Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
Scooped by
Cedric
|
Dossier annuel bovins lait : Année 2023, perspectives 2024
• 2023 : Relance stoppée malgré une bonne conjoncture laitière • 2024 : Possible reprise de la production dans l’UE
|
Scooped by
Cedric
|
Produits laitiers : France, UE et monde (pp.143-184)
Le cheptel de femelles laitières au 1er avril a reculé de 2,9% entre 2022 et 2023. Le recul a été plus marqué en Bretagne (- 3,7%), alors même que c’est la région qui compte le plus de vaches laitières. La région Pays de la Loire a connu un recul du même ordre que la moyenne nationale, tandis que le cheptel normand s’en est mieux sorti (- 2,1%). La région Hauts-de-France a enregistré le recul de cheptel le plus modéré en 2023 (- 0,6%).
|
Scooped by
Cedric
|
La production laitière mondiale sera entravée par les réglementations environnementales et des événements météorologiques défavorables dus au changement climatique. Mais la demande de produits laitiers va s’accélérer dans les régions en développement en raison de la croissance démographique et de l’augmentation de la demande par habitant, en particulier de la part de la classe moyenne croissante…
Cela se traduira par une demande non satisfaite plus élevée si la production laitière n’est pas davantage activée dans les pays en développement…
|
Scooped by
Cedric
|
Les industriels laitiers devraient continuer de privilégier les fabrications de fromages. Au niveau de la poudre de lait, c’est un bond des exportations qui est attendu cette année…
• La transformation fromagère devrait rester privilégiée par les industriels laitiers à court terme
• Davantage de fromages et de lactosérum
• Reprise des exportations de poudre de lait écrémé en 2023
• La consommation de beurre devrait rebondir
|
Scooped by
Cedric
|
La géographie laitière mondiale est en train de changer. La France pourrait devenir importateur net de produits laitiers dès 2027. Les industriels entrent en concurrence, « le rapport de force va s’inverser en faveur des éleveurs. » Ce bouleversement va entraîner de nombreuses conséquences, même si l'inflation rebat les cartes…
|
Scooped by
Cedric
|
Un tour d’horizon d’un secteur confronté à de nombreuses mutations depuis ces vingt dernières années…
Le repli du commerce mondial des produits laitiers souligne sa forte sensibilité au prix, autant du côté de la production que de la consommation. La libéralisation croissante des marchés laitiers, qui a atteint une nouvelle ampleur au cours des années 2000, a rendu de nombreux marchés domestiques plus perméables à la volatilité des prix internationaux. Cette instabilité des marchés fragilise les systèmes de production…
Au cours des vingt dernières années, le commerce mondial des produits laitiers s’est développé en réponse à cette évolution quantitative et qualitative de la consommation. Deux phénomènes majeurs caractérisent cette évolution :
• Une croissance des échanges d’ingrédients à plus haute valeur ajoutée, dont les échanges ont plus que doublé sur les vingt dernières années, ou les poudres de lactosérum
• Une croissance des échanges de poudres de lait (grasses, écrémées ou réengraissées), qui ont elles aussi plus que doublé depuis le milieu des années 2000
|
Scooped by
Cedric
|
Souveraineté alimentaire, adaptation au changement climatique, contraintes environnementales, attentes sociétales… La charge qui pèse sur les éleveurs laitiers est colossale. Quelle sera la production laitière nationale dans un futur proche ? Innoval a interrogé ses adhérents et des experts afin de prendre la mesure des défis de demain…
Des éleveurs optimistes : 60 % se disent optimistes sur l’avenir de leur métier, c’est d’autant plus vrai chez les 18-29 ans (87 %). Pour compléter les dires d’éleveurs et poser un regard lucide et objectif quant à l’avenir de la filière laitière française, Innoval a fait appel à trois spécialistes : le politologue Jérôme Fourquet, le sociologue François Purseigle et l’économiste Olivier Mevel. Pour eux, la situation est claire : le nombre d’exploitations est en baisse, la production diminue (- 20 % prévu à horizon 2035 et même - 30 % dans le Grand Ouest) et le renouvellement des générations est un véritable problème pour le maintien des fermes. Pour autant, la demande mondiale continue de croître…
