Lait de Normandie... et d'ailleurs
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« Dans le prix final, le poids de la matière première s’efface au profit du service »

« Dans le prix final, le poids de la matière première s’efface au profit du service » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La faute à un rapport de force disproportionné dans la répartition de la valeur ajoutée. « D’un côté, on a 390 000 exploitations, qui livrent 17 800 industries agroalimentaires et 30 multinationales. Et de l’autre, 67 millions de clients, 45 000 points de vente, mais seulement 6 centrales d’achat »…


Et sur 100 € d’achat, si 11,50 € revenaient encore à l’agriculture au début des années 2000, elle n’en perçoit désormais plus que 6,30 €. « Dans le prix final, le poids de la matière première s’efface au profit du service », affirme Olivier Mevel. « Et le rapport commodité/prix a remplacé le rapport qualité/prix »…

Cedric's insight:
Dans le même temps, on assiste à une augmentation du snacking, cette consommation nomade où « on mange debout », et, pour les jeunes générations, la livraison de repas à domicile, qui a connu une progression de 100% ces 3 dernières années. « La restauration hors foyer se porte plutôt bien. Les enseignes spécialisées progressent. Et la GMS a perdu 7 % en volume en 3 ans ».
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Les producteurs, principaux perdants de la répartition des gains de productivité de l’agriculture depuis 1959

Les producteurs, principaux perdants de la répartition des gains de productivité de l’agriculture depuis 1959 | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Une perspective historique de long terme pour mieux comprendre la manière dont les gains de productivité dans l’agriculture sont répartis entre les diverses parties prenantes…


Au cours des soixante dernières années, les gains de productivité ont participé pour 70% à la création de valeur du secteur. Or, la valeur créée n’est pas uniformément répartie entre les parties prenantes. Ainsi, les clients se trouvent en tête des bénéficiaires, captant 51% de la valeur créée, suivis par les agriculteurs (39%)…


 Le partage de la valeur créée dans le secteur agricole français est fortement influencé par une baisse soutenue des prix réels à la production. De 1959 à 2009, cette baisse a atteint un rythme annuel moyen impressionnant de -3,3%. Pour mettre cela en perspective, cela signifie que les prix agricoles ont été divisés par deux tous les 20 ans ! Cependant, cette diminution n’a été que partiellement répercutée sur les consommateurs. Durant la même période, les prix des produits agricoles et alimentaires vendus aux consommateurs finaux n’ont baissé qu’à un rythme annuel moyen de -0,4%.

Cedric's insight:
Depuis 2009, une inversion de cette tendance a été observée pour les prix à la production agricole, avec une augmentation moyenne de 1,1% par an. Cette tendance s’est même accélérée au cours des deux dernières années, 2021 et 2022, avec une hausse remarquable de 11%. Cette évolution a permis aux agriculteurs de retrouver des niveaux de prix similaires à ceux du début des années 1990 mais loin encore du niveau affiché au début de la période d'étude…
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A qui profite la filière du lait ?

A qui profite la filière du lait ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Analyse de la création et de la répartition de la valeur dans la filière bovin lait française...


Alors que les prix des produits laitiers achetés en magasins ont connu une inflation de 27% depuis fin 2021 – en comparaison de 20% pour le reste des produits alimentaires – le nombre d’exploitations et de vaches laitières ne cesse de diminuer, avec sur l’année écoulée une baisse inégalée depuis plus de 20 ans…


Comment expliquer qu’au moment où la filière laitière crée une valeur sans précédent, le métier d’éleveur soit en pleine désaffection ?

