Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
Scooped by
Cedric
|
La faute à un rapport de force disproportionné dans la répartition de la valeur ajoutée. « D’un côté, on a 390 000 exploitations, qui livrent 17 800 industries agroalimentaires et 30 multinationales. Et de l’autre, 67 millions de clients, 45 000 points de vente, mais seulement 6 centrales d’achat »…
Et sur 100 € d’achat, si 11,50 € revenaient encore à l’agriculture au début des années 2000, elle n’en perçoit désormais plus que 6,30 €. « Dans le prix final, le poids de la matière première s’efface au profit du service », affirme Olivier Mevel. « Et le rapport commodité/prix a remplacé le rapport qualité/prix »…
|
Scooped by
Cedric
|
Face à l’inflation des coûts, l’industrie agroalimentaire et la grande distribution sont engagées dans un bras de fer. Les enseignes commerciales appliqueraient des « pénalités logistiques » indues… « Les pénalités logistiques ? Une spécificité française dont on se passerait bien… » Les pénalités logistiques, prévues pour sanctionner des retards de fournisseurs dans la livraison de biens alimentaires, seraient utilisées par certains distributeurs « pour se refaire une santé financière »… Depuis la guerre en Ukraine, les coûts de production des industriels ont flambé : +29 % pour les matières premières agricoles, +26 % pour les emballages, +57 % pour l’énergie, selon l’Ania. Mais « les hausses accordées (8 % selon la FCD) sont en deçà des demandes. Le gouvernement évoque une « démarche d’étouffement des industriels par la grande distribution ». Seule la moitié des entreprises seraient parvenues à obtenir des hausses, à environ 6%, au lieu des 8 à 9% qu’elles espéraient. Si la loi Alimentation (Egalim 2) oblige les distributeurs à répercuter le coût des matières premières agricoles, elle ne « sanctuarise » pas le coût énergétique des industriels…
|
Scooped by
Cedric
|
Les livraisons de lait en Grande-Bretagne pour le mois de mai ont totalisé 1 139 millions de litres, soit 1,5 % de retard par rapport à mai 2021. Le mois de juin s'est un peu mieux comporté, avec une production en baisse de 2,1 % sur l'année à 1 045 millions de litres… Nos dernières prévisions ont été mises à jour pour refléter la baisse des rendements, portant la production prévue pour la saison 2022/23 à 12,23 milliards de litres, soit 1,0 % de moins qu'en 2021/22. Les coûts élevés des intrants continuent de défier les budgets des exploitations, et malgré la hausse des prix du lait, la production reste en baisse d'une année sur l'autre…
|
Scooped by
Cedric
|
Les enseignes bataillent auprès des géants de l’agroalimentaire pour ne pas suivre la hausse des prix, mais il serait naïf d’y voir une défense des consommateurs…
Faut-il remercier les Carrefour, Leclerc, Auchan et consorts ? Sur les douze derniers mois, les tarifs alimentaires ont progressé de 3,2 % dans les supermarchés, notamment à la suite des hausses négociées début mars avec les industriels, producteurs de pâtes, de conserves ou de yaourts. Une progression certes notable, mais bien inférieure à celle des coûts que supportent les agriculteurs : + 23,3 % sur la même période, selon l’Insee…
|
Scooped by
Cedric
|
Le prix du lait, 5,10 rands (34 cents d'euros) en décembre 2017, a atteint son plus haut niveau depuis 2014. Selon l’association des producteurs de lait (MPO – Milk Producer Association), le point positif essentiel est la baisse de prix des aliments pour bétail (maïs et soja) qui ont chuté de moitié entre juin 2016 (5 000 rands la tonne) et décembre 2017 (de 2 500 à 3 000 rands la t). Globalement, la production sud-africaine de lait sera en hausse d’environ 2% en 2017.
|
Scooped by
Cedric
|
« Je ne connais pas le juste prix. Il y a un prix de marché. » dit M..E. Leclerc. Mais pour qu'il y ait un "prix de marché", encore faut-il qu'il y ait un marché fonctionnel. Or selon S. Martin, rapporteur de l'Autorité de la Concurrence, "les centrales d'achats, c'est un oligopole". Précisons que la part du Groupe Leclerc dans l'alimentaire est de 21% en France...