|
Scooped by
Cedric
|
Les effets cumulés de la forte inflation des prix des denrées alimentaires au cours des 24 derniers mois, ainsi que du ralentissement de l'activité économique en 2023, se sont traduits par une baisse de la demande de produits laitiers sur les marchés développés et émergents…
Diverses entreprises d'Europe occidentale, d'Australie, du Brésil, de Chine et d'autres marchés émergents enregistrent des ventes plus faibles que prévu en 2023, principalement en termes de volume) Une exception notable est les États-Unis, où la demande actuelle des consommateurs pour les produits laitiers reste ferme…
La croissance de la production laitière chinoise se poursuit tandis que les importations diminuent. Les importations chinoises de produits laitiers (équivalent lait liquide, hors lactosérum) ont diminué au premier trimestre 2023, ajoutant une pression à des prix mondiaux déjà plus faibles à court terme…
|
Scooped by
Cedric
|
La Commission prévoit une baisse de 0,2 % de la production de lait pour 2023. Avec une augmentation prévue de 1 % des abattages, il y aura moins de lait disponible en 2023 en raison d'un déclin du cheptel laitier. C'est particulièrement le cas pour le second semestre 2023, car la baisse des prix du lait pourrait entraîner de fortes baisses de production…
Les transformateurs laitiers devraient viser l'amélioration des marges en 2023 en canalisant le lait vers des produits plus rentables, et avec cela, 0,7 % de lait en plus devrait entrer dans la production de fromage et de lactosérum par rapport à l'année dernière. Mais la hausse des livraisons de lait au quatrième trimestre 2022 a entraîné une accumulation des stocks de beurre et de poudre…
L'augmentation de la production de fromage et de lactosérum devrait contribuer à une augmentation de 2% des exportations de produits laitiers en 2023. Cela suppose une reprise de la demande chinoise suite à l'assouplissement des restrictions Covid et des exportations stables vers le Royaume-Uni et les États-Unis…
|
Scooped by
Cedric
|
Analyse du potentiel futur du secteur de la Whey dans quatre scénarios sur l’« état du lactosérum » en 2030, dans l’objectif de créer de la valeur ajoutée pour nos clients et des bénéfices pour nos entreprises aujourd'hui et à l'avenir…
1. Scénario de lactosérum pour tous
2. Scénario nouveaux horizons
3. Scénario d'évolution de la whey
4. Scénario du lactosérum indispensable
La demande de lactosérum pour les applications nutritionnelles et spécialisées continuera à augmenter. Tandis que l’offre de lactosérum de haute qualité sera limitée, la croissance n’arrivant pas à suivre la demande…
|
Scooped by
Cedric
|
Confiante dans l’avenir après dix ans de croissance continue, l’Irlande se prépare à affronter des défis environnementaux majeurs. Elle espère maintenir, voire augmenter encore, sa production de lait…
|
Scooped by
Cedric
|
L'Inde est l'avenir de l'industrie laitière mondiale et elle a un énorme potentiel pour augmenter la production de lait, a déclaré le président de la Fédération internationale laitière (FIL). Il a crédité le modèle laitier coopératif dirigé par les petits agriculteurs de l'Inde pour sa position de leader…
|
Scooped by
Cedric
|
UE - Perspectives à court terme : lait et produits laitiers
|
|
Scooped by
Cedric
|
Le National Dairy Development Board (NDDB) s'efforce d'augmenter la productivité afin que l'Inde puisse représenter un tiers de la production mondiale de lait d'ici 2030. L'élevage, la nutrition et la santé des animaux sont les principaux domaines d'intervention pour atteindre cet objectif…
« Actuellement, l'Inde représente 24%, soit un quart de la production mondiale totale de lait. Cela représente 4 à 5% de notre PIB. Notre plan est d’augmenter cette part mondiale à 30%, soit un tiers de la production mondiale de lait d’ici 2030 ».