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IGF : Rentabilité de l'industrie agro-alimentaire, de l'agriculture et de la grande distribution

IGF : Rentabilité de l'industrie agro-alimentaire, de l'agriculture et de la grande distribution | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L'Inspection générale des finances (IGF) a réactualisé son rapport sur la rentabilité des trois acteurs qui constituent la chaîne de consommation. Résultat : la progression de la rentabilité de l'industrie agro-alimentaire est trois fois plus élevée que celle du commerce : +27% pour l’EBE de l’agriculture, +50% pour l’industrie agro-alimentaire, +9% pour le commerce…


L’EBE de l’agriculture se situe désormais 27% au-dessus de son niveau de 2019. En trois ans, note l’IGF, « les prix de vente du secteur agricole ont progressé de 27,5% contre 20,8% observé mi-2022 »…


Au second semestre 2022, la rentabilité de l’industrie agro-alimentaire a rebondi de 50%, effaçant ainsi les pertes par rapport à 2019. Leurs prix de vente ont progressé de 17,5% en trois ans, entre 2019 et 2022, soit cinq points de plus par rapport à mi-2022. Cet écart s’explique à hauteur de trois points par la hausse du prix des intrants et à hauteur de 2,1 points par la hausse de l’EBE. Pour autant, le secteur n’a pas augmenté sa marge en 2022 : la hausse des prix s’explique à 85% par celle des matières premières…


En comparaison, le secteur du commerce voit sa rentabilité progresser de 9% par rapport à 2019. Son taux de marge serait de 0,7 point au-dessus de son niveau de 2019. Bien évidemment, ces calculs ne prennent pas en compte les retombées des négociations commerciales qui se sont achevées le 1er mars, pas plus que la baisse des prix amorcée sur un certain nombre de matières premières…

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voir aussi Insee : Taux de marge EBE/VA des IAA vs Manufacture & Commerce
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L’agroalimentaire se serre la ceinture

L’agroalimentaire se serre la ceinture | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’inflation des produits alimentaires ne s’explique pas, ces derniers temps, par un accroissement des marges de la transformation ou de la distribution.


La contraction de l’EBE de l’industrie agroalimentaire contribuerait, à elle seule, à réduire la hausse des prix finaux à la consommation des biens alimentaires de 1,3%. L’EBE de la grande distribution connaît une légère baisse ou une stagnation. »…


Les cours des matières premières agricoles devraient rester à des niveaux élevés en 2023. La flambée actuelle des coûts de l’énergie va très probablement perdurer et pourrait s’amplifier en 2023, conduisant l’industrie agroalimentaire à augmenter ses demandes tarifaires…


Les contraintes sur l’offre liées à l’approvisionnement, à la pénurie de main d’œuvre et au financement pourraient limiter les volumes de production de produits alimentaires, créant ainsi un ajustement supplémentaire à la hausse des prix de vente à la grande distribution. »

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voir aussi Produits alimentaires : tout le monde joue le jeu pour absorber l’inflation

Inflation : Leclerc craint un «tsunami» sur les prix en 2023 https://sco.lt/9I7JFA
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La grande distribution et l’agroalimentaire se livrent à une intense bataille des prix

La grande distribution et l’agroalimentaire se livrent à une intense bataille des prix | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Face à l’inflation des coûts, l’industrie agroalimentaire et la grande distribution sont engagées dans un bras de fer. Les enseignes commerciales appliqueraient des « pénalités logistiques » indues…

« Les pénalités logistiques ? Une spécificité française dont on se passerait bien… » Les pénalités logistiques, prévues pour sanctionner des retards de fournisseurs dans la livraison de biens alimentaires, seraient utilisées par certains distributeurs « pour se refaire une santé financière »…

Depuis la guerre en Ukraine, les coûts de production des industriels ont flambé : +29 % pour les matières premières agricoles, +26 % pour les emballages, +57 % pour l’énergie, selon l’Ania. Mais « les hausses accordées (8 % selon la FCD) sont en deçà des demandes. Le gouvernement évoque une « démarche d’étouffement des industriels par la grande distribution ». Seule la moitié des entreprises seraient parvenues à obtenir des hausses, à environ 6%, au lieu des 8 à 9% qu’elles espéraient. Si la loi Alimentation (Egalim 2) oblige les distributeurs à répercuter le coût des matières premières agricoles, elle ne « sanctuarise » pas le coût énergétique des industriels…
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voir aussi Pénalités logistiques : le rappel à l’ordre des distributeurs par le gouvernement