Dans ces conditions, il ne saurait y avoir un "prix de marché", mais bien un "prix de M. Leclerc" qui en effet n'est pas juste, mais juste trop bas. Et justement, les prix "Leclerc" ne sont pas simplement moins cher que la concurrence, mais doivent être 5% moins cher…
|
Scooped by
Cedric
|
Comme les producteurs de la FNPL, les coopératives laitières rejettent la responsabilité de la pénurie de beurre dans les magasins sur les distributeurs. « Certains ne veulent pas revoir les tarifs à la hausse », selon Dominique Chargé, président de la FNCL. Ce dernier estime par ailleurs que le marché de la poudre de lait ne va pas s’améliorer dans les prochains mois.
|
Scooped by
Cedric
|
|
Scooped by
Cedric
|
Coops de France, qui réunit 2 600 coopératives agricoles, vient de publier une série de propositions concrètes pour un nouveau partage de la valeur, plus favorable aux exploitants.
|
Scooped by
Cedric
|
L’actualité de ces derniers jours montre l’impatience et l’urgence bien légitime des producteurs de lait au vu du renversement des marchés ! On ne peut que se réjouir de l’annonce des prix du lait qui vont être pratiqués à partir de cet été et qui sont amenés à perdurer sur le second semestre 2017.
Le constat est bien là : les méthodes de calcul du prix imaginées par l’interprofession en 2009 ont vécu . Une nouvelle ère commence, la loi Sapin 2 nous invitants à mener avec nos différents clients l’élaboration d’une nouvelle formule intégrants notamment les coûts de productions.
Nous devons tous acteurs de la filière, saisir l’opportunité d’être novateur pour intégrer de nouveaux indicateurs la liste n’étant pas exhaustive !
|
Scooped by
Cedric
|
Deux ans après une chute du prix du lait de 20 à 30% provoquée au début de l’année 2015 avec l’abandon de la régulation de la production par les pays de l’UE, les cours de ce printemps 2017 autour de 330€ les 1 000 litres en moyenne sont encore beaucoup trop bas pour donner une rémunération décente au travail des hommes et des femmes qui assurent la production. Pourtant, les choses vont de mieux en mieux pour les laiteries grâce notamment au doublement du prix du beurre en douze mois.
|
Scooped by
Cedric
|
Jean-Philippe Girard, le président de l’Association des industries alimentaires (Ania), a affirmé le 13 février 2017, que les distributeurs demandent des baisses de tarifs comprises entre 2 % et 8 % dans le cadre des négociations annuelles. « c’est inquiétant. On voit le lait qui a progressé de 30 %, les oranges de 50 % et en face des acheteurs qui disent : “Écoutez, nous, ce n’est pas notre problème, on veut le même prix que l’an passé” »
|
Scooped by
Cedric
|
Après deux ans de surproduction, la production laitière mondiale connaît une baisse historique. Dans le même temps, les cours des produits échangés sur les marchés mondiaux s’envolent... Ce nouveau contexte amène de nouvelles négociations sur les tarifs de vente à la distribution dans les pays d’Europe du Nord, comme en Allemagne, où Lidl et Aldi ont augmenté le prix de la plaquette de beurre de 1 euro (+30 %). Ce même taux a été appliqué au fromage. Le lait de consommation a obtenu une réévaluation de 15 centimes par litre, détaille la Fnil. La remontée des prix de vente sortie usine se traduit par une hausse du prix payé aux producteurs. En janvier 2017, celui-ci se situera en Europe du Nord nettement au-dessus de 30 centimes le litre, contre 22 centimes en août dernier, estime la Fnil.
|
|
Scooped by
Cedric
|
Le lait bio n'est pas épargné par les bouleversements du marché laitier. La grande distribution baisse ses prix – y compris pour les produits laitiers bio – et le volume de lait a considérablement augmenté en raison des prix élevés à la production. Cela ne restera probablement pas sans conséquences pour les agriculteurs bio et les prix du lait bio…
En décembre, tout allait encore bien. Le prix du lait bio était de 63,20 cts/kg et donc à un niveau record et au même niveau que le mois précédent. À titre de comparaison : le prix conventionnel était de 59,81 cts/kg… Mais dès janvier ont débuté des baisses massives de prix du lait conventionnel, entre 2 et 15 centimes. Les déclencheurs : la baisse des prix du commerce de détail et la forte augmentation des volumes de lait associée aux prix élevés…
De nombreux commerçants veulent maintenant négocier de nouveaux prix avec les laiteries et cette fois-ci cela touche autant le lait bio que le lait conventionnel. Aldi et Norma ont déjà baissé leurs prix du lait sans négociation, augmentant ainsi la pression sur les prix à la production. Aldi a réduit son lait entier bio de 10 centimes à 1,35 euro en février. Et le lait bien-être animal et le lait de foin bio sont également vendus 10 centimes de moins…
L'autre raison de la baisse des prix est probablement la forte augmentation du volume de lait. En décembre, la moyenne fédérale pour le lait biologique était de 8,4 % supérieure à celle de l'année précédente et en novembre, l'augmentation était même de 11 %. Il est pour le moins douteux que le marché puisse absorber autant de lait biologique à des prix élevés en si peu de temps. En Bavière, où est produit environ la moitié du lait biologique allemand, l'augmentation du volume a été de 7,9 % en décembre et même de 10,8 % en novembre…
|
Scooped by
Cedric
|
Le lait : Produit symbolique, consommation régulière, tout est réuni pour que le prix du lait soit un marqueur. A surveiller comme le lait sur le feu ! C’est probablement la raison de l’écart actuel entre l’évolution du prix à la ferme et du prix en rayon…
Que le prix payé aux producteurs soit insuffisant est entendable, que les commerçants et les laiteries en profitent est… faux. C’est même l’inverse…
|
Scooped by
Cedric
|
Une enquête apporte des éléments précis sur les marges réalisées par les grands distributeurs sur certains produits laitiers. De quoi relancer très sérieusement le débat à propos de la concurrence et de l’opacité de ce marché…
Les marges brutes de Migros et Coop sont élevées, très élevées même, en fonction du produit et de la référence : 66% pour une tomme vaudoise, 92% pour un yogourt !