|
Scooped by
Cedric
|
En 2024, les perspectives sont ternes sur un marché mondial des produits laitiers qui devrait rester marqué par une demande moins dynamique qu’auparavant et une offre assez peu évolutive chez les principaux exportateurs…
• Dans les principaux pays importateurs, la croissance économique ralentit et le jeu des taux de change nuit aux importations
• Les 5 plus grands exportateurs vont produire autant de lait qu’en 2023 selon l’USDA
• Le fromage, star de 2024, le beurre en repli de 3%, pas de changement en poudre de lait écrémé selon les prévisions
|
Scooped by
Cedric
|
Perspectives agricoles de l’UE 2023-2035
• Le secteur laitier de l’UE prouve sa résilience • La production de l’UE se trouve à un tournant et se dirige vers une durabilité accrue • La croissance mondiale de la production laitière devrait changer • L’UE reste le premier exportateur mondial • La différenciation des importations mondiales devrait soutenir le commerce de l’UE • Une croissance limitée des solides du lait • Fromages et lactosérum devraient rester les flux préférés • Produits laitiers enrichis et fonctionnels seront en hausse • Le marché du fromage devrait poursuivre sa croissance • Plus de valeur ajoutée pour la production européenne de lactosérum en poudre • Le prix du lait cru dans l’UE atteint un nouvel équilibre plus élevé
|
Scooped by
Cedric
|
Perspectives à court terme UE : lait et produits laitiers
Malgré la diminution du cheptel de vaches laitières, et dans l'hypothèse de conditions météorologiques normales, l'offre de lait de l'UE devrait rester relativement stable en 2024 (+0,2% d'une année sur l'autre)… La Commission table par ailleurs sur une augmentation de la consommation totale de l'UE en 2023 (+0,7%), mais cette hausse est marginale. En 2024, la consommation de l'UE européenne reprendra probablement une tendance à la baisse, ce qui pourrait entraîner une baisse de la production de l'UE (-0,9%)…
|
Scooped by
Cedric
|
Le pays aux 1.500 fromages va-t-il devoir importer du lait ? La chute de la production de lait inquiète les industriels du secteur. Le lait est la troisième source d'excédent de la balance commerciale agro-alimentaire…
La question se pose avec acuité alors que l'abandon des fermes laitières n'est plus un épiphénomène et que le métier peine à recruter. La traite des vaches ne fait plus rêver, les plages horaires et les astreintes liées au métier non plus. Résultat, la chute de la collecte laitière s'accélère. En mai, elle a atteint « un creux de -3,4 % rarement observé », selon l'Institut de l'Elevage (IDELE). En cumul au premier semestre, la collecte s'est rétractée de 226.000 tonnes en baisse de 2,1 % par rapport à la même période en 2022…
Face à cette détérioration de la situation, l'industrie laitière se dit « très préoccupée ». « Si on ne fait rien, la France perdra sa souveraineté en 2027. Un comble quand on regarde le poids économique du secteur, qui compte les plus gros acteurs mondiaux avec Lactalis et Danone…
|
Scooped by
Cedric
|
Les élevages laitiers français en crise de croissance : Alors que les exploitations laitières françaises avaient connu une forte dynamique de croissance à la sortie des quotas laitiers, leur taille progresse désormais moins vite… Le nombre d’ateliers à plus de cent vaches augmente plus doucement ces dernières années. L’agrandissement des troupeaux ne compense plus les fermetures d’ateliers, et la collecte décroche. Les experts tablent sur une légère poursuite de la croissance des troupeaux, mais s’accordent à dire qu’il n’y aura pas de révolution du modèle laitier avec un essor des fermes de plusieurs centaines d’animaux qui sont monnaie courante à l’étranger… Manque de disponibilité de foncier, de main-d’œuvre, d’avantages économiques, opposition sociétale, les freins sont légion. Et pour ceux qui y parviennent, il faut encore parvenir à réorganiser le travail et trouver son équilibre économique…
|
Scooped by
Cedric
|
La production mondiale de lait en 2023 devrait atteindre 944 millions de tonnes, soit une augmentation de 0,9 % par rapport à 2022. Si confirmée, cela constituerait une deuxième année consécutive de croissance lente…
Le commerce mondial de produits laitiers est estimé à 85 millions de tonnes en 2023, quasi-stagnation au niveau de l'an dernier, alors que la demande d'importations est susceptible d'être contrebalancée par une baisse probable des importations en Chine…
|
Scooped by
Cedric
|
Les prix du lait continuent de chuter, mais la valeur marchande du lait augmente à nouveau fortement pour la période à venir. Pour le mois d'août, la barre des 40 cents sera à nouveau franchie et d'ici décembre, la valeur marchande du lait passera à 43,5 cents. Et d'autres signaux du marché pointent également vers le haut…
Deutsche Milchkontor (DMK), ne paie aux producteurs laitiers que 37,10 cts/kg en mai, et donc encore 3 cts de moins qu'en avril. Cela signifie que le prix DMK est juste au-dessus de la valeur de la matière première du lait déterminée par l'institut ife. Celui-ci s'est stabilisé à 36,4 cents en mai… Deux indicateurs importants confirment cette évolution : D'une part, la valeur marchande du lait, qui convertit les prix du marché à terme du beurre et du lait écrémé en un prix théorique du lait. D'autre part, les prix de gros des produits laitiers les plus importants d'Europe. Ces deux indicateurs pointent actuellement vers une hausse des prix et donc un possible renversement de tendance sur le marché du lait…
En tout cas, le constat est le suivant : la valeur d'échange du lait calculée par l'institut ife à partir des cours à terme du beurre et de la poudre de lait écrémé va à nouveau fortement augmenter pour les prochaines échéances. Ce prix théorique du lait pour le mois de juin est de 39,1 cents le kg et donc supérieur de 2,7 cents à la valeur de la matière première ife susmentionnée pour le mois de mai. Pour le mois d'août, la barre des 40 cents sera à nouveau franchie et d'ici décembre, la valeur marchande du lait passera à 43,5 cents. Bien entendu, cette évolution doit se poursuivre pour une reprise durable des prix. Mais les marchés à terme l'indiquent au moins pour les prochains mois…
|
Scooped by
Cedric
|
Les acteurs de la chaîne laitière – du producteur au transformateur en passant par l'utilisateur final – sont compressés. Les prix du lait des producteurs laitiers ont chuté par rapport à leurs niveaux élevés de 2022 tandis que leurs vaches consomment des aliments récolte à des prix record. Les transformateurs laitiers et les coopératives ont commencé l'année avec des stocks coûteux, fabriqués avec du lait à prix élevé, faisant l'objet de rabais pour équilibrer les marchés. Pendant ce temps, les consommateurs sont pressés par une inflation plus élevée et des taux d'intérêt en hausse, ce qui se traduit par un comportement d'achat plus frugal...