Energie : Toute la filière alimentaire, de la production à la distribution, appelle au secours
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Auchan demande à ses fournisseurs de «participer» à l’inflation de ses coûts logistiques

Auchan demande à ses fournisseurs de «participer» à l’inflation de ses coûts logistiques | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Selon un courrier que nous nous sommes procurés, Auchan France voudrait partager avec ses fournisseurs sa hausse des coûts logistiques…

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D’abord les éleveurs demandent un effort de la filière, ensuite ce sont les industriels. Et maintenant la grande distribution ?!

voir aussi Prix du lait : Le nouveau sujet de discorde entre agriculteurs, industriels et supermarchés

Assurer la collecte et la transformation laitières sera difficile, selon la Fnil
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Prix du lait : Le nouveau sujet de discorde entre agriculteurs, industriels et supermarchés

Prix du lait : Le nouveau sujet de discorde entre agriculteurs, industriels et supermarchés | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La guerre en Ukraine conjuguée à l'inflation des coûts de production et à la canicule de cet été, qui s'est traduite par une sécheresse historique, désespère un peu plus encore les éleveurs…


De leur côté, les agro-industriels reprochent aux distributeurs de ne pas prendre en compte la flambée des coûts de production et de transformation (emballage, transport, énergie nécessaires...)….


Leclerc a relevé en substance que le prix de vente du lait en grandes surfaces n'avait pas nécessairement de lien avec la rémunération des producteurs. Leur revenu dépendrait davantage du prix auquel les industriels leur achètent le lait pour le conditionner...

Cedric's insight:
Voir aussi Quel est le juste prix ?

En moyenne, la brique de lait est vendue 89 centimes. Sur ce prix, qui touche quoi ? L'agriculteur touche 45 centimes, l'industriel qui met le lait en bouteille reçoit 20 centimes, le distributeur touche 16 centimes et les restes sont des taxes…


Inflation alimentaire : où se situe la France par rapport aux pays de l’OCDE ?

L’inflation des prix alimentaires était à 14,5% en moyenne dans les pays de l’OCDE en juillet dernier sur un an et à 12,8% dans l’Union Européenne. La France est en bas du tableau à 7,2%...

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Malgré la hausse, les prix n’ont pas permis de couvrir les coûts de production

Malgré la hausse, les prix n’ont pas permis de couvrir les coûts de production | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

En 2021, avant la guerre en Ukraine, la hausse générale des coûts de production était déjà bien certaines filières, les producteurs ne peuvent toujours pas se dégager de rémunération correcte, indique le dernier rapport de l’Observatoire de la formation des prix et des marges.


La rémunération moyenne des producteurs de lait de vache diminue légèrement, impactée par la hausse des charges : 1 Smic par unité de main d’œuvre en montagne contre 1,2 en 2020, mais elle reste stable en plaine à 2 Smic par unité de main d’œuvre…

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Opinion : Leclerc s'emMÊLe les rayons...

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« Je ne connais pas le juste prix. Il y a un prix de marché. » dit M..E. Leclerc. Mais pour qu'il y ait un "prix de marché", encore faut-il qu'il y ait un marché fonctionnel. Or selon S. Martin, rapporteur de l'Autorité de la Concurrence, "les centrales d'achats, c'est un oligopole". Précisons que la part du Groupe Leclerc dans l'alimentaire est de 21% en France...

