation. Il affirme que « des pratiques non conformes aux directives apparaissent »…
« De plus en plus de témoignage me parviennent d’acteurs locaux et d’agriculteurs sur des dérives dans l’usage fait des méthaniseurs, les règles liées aux intrants des digesteurs n’étant plus respectées ». Selon lui « des surfaces agricoles, particulièrement de maïs, se trouvent détournées d’une destination de production alimentaire animale vers une destination énergétique étant entendu que les méthanisateurs doivent valoriser avant tout les déjections animales ».
« De nombreux producteurs de maïs nous signalent des propositions d’achat de la part d’exploitants de méthaniseur à des prix deux fois supérieurs au prix du marché agricole.»…
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Pour une méthanisation raisonnée : « La méthanisation a toute sa place en Normandie. Toutefois la production agricole doit d’abord être affectée pour nourrir les hommes et les animaux. La méthanisation est au service de l’agriculture et non le contraire »
6 500 projets soutenus en huit ans, avec des impacts positifs sur l'environnement et la vie locale, des citoyens contents d'aider les agriculteurs et inversement…
« Le financement participatif est devenu un outil crédible dans le microcosme agricole », afin de faciliter l'installation notamment, insiste Florian Breton, fondateur de Miimosa. Et depuis 2,5 ans, Fermes en vie veut favoriser la transmission des exploitations via l'épargne solidaire, complète Simon Bestel, cofondateur de cette foncière…
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voir aussi Le crowdfunding part à la campagne avec Miimosa, Agrilend et Blues Bees
Les investissements en capital-risque dans les segments plongent de 44% en 2022 alors que les coûts et les taux d'intérêt flambent…
Cela fait suite à un doublement des investissements en 2021 et à une augmentation d'un tiers l'année précédente, alors que les entrepreneurs et les start-up avaient levé des capitaux et surfé sur la vague des investissements verts…
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voir aussi Innovation, objets connectés ..., le secteur agricole en pleine mutation
Journées de l'innovation agricole : l'occasion de découvrir les différents moyens de financement de ces innovations…
Start-ups, grands groupes ou instituts de recherche, tous parviennent à trouver des fonds pour aller au bout de leurs idées. Témoignage de quatre innovations qui ont suivi des parcours de financement différents…
Les plateformes de financement participatif visent désormais le monde agricole. Prêts, dons et investissements, elles proposent toute la gamme du crowdfunding et tentent de rapprocher agriculteurs et citoyens.
Investir dans du parmesan, c’est la proposition de finance créative d’une coopérative italienne. Elle a en effet émis des obligations en mettant ses meules de parmesan en garantie. Si donc l’entreprise ne rembourse pas les investisseurs, ils recevront l’équivalent... en fromage!
En groupe, plus facile de se lancer dans un projet de financement participatif (le fameux "crowdfunding")? Oui et non, répond Benoît Cabannes, président de la cuma landaise Adour Proteoil. Etude de cas avec son projet de financement d'une chaîne d'embouteillage d'huile.
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Un autre exemple à noter: la cuma vendéenne Défis85, associée à la campagne de financement participatif porté par Greenpeace qui a partiellement financé un projet de toaster de protéagineux porté par les éleveurs laitiers. Là encore, l’idée est de gagner en autonomie alimentaire et protéique sur les exploitations.
3000 producteurs se sont convertis ou installés en agriculture biologique depuis le début de l’année. Au regard de régions les plus concernées, difficile de ne pas mettre ces chiffres en parallèle de la crise. Ce nouvel engouement pour la bio va bien au-delà des prévisions et les Régions craignent de ne pas pouvoir accompagner le mouvement.
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Une hausse particulièrement visible dans la filière laitière avec 560 exploitations spécialisées engagées en six mois. « Après la période de conversion de deux ans, la filière attend donc un développement de l’ordre de 30% de la collecte de lait bio d’ici à 2018 »
« La filière disposait d’un fonds géré par une société chargée du cautionnement bancaire, la Sogal-Socamuel, a-t-il détaillé à La France Agricole. Cette société vient de signer un partenariat avec la Siagi, dont l’objectif est de faciliter et conforter le financement des exploitations laitières en apportant aux banques, via la mise en place de garanties (cautions), la prise en charge d’une quote-part du risque de non-remboursement des prêts qu’elles leur accordent. »
En clair, « alors que n’importe quel quidam français ayant contracté un prêt immobilier peut aujourd’hui le renégocier, n’importe quel paysan qui a un prêt, lui, ne le peut pas. » Pourquoi ? Les banques disent : « Vous avez un risque d’insolvabilité, donc c’est normal qu’on vous facture un taux plus cher. »
Avec ce dispositif, « les producteurs laitiers endettés, qui disposent en général des prêts à des taux de 4,5 à 5 %, disposeront d’une garantie nouvelle pour renégocier leur taux. On leur apporte ainsi une caution. » La FNPL espère aussi « aller chercher » de nouvelles banques, « celles qui n’ont pas l’habitude d’œuvrer en agriculture. Les banques européennes se montrent déjà favorables, pas les françaises. »
« En Nouvelle-Zélande, les différents statuts juridiques d’éleveurs laitiers favorisent la transmission du capital et prennent en compte la pénibilité du travail avec l’âge.»…
En Nouvelle-Zélande, le statut de chef d’exploitation alliant capital, cheptel et travail n’est pas la norme. Une carrière d’éleveur laitier s’effectue progressivement, par étapes, avec une prise progressive du capital. Notamment dans un contexte familial où les trusts complètent le tableau des transmissions…
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Un share-milker est un statut juridique d'éleveur laitier en Nouvelle-Zélande. Sorte de métayage, il apporte sa force de travail et son cheptel sur une exploitation détenue par un autre éleveur laitier qui se met en retrait de la gestion quotidienne de l'exploitation. Ce dernier est propriétaire des terres et des infrastructures en dur...
