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Une étude sur la réussite de la filière lait en ligne révèle que des relations transparentes entre les producteurs et les transformateurs, de même que des cadres motivés, sont la condition sine qua non pour une valeur ajoutée respectable et des prix équitables dans ce secteur. Cette étude, financée par les Producteurs Suisses de Lait et l'Union Suisse des Paysans, est disponible en ligne. La version française sera disponible à partir de mai 2018.
Étude en ligne sur https://www.junglandwirte.ch/de/themen/milch.html (version française en mai 2018)
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Dominique Chargé, président de la FNCL, a exposé ses souhaits pour donner suite aux États généraux de l’alimentation. Il a appelé la filière laitière à adopter « une démarche positive et constructive nécessaire pour que les acteurs dialoguent entre eux » afin de relever le « défi » lancé par Emmanuel Macron aux filières agricoles.
Il se félicite en particulier de l’injonction du président de la République aux producteurs à s’organiser en Organisations de producteurs commerciales (OPC), dont « la coopération est la forme la plus aboutie », a-t-il souligné.
Pour cette transformation de la filière, il a identifié plusieurs leviers :
- la nécessaire restructuration de l’offre de production par le développement et la montée en compétences des OPC. « Pour les coopératives laitières, il s’agit d’accompagner cette restructuration de la filière par notre expérience ».
- la nécessaire compétitivité à conserver, une notion « trop absente du discours » présidentiel, alors que « nous sommes dans un marché concurrentiel — 4 litres produits sur 10 partent hors de l’Hexagone », rappelle-t-il.
- apporter une réponse aux attentes sociétales en termes de bien-être animal, d’alimentation des animaux (sans OGM et avec plus d’herbe par exemple)…
- la mise en place d’outils de prévention et de gestion de crise, et de nouveaux outils pour la Pac 2020.
- une rénovation du droit de la concurrence afin de permettre une structuration du maillon production et aux interprofessions d’agir.
D’ici là, il fait le souhait pour 2018 de « sortir de la guerre des prix » et de parler aussi de la qualité des produits, avec une nécessaire montée en gamme sur une partie des volumes de lait.
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Pour assurer la pérennité de la filière laitière française il faut que tous les maillons de la chaine puissent vivre de leur métier. C’est le cas pour les transformateurs et les GMS mais ce n’est pas le cas des producteurs de lait : ce n’est donc plus rentable de produire du lait en France. C’est pourquoi nous pensons qu’il est grand temps que la filière accepte de répartir la valeur créée à partir du lait de qualité produit dans les fermes françaises. Nous les éleveurs, sommes le premier maillon de cette filière laitière. Il faut que chacun comprenne que cette filière a besoin d’éleveurs qui vivent de leur métier et qu’elle accepte ainsi de payer à sa juste valeur le lait que nous produisons chaque jour.
C’est le travail collectif que nous effectuons dans nos OP qui nous permet d’être plus représentatifs des producteurs ; en effet en se regroupant, nous massifions l’offre de lait. Les OP permettent de co-construire des filières agro-alimentaires intelligentes ou chaque acteur s’y retrouvera économiquement et ainsi pourra restaurer un lien de confiance avec le consommateur.
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Les interprofessions pourraient être rendues plus puissantes, si elles intégraient davantage les organisations de producteurs (OP) dans leurs échanges, pointe le CGAAER dans un rapport rendu public le 25 avril.
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Il y a des combats syndicaux qui deviennent quelquefois des évidences. C’est à ce moment charnière que le syndicaliste sait qu’il a gagné la plus grande des batailles, celle de l’opinion. « Notre métier a un prix », ce slogan déjà ancien, prend aujourd’hui un sens nouveau. Ce n’est pas seulement notre métier qui doit être rémunéré, mais tous les bénéfices que notre activité produit dans les territoires ruraux en termes de dynamique économique, sociale et sociétale. C’est, par exemple, ce que propose la démarche « c’est qui le patron ? ». Elle présente l’originalité de partir du consommateur et de ses attentes pour bâtir une filière qui rémunère à un prix juste le producteur. Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, le consommateur a compris que derrière des produits de qualité, il y a un savoir-faire qu’il faut préserver et donc rémunérer. N’ayons pas peur de cette nouvelle donne. Les patrons de nos fermes, c’est nous ! Demain, ce sera toujours nous ! Les consommateurs ne veulent pas devenir agriculteurs, ils demandent de la réassurance sur les produits qu’ils consomment. Produire sans client captif et sans la volonté d’en attirer de nouveaux est un non-sens économique.