Les paysans vendent leur lait à perte, les prix payés étant inférieurs à leurs coûts de production. Et, il faut le savoir, le lait leur est rétribué en fonction de son utilisation par les transformateurs, et non de sa qualité. Résultat : les producteurs doivent multiplier les activités à côté de l’élevage de vaches laitières pour toucher des paiements directs et d’autres sources de revenus.
|
Scooped by
Cedric
|
Le distributeur Système U est favorable à la détermination de « prix référents » pour les principales matières premières agricoles (lait, porc, boeuf) vendues en grande surface, a dit mercredi son patron, Serge Papin devant des agriculteurs.
|
Scooped by
Cedric
|
Le secteur laitier fonctionnerait maintenant selon des cycles de quatre ans
L'industrie laitière internationale opère désormais dans des cycles économiques qui durent entre trois et quatre ans, selon le Dr Mike Johnston, directeur de Dairy UK en Irlande du Nord. Les prix internationaux du beurre ont chuté de 25% depuis septembre. En ce qui concerne le lait écrémé en poudre, les marchés se sont affaiblis de 28% depuis le début de 2017. Les prévisions du marché indiquent une stabilisation des prix jusqu'en mai 2018. "Nous nous dirigeons maintenant vers la phase descendante du cycle actuel", a-t-il déclaré.
|
Scooped by
Cedric
|
|
Scooped by
Cedric
|
Les États généraux de l'alimentation ont été lancés il y a près de trois mois. Ils ont permis de faire plusieurs constats sur les différents secteurs concernés, notamment celui de l'agriculture. L'on a pu en déduire que celle-ci est « à bout de souffle ». Quelles en sont les raisons ? Quelles mesures l'exécutif propose-t-il pour soutenir cette filière ?
Plus de détails avec: Philippe Chalmin, président de l'Observatoire de la formation des prix et des marges. Et Samuel Vandaele, secrétaire général de « Jeunes Agriculteurs ».
|
Scooped by
Cedric
|
Lors d’une table ronde organisée par l’APCA sur les Etats généraux de l’alimentation, Serge Papin, coprésident de l’atelier 5 sur la meilleure rémunération des producteurs, a annoncé un accord unanime des participants pour une « nouvelle contractualisation » dans la chaîne alimentaire « renversant la construction du prix ».
Le président de Système U fustige les propos de Michel-Edouard Leclerc sur une prétendue hausse des prix.
|
Scooped by
Cedric
|
Mali Lait, selon ses promoteurs, est la seule usine de la sous-région qui utilise le Lait local de toute sa chaine de production. Seulement l’unité industrielle n’arrive plus à absorber la quantité de lait produite autour de la capitale, mieux elle ne s’en sort pas avec le coût actuel de litre du lait fixé à 400FCFA. D’où sa décision de payer désormais le litre à 350F à compter du 1er janvier 2018. Une décision qui n’arrange pas les producteurs de lait, d’où la saisine du gouvernement.
|
Scooped by
Cedric
|
Une brouille oppose actuellement les producteurs de lait à leur partenaire Mali-lait Sa, suite à la décision unilatérale de l’unité industrielle de baisser le prix d’achat du lait aux producteurs. « Le prix de 400 FCFA/le litre de lait mis en place en 2012 n’a subi aucune augmentation malgré l’évolution à la hausse du prix des aliments pour bovins et du carburant. Nous ne saurons comprendre une baisse du prix dans ces conditions »
|
Scooped by
Cedric
|
Chaque année, le feuilleton des négociations commerciales entre laiteries et distributeurs anime le mois de février. L’enjeu est capital pour le prix du lait à la production en 2017.
La hausse permettra-t-elle de revenir au tarif de 2014, comme le veut la FNPL ?
|
Scooped by
Cedric
|
Les FDSEA de l’Ouest demandent aux laiteries de penser « prix » avant de penser « volume ». Et elles annoncent que dans les actions à venir, elles cibleront les marques et distributeurs qui ne joueront pas le jeu des négociations commerciales.
|