Dans ces conditions, il ne saurait y avoir un "prix de marché", mais bien un "prix de M. Leclerc" qui en effet n'est pas juste, mais juste trop bas. Et justement, les prix "Leclerc" ne sont pas simplement moins cher que la concurrence, mais doivent être 5% moins cher…

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Le beurre placé au cœur du poker menteur des relations commerciales - Journal Paysan Breton

Le beurre placé au cœur du poker menteur des relations commerciales - Journal Paysan Breton | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Vendredi 27 octobre, des représentants de la FDSEA et de JA ont pris la question de la « soi-disant pénurie de beurre » à bras le corps pour une opération de communication en grande surface. Pas anodin à la sortie des Etats généraux de l’alimentation et à l’approche de la période de négociations commerciales.


et aussi : Prix, volumes : les producteurs de lait dénoncent un chantage

sur http://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2017/10/31/prix-volumes-les-producteurs-de-lait-denoncent-un-chantage


ou encore : Crise du beurre : quelles sont les perspectives ?

sur http://www.processalimentaire.com/Flash-IAA/Crise-du-beurre-quelles-sont-les-perspectives-32190

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BFM TV - Focus Première : Comment mettre un terme à la guerre des prix entre industriels et producteurs ?

BFM TV - Focus Première : Comment mettre un terme à la guerre des prix entre industriels et producteurs ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les États généraux de l'alimentation ont été lancés il y a près de trois mois. Ils ont permis de faire plusieurs constats sur les différents secteurs concernés, notamment celui de l'agriculture. L'on a pu en déduire que celle-ci est « à bout de souffle ». Quelles en sont les raisons ? Quelles mesures l'exécutif propose-t-il pour soutenir cette filière ?

Plus de détails avec: Philippe Chalmin, président de l'Observatoire de la formation des prix et des marges. Et Samuel Vandaele, secrétaire général de « Jeunes Agriculteurs ».

Cedric's insight:
et aussi : Comment mieux payer les agriculteurs ?
sur http://www.bfmtv.com/mediaplayer/replay/premiere-edition/
Les Etats généraux de l’alimentation ont pour mission de déboucher sur une plus juste rémunération des différents acteurs de la filière. Actuellement, l'un de leurs principaux enjeux est la rémunération des agriculteurs au juste prix en se basant sur le seuil de revente à perte. Faut-il augmenter ce dernier ? Comment le gouvernement compte-t-il opérer ?
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Des pistes pour une meilleure répartition de la valeur entre acteurs de la chaîne

Des pistes pour une meilleure répartition de la valeur entre acteurs de la chaîne | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le premier chantier des Etats généraux de l’alimentation s’achève et des propositions sont désormais sur la table pour tenter de mieux répartir la valeur dans la chaîne agroalimentaire.

• Mieux contractualiser les relations commerciales entre producteurs et industriels

• Encadrer les promotions

• Relever le seuil de revente à perte

• Définir la notion de déséquilibre significatif

• Mieux définir la notion du juste prix et du prix abusivement bas

• Faire bouger les lignes du droit à la concurrence au niveau européen

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Combien touche un agriculteur sur un litre de lait ?

Combien touche un agriculteur sur un litre de lait ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Le prix du lait est au cœur de la colère des agriculteurs, qui exigent une juste rémunération. Depuis 2015, les producteurs laitiers touchent une part plus faible sur leur lait que l’agro-industrie…

En 2022, un litre de lait demi-écrémé UHT coûtait en moyenne 87 centimes au consommateur, atteste l’Observatoire français sur les prix et les marches (OFPM). Sur ce prix, la plus grosse part revenait à l’agro-industrie (41 %), c’est-à-dire aux transformateurs comme les laiteries : 36 centimes. Les agriculteurs touchaient en moyenne 24 centimes, soit 27 % du prix de leur lait, suivis de près par la distribution qui prenait une marge de 23 centimes. Enfin, l’État, via la TVA, récupérait en moyenne 5 centimes par litre…

À chaque moment de recul de la rémunération des producteurs laitiers correspond un mouvement de contestation. Depuis 2015, la part qu’ils touchent est plus faible que celle gagnée par l’agro-industrie.
Cedric's insight:
voir aussi FNH : Les éleveurs sont les grands perdants de la hausse des prix du lait
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Les marques de distributeur payent-elles mieux les agriculteurs ?