Transformons nos cahiers des charges en cahier des chances pour que, le monde de l’élevage fortement malmené par cette crise qui n’en finit pas, puisse enfin récupérer ce qui lui revient de droit. La différentiation positive de nos savoir-faire au niveau de l’exploitation laitière et de notre production doit se traduire en valeurs et donc en rémunération supplémentaire. Ce n’est pas au syndicalisme d’en négocier les euros mais bien aux OP ou à l’interprofession laitière.
Ne laissons pas l’aval de la filière faire son beurre sans nous. Mieux, ce positionnement peut nous amener à donner un nouveau sens à notre métier et à transformer nos défis en atouts vis-à-vis d’une société qui doute. C’est ce que j’espère pour 2017. Que cette nouvelle année marque un renouveau positif et prospectif pour l’élevage laitier. Nous en avons tant besoin
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L’examen de la loi Sapin 2 entre dans sa phase ultime. Elle sera applicable pour les négociations 2017. Elle va régir les relations commerciales, tant entre les producteurs et les industriels, que pour ces derniers avec les distributeurs. Et concerne les MDD comme les centrales d’achat internationales.
La loi crée un statut de mandataire pour les organisations de producteurs, qui pourront négocier les prix, les volumes et les quantités pour le compte des producteurs...qui le souhaitent, avec les industriels. Le but serait de rééquilibrer les relations commerciales entre la production et la transformation. Reste à savoir si tous les producteurs seront satisfaits des organisations qui les représenteront… Un pari sur l’entente cordiale entre producteurs, en quelque sorte...
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Continuer sur la bonne lancée de bonne entente des OP à l’intérieur de toutes les OP Lactalis. Ce qui d’ailleurs a démarré au printemps à l’initiative de la FNSEA et de JA. L’objectif est de rassembler toutes les OP, toutes laiteries confondues, pour créer une AOP (Association d’Organisations de Producteurs) qui négociera, globalement et à terme, le prix de base du lait ... Il faut aboutir à un pool d’OP fort.
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Pour son rapport d’orientation 2016, Jeunes agriculteurs a choisi de débattre de la structuration des filières pour qu’elles soient davantage « perspectives d’avenir ». Selon eux, les filières ne seront davantage rémunératrices que si les interprofessions et les OP en sont les maillons forts.
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Auchan lance un partenariat avec la Laiterie de Saint-Denis-de-l‘Hôtel (LSDH) et l’Association de Producteurs de Lait du Bassin Centre (APLBC) sur le lait bouteille.
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Une organisation de producteurs visant à forger un avenir plus durable pour les producteurs laitiers est à l'étude au Pays de Galles. Il y a un sentiment grandissant qu'une Organisation de producteurs laitiers (Dairy Producer Organisation, DPO) devrait jouer un rôle essentiel dans l'avenir du secteur laitier, pour améliorer l'efficacité des relations entre producteurs et transformateurs. Une étude sur «la faisabilité d'une Organisation des producteurs laitiers au Pays de Galles » a été réalisée et a reçu le soutien de représentants de l'industrie. L'objectif était d'acquérir une meilleure compréhension de la façon dont une organisation pourrait travailler pour le bénéfice des agriculteurs et des transformateurs laitiers.
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Les agriculteurs français réclamaient depuis longtemps un assouplissement du droit européen de la concurrence. L’accord intervenu à la mi-octobre entre le Conseil, la Commission et le Parlement est une vraie avancée.
« Selon les nouvelles dispositions, les agriculteurs seront désormais en droit d’avoir des contrats précisant clairement les prix, les volumes et la durée. Ils pourront regrouper leurs forces pour vendre collectivement leurs produits, définir des standards de qualité, réguler leur production pour mieux faire face aux fluctuations du marché. De même les interprofessions pourront désormais discuter d’un juste partage de la valeur lorsque les prix sont orientés à la hausse ou à la baisse »
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Jeudi 3 août, le ministère de l’Agriculture a dévoilé la liste de ceux qui présideront les ateliers des Etats généraux de l’alimentation consacrés au chantier de la création et de la répartition de la valeur au sein des filières agricoles et agroalimentaires. Constat surprenant : aucune structure représentative des producteurs de lait – OP, AOP, syndicat, coopérative - n’a reçu la responsabilité de présider l’un de ces ateliers.