Un trust est un montage juridique anglo-saxon qui permet de transférer ses actifs, ici sa ferme, au sein d'une autre structure au profit de bénéficiaires. Il ne s'agit pas d'une entreprise ou d'une société à proprement parler mais d'une construction juridique…
Grâce à cette initiative, Danone deviendra le premier bailleur de fonds de l’Accélérateur de R&D sur la fermentation entérique GMH, qui est considéré comme le « plus grand effort de recherche jamais coordonné à l’échelle mondiale sur le méthane entérique »…
L'accélérateur a déjà levé 200 millions de dollars pour investir dans la recherche et l’innovation afin de créer de nouvelles solutions évolutives et pratiques pour les éleveurs. La recherche comprendra l'atténuation du méthane grâce à des additifs alimentaires, à la génétique végétale et animale, aux vaccins contre le méthane et à des technologies de mesure accessibles et abordables…
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L’objectif principal du projet est de démontrer les avantages d’une meilleure nutrition du bétail en améliorant la productivité du bétail, en augmentant les revenus des agriculteurs et en réduisant les émissions de méthane…
Engagements des entreprises françaises dans des projets de collecte de lait local :
• La participation de Lactalis à Malilait, laiterie malienne qui collecte d’importantes quantités de lait local, notamment auprès d’agropasteurs
• La cession de franchises (Yoplait, Candia) de Sodiaal à Eurolait au Mali, à Kirène au Sénégal et Tivisky en Mauritanie, trois laiteries qui collectent du lait local
• L’implantation par Bel d’une fromagerie industrielle « miniature » à • L’investissement de Danone (Danone Communities et Groupe Danone) dans la laiterie du Berger au Sénégal, aux côtés d’autres partenaires industriels et financiers
Améliorer le fonctionnement des marchés agricoles sans faire fuir les financiers nécessaires au bon fonctionnement du système est une gageure. Si la règlementation devient trop contraignante et limite les perspectives de gain ou « coince » les investisseurs en les empêchant de revendre au moment souhaité, il y a un risque de voir ceux-ci se retirer des marchés agricoles…
Si la révision de la règlementation européenne en cours est une occasion à saisir pour que les autorités financières puissent contribuer à limiter la volatilité des prix agricoles, elle ne pourra suppléer au désarmement des outils d’intervention de la PAC, et à l’insuffisance chronique de la réserve de crise pour faire face aux perturbations de marché…
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voir aussi Spéculation : des marchés des matières premières agricoles indexés sur ceux de l’énergie
La spéculation en elle-même ne veut rien dire, il y a plusieurs types de spéculateurs, et sans eux d’ailleurs, pas de marché à terme ! Or c’est un outil important de sécurisation pour les agriculteurs…
Les spéculateurs de court terme (hedge funds) apportent depuis toujours les liquidités. Mais, depuis 2004-2005, ils ont été rejoints par de nouveaux investisseurs, de plus long terme, qui fonctionnent avec des indices (basés sur des portefeuilles de matières premières). Dans ces paniers de commodités, l’énergie (gaz, pétrole) domine à 80 %, on y trouve aussi des métaux et des matières premières agricoles. Ce qui conduit à indexer les marchés des matières premières agricoles sur ceux de l’énergie en s’écartant de leurs fondamentaux…
Les fonds cherchent avant tout la rentabilité ; ils vont sur les marchés obligataires, les devises, les actions. Le marché des commodités est un petit marché à côté, qui fait simplement partie des arbitrages qu’ils réalisent en cas de crise majeure. Dans ce cas, tous les acteurs financiers (indiciels et hedge funds) basculent dans le même sens, à l’achat ou à la vente, les commerciaux sont la seule contrepartie, d’où les mouvements de prix très forts…
Le trading à haute fréquence, entièrement effectué par des algorithmes, devrait être encadré, en imposant des durées minimales de détention des contrats. On pourrait aussi taxer la partie spéculative pure. Mais surtout, l’agriculture a besoin d’argent, d’investissements ! Tous ces fonds en ont, il faut réfléchir à un moyen de flécher cet argent vers la transition écologique…
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voir aussi Les spéculateurs se font du blé sur les céréales des paysans
Dans une dizaine d’années, le marché des produits laitiers, de la volaille et des substituts de viande pèsera quelque 140 milliards de dollars et les substituts végétaux de viande ou la viande in vitro représenteront environ la moitié de ce chiffre. D’ores et déjà, Israël est, avec les Etats-Unis, le pays comptant le plus grand nombre de start up financièrement rentables dans le domaine de la foodtech…
Selon le rapport de Good Food Institute, les start up israéliennes ont récolté durant le premier semestre 2022 un peu plus d’un milliard de shekels (environ 278 millions d’euros), soit une augmentation de 160 % par rapport à l’année précédente. En termes d’investissements, elles se placent donc en deuxième position après les Etats-Unis…