Les marques de distributeur payent-elles mieux les agriculteurs ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les marques de distributeur (MDD) sont créées par les acteurs de la grande distribution, qui en restent les propriétaires et en définissent le cahier des charges. Reconnaissables au logo de l’enseigne, elles représentent environ 20% de l’offre. Mais il faut distinguer les marques de distributeur classiques des marques de distributeur éthiques…


L’avantage des marques de distributeur, c’est qu’elles suppriment en théorie un intermédiaire, la marque. Résultat : moins de dépenses marketing pour les distributeurs, peu de coûts en termes de publicité notamment. Par ailleurs, ces produits n'étant vendus que dans leurs propres magasins, ils n’ont pas besoin de tirer leurs prix vers le bas pour rester compétitifs vis-à-vis de leurs concurrents, contrairement à ce qu’ils doivent faire sur les marques nationales…


Ces économies bénéficient à la fois aux distributeurs, qui font de plus larges marges brutes sur ces produits (30 à 35% contre 20 à 25% sur les marques nationales), et au consommateur, qui paye ces denrées moins chères…


Les agriculteurs sont rémunérés de la même manière, que leurs produits soient vendus sous la marque de distributeur ou sous une marque nationale. En revanche, les marques de distributeur éthiques, elles, promettent une plus juste rémunération de l’agriculteur….

Cedric's insight:
voir aussi Radioscopie des profits et des marges de la grande distribution et de l’industrie agroalimentaire française
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FNH : Les éleveurs sont les grands perdants de la hausse des prix du lait

FNH : Les éleveurs sont les grands perdants de la hausse des prix du lait | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La Fondation pour la nature et l'homme s’est penchée sur la répartition de la valeur dans le secteur laitier conventionnel. Les prix des produits laitiers ont augmenté de 50% en 20 ans et ce n'est pas au profit des agriculteurs…


Selon ce rapport la bouteille de lait demi-écrémé d’un litre ne coûtait que 55 centimes d’euros hors taxes il y a 20 ans, et à l’époque près de la moitié de ce prix retombait dans la poche de l’éleveur, soit 25 centimes. Aujourd’hui elle coûte bien plus cher : 83 centimes d’euros mais elle ne rapporte plus à l’éleveur que 24 centimes…


En clair son prix a augmenté de plus de 50% mais les agriculteurs n’en ont pas vu la couleur. Et il n’en va absolument pas de même pour les distributeurs et l’industrie agroalimentaire qui sur la même période enregistrent respectivement des hausses de + 188% et + 64% de leurs marges. Les fromages plaquettes de beurre et autres produits laitiers ont subi à peu près le même sort selon la FNH…

Cedric's insight:
Voir aussi FNH : Éleveurs et consommateurs, grands perdants de la hausse des prix des produits laitiers
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Alimentation : à qui profite l’inflation ?

Alimentation : à qui profite l’inflation ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Selon un rapport de l’Inspection générale des finances, la première cause de l’inflation alimentaire est l’augmentation du coût des intrants, principalement des engrais. Le revenu des agriculteurs semble avoir également augmenté, quand la profitabilité de l’industrie agro-alimentaire a, elle, diminué.

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voir aussi L’agroalimentaire se serre la ceinture

Produits alimentaires : tout le monde joue le jeu pour absorber l’inflation
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Produits alimentaires : tout le monde joue le jeu pour absorber l’inflation

Produits alimentaires : tout le monde joue le jeu pour absorber l’inflation | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Un rapport de Bercy estime que les prix des produits alimentaires ne sont pas artificiellement gonflés. Aucune des trois parties qui composent un prix de vente, agriculteurs, industriels et distributeurs, n’a augmenté sa marge au passage. Au contraire, l’enquête montre qu’une partie de l’inflation a été absorbée par l’industrie agroalimentaire et la grande distribution.