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L’actualité de ces derniers jours montre l’impatience et l’urgence bien légitime des producteurs de lait au vu du renversement des marchés ! On ne peut que se réjouir de l’annonce des prix du lait qui vont être pratiqués à partir de cet été et qui sont amenés à perdurer sur le second semestre 2017.
Le constat est bien là : les méthodes de calcul du prix imaginées par l’interprofession en 2009 ont vécu . Une nouvelle ère commence, la loi Sapin 2 nous invitants à mener avec nos différents clients l’élaboration d’une nouvelle formule intégrants notamment les coûts de productions.
Nous devons tous acteurs de la filière, saisir l’opportunité d’être novateur pour intégrer de nouveaux indicateurs la liste n’étant pas exhaustive !
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Daniel Prieur, producteur de lait dans le Doubs et secrétaire général adjoint de la FNSEA, a tonné contre Lactalis, ce midi, au congrès national qui se déroule à Brest.
Sa recette, pour assurer enfin un avenir aux producteurs de lait ? "Mieux s’organiser, regrouper les organisations de producteurs (OP) et développer des outils." Tels que les marques "C’est qui le patron ?", "En direct des éleveurs", "Mont lait", etc. Autant de réponses que l'élu du Doubs dresse face à Lactalis, qu'il dénonce.
Démonstration de Daniel Prieur : en moyenne, pour 100 € dépensés par le consommateur, 6,23 € seulement vont dans la poche du producteur.
Alors, que dans son Haut Doubs, grâce à la valorisation du Comté des producteurs locaux : "Sur 100 € dépensés, 38 € reviennent au village…"
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Face aux difficultés que connait la filière lait, Système U, la Laiterie Saint-Denis-de-l ‘Hôtel et l’Association des Producteurs Laitiers du Bassin Centre (APLBC), signent un partenariat tripartite pour une juste rémunération des éleveurs et pérenniser la filière avec des contrats pluriannuels.
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Lidl France, la Laiterie Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH) et l'Association des producteurs de lait du bassin centre ont signé le 1er juillet une convention d'engagement tripartite.
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La crise du lait reflète d’abord les difficultés des producteurs à s’organiser et à investir pour obtenir une meilleure place dans un secteur en plein bouleversement, selon les économistes Xavier Hollandts et Bertrand Valiorgue.
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Dans la région Centre, un accord sur une durée de trois ans entre une OP, une laiterie et un distributeur vient de voir le jour. Il prend en compte le coût de l’alimentation au travers de l’Ipampa.
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"En 2016, nous allons manquer de lait bio en France et cette tendance se confirme dans les autres pays européens. D'où la nécessité d'encourager les conversions », indique Éric Guihéry, producteur laitier bio référent à la Fnab. La régionalisation des aides à la conversion (comme celles du maintien) et les différentes stratégies des collecteurs peuvent conduire à des inégalités de traitement dans ce domaine. ..
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Quatre nouvelles OP ont été agréées suite à la commission nationale technique (CNT) du 29 septembre, portant à 55 le nombre d'OP agréées. Il s'agit de l'Association des producteurs de lait livrant à Lactalis dans le Massif central (AP3LMC), avec 176 producteurs livrant 47 millions de litres ; l'Association des producteurs de lait SolaiSud, 207 producteurs adhérents, livrant 90 millions de litres à Lactalis ; l'Association des producteurs laitiers du Léon et du Trégor, 157 producteurs livrant 81 millions de litres à la Sill ; et l'Union des producteurs de lait de la montagne cévenole, regroupant 58 producteurs livrant 9 millions de litres à la fromagerie du Vivarais et aux laiteries Carrier et Rissoan. Près de 12 400 producteurs adhèrent maintenant à une OP et livrent 4,6 milliards de litres de lait aux entreprises privées.
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