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La start up israélienne Remilk, qui pratique la fermentation microbienne pour la production de protéines sans lait, fait partie de ces entreprises. Elle a bénéficié jusqu’à présent d’investissements à hauteur de 130 millions de dollars et va prochainement lancer au Danemark la construction d’une fabrique qui sera la plus grande au monde…
Voir aussi L'agritech et la foodtech subissent une crise de financement
Du « lait humain » produit dans un laboratoire par une société soutenue par Bill Gates et d’autres milliardaires mondialistes pourrait être disponible d’ici trois à cinq ans…
BIOMILQ travaille sur la création de cellules productrices de lait humain, de la même manière que de la viande a été produite en laboratoire. La startup, basée en Caroline du Nord, a reçu un investissement de 3,5 millions de dollars de Breakthrough Energy Ventures, un fonds lancé par Bill Gates et George Soros, avec le soutien de Jeff Bezos, PDG d’Amazon, Mark Zuckerberg de Facebook et Richard Branson, fondateur de Virgin, Reid Hoffman de Linkedin, Jack Ma d’Alibaba ou encore Michael Bloomberg…
L’équipe de BIOMILQ travaille à la production de lait humain artificiel en utilisant du tissu mammaire humain et du lait donné par des femmes. Les femmes qui ont donné du tissu mammaire et/ou du lait maternel ont reçu en échange des bons d’achat à dépenser dans le grand magasin Target. La direction de BIOMILQ est persuadée de parvenir à mettre sur le marché ce lait maternel artificiel dans les trois à cinq prochaines années. Pour atteindre son objectif, l’entreprise doit encore réussir à développer des cellules à plus grande échelle et à moindre coût qu’elle ne le fait actuellement. BIOMILQ devra également obtenir une approbation règlementaire attestant que le produit est sans danger pour les nourrissons…
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voir aussi Wilk va pouvoir produire du lait humain et animal cultivé sans recours aux animaux
Après avoir épuisé toutes les formes de financement traditionnel, de plus en plus d'éleveurs se tournent vers le financement participatif pour sauver leurs exploitations en faillite. Et pour attirer les donateurs, certains leur proposent d'adopter une ou plusieurs bêtes de leur cheptel, moyennant quelques contreparties .
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et aussi : De l'écosse à la Corrèze, la nouvelle vie de quelques vaches highland sur http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/correze/ecosse-correze-nouvelle-vie-quelques-vaches-highland-1308969.html L'éleveur de limousines corrézien à l'origine de cette expérimentation songe à faire venir ces herbivores ecossaises depuis 10 ans. Il a finalement pu acquérir la quasi-totalité du troupeau grâce au financement participatif. En échange, les donateurs pourront eux aussi s'occuper de ces boules de poils de 500 kilos et 1m25 au garrot.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a développé, une nouvelle méthodologie visant à ouvrir les portes du financement climatique au secteur laitier, particulièrement aux exploitations des petits producteurs laitiers.
Avec ce nouvel outil, « le secteur laitier sera bientôt en mesure de participer aux marchés internationaux des crédits carbone en échange de la réduction des émissions», a annoncé l’agence onusienne.
L’agence explique que cette nouvelle méthodologie, développée avec ses partenaires, permettra aux agriculteurs et aux concepteurs de projets de documenter de manière fidèle la manière dont ils travaillent à réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’identifier clairement des domaines dans lesquels celles-ci peuvent être réduites.
Le projet de loi de finances pour l’année 2017 prévoit de doter le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt (MAAF) de plus de 5,12 milliards d’euros en crédits de...
Via IDELE Institut de l'Elevage
Pour aider les éleveurs à renégocier le taux d’intérêt de leurs prêts, la FNPL a mis au point un dispositif qui permettra d’apporter aux banques une caution.
Grâce au dispositif, les demandes des producteurs de lait seront donc facilitées. « C’est la concurrence qui va faire que les banques vont y aller », précise André Bonnard, ajoutant que cela va permettre « d’aller chercher y compris des banques qui ne sont pas des financeurs de l’agriculture ».
Pour le secrétaire général de la FNPL, le « bon profil » pour profiter de la garantie dans les conditions optimales est une exploitation qui a entre 150 000 et 200 000 euros de capital restant dû, avec un taux d’intérêt supérieur à 4 %. Dans ce cas de figure, les économies réalisées avoisineraient ainsi les 30 000 €.
La FNPL recherche une vingtaine d’éleveurs pour tester le dispositif qui est d’ores et déjà opérationnel.
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