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« L’agroalimentaire peut traverser la crise mais il y aura des morts ! » https://sco.lt/4hbW52

L’inflation bat un record en octobre pour les produits de grande consommation
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Inflation : Intermarché dénonce l’attitude des industriels laitiers

Inflation : Intermarché dénonce l’attitude des industriels laitiers | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le président du groupement Les Mousquetaires, se plaint des hausses déraisonnables de tarifs demandées par certains grands industriels, et du manque de transparence des industriels laitiers…


Didier Duhaupand se dit « fier de vendre le lait plus cher qu’ailleurs. (…) Il faut s’occuper du monde agricole, les producteurs de lait en font partie ». Il rappelle avoir commencé avec sa laiterie de Saint-Père. « On a dit aux autres industriels qu’on allait vendre le litre de lait à 95 centimes dans nos rayons. On s’attendait à des rencontres tripartites mais les industriels ne sont pas venus », a-t-il déploré, reprochant aux industriels laitiers de ne pas se montrer transparents sur le prix payé au producteur laitier…


« Il faut dire au consommateur et au monde agricole ce qu’il se passe. C’est facile d’aller déverser du lait, du fumier dans nos parkings, et le monde agricole a raison de se mobiliser mais les produits agricoles sont majoritairement transformés, et les transformateurs ne veulent pas faire preuve de transparence, ne veulent pas dire le prix qu’ils payent aux producteurs.»

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voir aussi Prix du lait : l’OP Saint-Père exaspérée par Les Mousquetaires

Les entreprises de l’agroalimentaire dans la tourmente de la crise https://www.lsa-conso.fr/les-entreprises-de-l-agroalimentaire-dans-la-tourmente-de-la-crise,420651
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Observatoire des prix et des marges : Les transformateurs ont conforté leur marge en 2021

Observatoire des prix et des marges : Les transformateurs ont conforté leur marge en 2021 | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Pour les produits laitiers, l’observatoire fait le constat que le prix du lait a progressé de 4,1 % en 2020-2021 avec une moyenne annuelle de 388,20 €/1 000 l, en lien avec la hausse des produits industriels.


Cependant, le coût de la matière première nécessaire pour fabriquer les PGC a diminué et la marge brute des transformateurs s’est améliorée. En effet, la fabrication de PGC génère des coproduits très bien valorisés en produits industriels et l’observatoire déduit logiquement cette valeur du coût d’achat du lait.

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Prix du lait : Le nouveau sujet de discorde entre agriculteurs, industriels et supermarchés

Rapport Observatoire des prix et des marges
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Prix du lait : ou comment l'industrie et le commerce font (un peu) tampon...

Prix du lait : ou comment l'industrie et le commerce font (un peu) tampon... | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le lait : Produit symbolique, consommation régulière, tout est réuni pour que le prix du lait soit un marqueur. A surveiller comme le lait sur le feu ! C’est probablement la raison de l’écart actuel entre l’évolution du prix à la ferme et du prix en rayon…


Que le prix payé aux producteurs soit insuffisant est entendable, que les commerçants et les laiteries en profitent est… faux. C’est même l’inverse…



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De janvier à juin en effet, le prix moyen du lait payé au producteur est en hausse de 13 %. En rayon, sur la même période stricto sensu, la hausse atteint 7 %. En élargissant aux prix pratiqués au 12 août, la hausse n’atteint toujours pas 10 %. Ce qui revient à démontrer que le maillon intermédiaire de la filière fait plutôt tampon que l’inverse…
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Suisse - Prix du lait : marges grasses pour Coop et Migros, vaches maigres pour les paysans

Suisse - Prix du lait : marges grasses pour Coop et Migros, vaches maigres pour les paysans | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Une enquête apporte des éléments précis sur les marges réalisées par les grands distributeurs sur certains produits laitiers. De quoi relancer très sérieusement le débat à propos de la concurrence et de l’opacité de ce marché…


Les marges brutes de Migros et Coop sont élevées, très élevées même, en fonction du produit et de la référence : 66% pour une tomme vaudoise, 92% pour un yogourt !