Une plus forte croissance de la production laitière d'une année sur l'autre apparaît en 2023 dans les principales régions d'exportation. Les prix du lait à la ferme rattrapent les tendances du marché mondial des matières premières et baissent en 2023. Pendant ce temps, les coûts élevés des intrants restent clairement un vent contraire dans le monde et, combinés à la baisse des prix du lait, entraînent une pression sur les marges au niveau des exploitations. En réponse, les taux d'abattage des vaches laitières ont augmenté…
Le commerce mondial des produits laitiers en 2022 a été meilleur que prévu, malgré le recul de la Chine. Jusqu'en novembre 2022, le volume total des échanges de produits laitiers était inférieur à 1,5 % par rapport à l'année précédente, malgré une réduction d'environ 20 % des importations chinoises. Les importations chinoises de produits laitiers au premier trimestre 2023 devraient être inférieures aux niveaux du premier trimestre 2022, avec un regain d'intérêt pour les achats au deuxième trimestre 2023…
L'environnement macroéconomique reste complexe. L'inflation a ralenti, mais principalement en raison de la baisse des prix de l'énergie. Les signes de ralentissement de la consommation des ménages se multiplient et devraient continuer à se détériorer au cours des prochains mois…
Un peu plus de lait et un peu moins de demande ont contribué à la baisse des prix des matières premières laitières au premier trimestre 2023. La baisse des prix mondiaux du fromage, du lait en poudre et du lactosérum, d'une année sur l'autre, devrait soutenir les exportations. Pourtant, beaucoup dépend des politiques internes chinoises et de la résilience plus large de la demande pour soutenir les prix des produits laitiers en 2023…
|
Scooped by
Cedric
|
La production de lait dans les pays du Mercosur (Argentine, Brésil et Uruguay) a à peine augmenté au cours des dix dernières années. Cela a été le résultat de la concurrence d'autres secteurs comme les céréales et de la stagnation ou de la baisse de la demande intérieure…
L'Amérique du Sud perd des parts de marché mondiales en termes de production et d'exportation de produits laitiers. Le marché intérieur est la source la plus pertinente de demande de produits laitiers. Mais le marché a eu du mal à se développer et la demande de lait cru a stagné…
La relance de la croissance de la production laitière au cours de cette décennie sera difficile, avec une croissance économique faible et des vents contraires démographiques plus forts, qui maintiendront la demande modérée. L'excédent exportable global connaîtra probablement de nouvelles baisses, ce qui limitera le rôle de la région sur le marché mondial…
|
Scooped by
Cedric
|
Le début de 2023 pourrait rester difficile pour les éleveurs face aux coûts élevés des intrants et à une demande probablement plus faible…
Seule la production de crème pourrait croître au sein de l'UE. La production de fromage pourrait redevenir une option privilégiée, tirée par les prix élevés. La compétitivité des poudres de lait souffre des prix élevés en vigueur, qui entravent les exportations…
|
Scooped by
Cedric
|
En Nouvelle-Zélande, des perspectives très incertaines
La chute de production laitière néo-zélandaise est-elle « un trou d’air ou un phénomène durable » ? Réponses de l’Idele, entre prix élevés de l’aliment, météo incertaine, manque de main-d’œuvre et retrait de la demande chinoise…
|