Les paysans vendent leur lait à perte, les prix payés étant inférieurs à leurs coûts de production. Et, il faut le savoir, le lait leur est rétribué en fonction de son utilisation par les transformateurs, et non de sa qualité. Résultat : les producteurs doivent multiplier les activités à côté de l’élevage de vaches laitières pour toucher des paiements directs et d’autres sources de revenus.

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Lait : Segmenter sans Diviser !

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La segmentation du marché du lait est bien en cours, mais parfois dans des conditions dont la transparence laisse à désirer pour les éleveurs laitiers en général, et pas seulement pour les producteurs livrant ce lait "segmenté".

Les premières segmentations du marché du lait sont bien sûr les AOC/AOP et le lait BIO, des distinctions à présent bien perceptibles par le consommateur.

Plus récemment, d'autres démarches cherchant à donner une plus-value à un lait conventionnel sont apparues, utilisant des critères assez différents: brique de lait équitable, durable, sans ogm, local, correspondant aux attentes du consommateur, etc...

Une crainte, bien légitime, est exprimée par beaucoup d'éleveurs concernant:

1. Le niveau de valorisation supplémentaire apportée par ces nouvelles segmentations du lait

2. Le sentiment que le lait conventionnel, soit l'immense majorité des volumes, et on pourrait même dire le "lait tout court", est laissé à l'écart de cette valorisation, voire dévalorisé.

Il faut donc bien discerner le supplément de prix directement perçu par les éleveurs produisant ces laits, la marge supplémentaire qu'en tirent transformateurs (coopératives ou privés, cela a son importance) et grande distribution...

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« Votre alimentation a un prix, Notre métier à un prix ! »

« Votre alimentation a un prix, Notre métier à un prix ! » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La Fnsea s’est projetée au contact des parisiens pour les sensibiliser sur la valeur des produits alimentaires et le revenu des agriculteurs.

Depuis trop longtemps le producteur est la variable d’ajustement des distributeurs.

Quand un litre de lait français est vendu 0.88 € en moyenne, le producteur perçoit moins de 0.30 centimes …

Pourtant, la juste rémunération du producteur ne serait pas si néfaste au porte-monnaie du consommateur. Pour un litre de lait, il en couterait 2 cts (!!) de plus au consommateur…

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Afficher le prix producteur/fournisseur : de l’exception au standard de demain !

Afficher le prix producteur/fournisseur : de l’exception au standard de demain ! | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les petits ruisseaux feront les grandes rivières… A l’heure où la guerre des prix fait encore débat autour de « qui paye quoi ? » et « qui est le plus gros méchant loup ? », afficher le prix producteur ou « fournisseur » réengage le dialogue autour d’un prix consommateur « juste » pour échapper (enfin) à la course au prix « le plus bas »…


et aussi : Les Français face aux Etats généraux de l’alimentation

sur https://www.humanite.fr/les-francais-face-aux-etats-generaux-de-lalimentation-643323


ou encore : États généraux de l'alimentation - Les agriculteurs suspendus aux annonces d'Emmanuel Macron

sur https://www.terre-net.fr/actualite-agricole/politique-syndicalisme/article/les-agriculteurs-suspendus-aux-annonces-d-emmanuel-macron-205-131132.html


États généraux de l’alimentation : 70 % des agriculteurs pensent qu’ils n’apporteront pas de solution sur http://www.lafranceagricole.fr/actualites/etats-generaux-de-lalimentation-70-des-agriculteurs-pensent-quils-napporteront-pas-de-solution-1,2,481006471.html

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