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Les volumes alimentaires chutent en 2023. Les produits laitiers résistent mieux à la hausse des prix. Au sein des produits laitiers, crème et fromages s’en sortent bien mieux…
1er arbitrage : Les marques de distributeurs sont favorisées. 2nd arbitrage : aller là où les prix sont moins élevés. Les offres valorisées sont mises de côté, car le contexte freine les bonnes intentions : Labels et mentions perdent de la valeur aux yeux des Français…
Net repli de la collecte en 2023, ralentissement du repli du cheptel laitier, bonne tenue du prix du lait, des prix du lait en France et en Allemagne qui se sont rapprochés, des fabrications de crème et ultra-frais dynamiques…
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La collecte française de lait bio est retombée à 1,235 milliard de litres en 2023 (- 4,5 % sur un an) et pourrait à nouveau reculer de 5 % cette année pour repasser sous 1,2 milliards... Les nombreuses conversions enregistrées en 2019 et 2020 pourraient générer une « accélération des cessations dans les prochains mois ». Le nombre de points de collecte de lait bio est passé de 4 300 à 4 050 (- 4,6 %) entre décembre 2022 et décembre 2023. Parmi les 250 qui manquent à l’appel, la moitié d’entre eux a cessé son activité agricole (retraite) ou laitière, l’autre moitié est repassée au conventionnel… Malgré l’existence de facteurs structurels, c’est « une crise à prédominance conjoncturelle ». « L’accélération de la déconsommation de produits bio coïncide parfaitement avec les prémices de l’inflation fin 2021, et avec son explosion à la suite de la guerre en Ukraine en 2022. » Résultat : « un décalage croissant entre collecte et débouchés » qui pourrait être en partie comblé si la loi Egalim était respectée dans la restauration collective (20 % de bio au lieu des 8 % constatés en 2022)… Entre 2019 et 2023, les ventes de produits laitiers bio ont diminué de 23%, revenant à leur niveau de 2017, quand elles progressaient de 1% en conventionnel…
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La trajectoire du marché mondial du lait A2 est sur le point de connaître une croissance substantielle, avec une valeur projetée de 13,18 milliards de dollars d’ici 2033, soit un taux de croissance annuel composé de 17,4%...
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En 2024, les perspectives sont ternes sur un marché mondial des produits laitiers qui devrait rester marqué par une demande moins dynamique qu’auparavant et une offre assez peu évolutive chez les principaux exportateurs…
• Dans les principaux pays importateurs, la croissance économique ralentit et le jeu des taux de change nuit aux importations
• Les 5 plus grands exportateurs vont produire autant de lait qu’en 2023 selon l’USDA
• Le fromage, star de 2024, le beurre en repli de 3%, pas de changement en poudre de lait écrémé selon les prévisions
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Perspectives agricoles de l’UE 2023-2035
• Le secteur laitier de l’UE prouve sa résilience • La production de l’UE se trouve à un tournant et se dirige vers une durabilité accrue • La croissance mondiale de la production laitière devrait changer • L’UE reste le premier exportateur mondial • La différenciation des importations mondiales devrait soutenir le commerce de l’UE • Une croissance limitée des solides du lait • Fromages et lactosérum devraient rester les flux préférés • Produits laitiers enrichis et fonctionnels seront en hausse • Le marché du fromage devrait poursuivre sa croissance • Plus de valeur ajoutée pour la production européenne de lactosérum en poudre • Le prix du lait cru dans l’UE atteint un nouvel équilibre plus élevé
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Perspectives à court terme UE : lait et produits laitiers
Malgré la diminution du cheptel de vaches laitières, et dans l'hypothèse de conditions météorologiques normales, l'offre de lait de l'UE devrait rester relativement stable en 2024 (+0,2% d'une année sur l'autre)… La Commission table par ailleurs sur une augmentation de la consommation totale de l'UE en 2023 (+0,7%), mais cette hausse est marginale. En 2024, la consommation de l'UE européenne reprendra probablement une tendance à la baisse, ce qui pourrait entraîner une baisse de la production de l'UE (-0,9%)…
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Les coûts élevés des intrants et les bas prix du lait devraient avoir un effet dissuasif sur la production laitière, mais pour l'instant, le fourrage étant facilement disponible, la production est restée à flot…
Nos dernières prévisions pour la saison laitière 2023/24 estiment que la production laitière de la Grande-Bretagne sera stable par rapport à l'année dernière, la production devant commencer à baisser après août…
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Les alternatives au lait de vache ont le vent en poupe. Du lait de chèvre et de brebis au lait de jument et de chamelle en passant par le lait de cafard, les tentatives pour diaboliser le lait de vache ne manquent pas. Véganisme, intolérance au lactose, dérèglement climatique ou bien-être animal, cet engouement réjouit les start-ups de la foodtech…
• « Laits végétaux » et « vromages », un complément aux produits laitiers
• La fermentation de précision, des ingrédients pour l’industrie agroalimentaire
• Opalia : Le premier « lait de culture » au monde
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Originellement cantonné à une valorisation locale en alimentation porcine, le lactosérum est devenu un ingrédient laitier, avec des débouchés industriels. Le marché de sa poudre, dominé par quelques acteurs, connaît des fluctuations brutales et de grande amplitude…
« C’est une denrée normalisée, échangée à l’international dans des proportions importantes. Il contient environ 20 % des protéines natives du lait, celles qui sont solubles. 85 % du lactosérum provient de la transformation laitière. »…
Un déchet devenu précieux : le lactosérum est en effet passé du statut de déchet au statut de sous-produit, puis de coproduit puis d’ingrédient à part entière, jusqu’à l’extraction de protéines sériques, qui peuvent ensuite être concentrées (WPC pour Whey Protein Concentrate) et séparées en isolats (WPI pour Whey Protein Isolate). Ces derniers constituent des ingrédients précieux dans l’industrie alimentaire, compte-tenu de leur valeur nutritionnelle exceptionnelle (laits infantiles) et de leurs propriétés technologiques (émulsification, solubilité, capacité à former des gels) mises à profit dans la fabrication des biscuits, sauces, chocolats, glaces… sans parler des sportifs !
Sur le plan quantitatif, les volumes produits au niveau mondial augmentent, parallèlement à la transformation laitière. « Mais tous les pays n’ont pas le même niveau d’équipement nécessaire et les infrastructures pour transformer le lactosérum issu de la transformation fromagère en poudre de lactosérum. En réalité, deux acteurs principaux pèsent sur le marché international : l’Union européenne, à hauteur de 663 MT, et les Etats Unis, à 604 MT. Au sein de l’UE, la France est en tête, devant l’Allemagne et la Pologne. En face, les principaux importateurs sont asiatiques, avec la Chine loin devant (599 MT) suivie de l’Indonésie à 133 MT et la Malaisie à 89 MT. »…
Cette structuration particulière du marché explique largement l’instabilité des cours, hypersensibles à la moindre inadéquation entre l’offre et la demande. Au cours des 15 dernières années, les poudres de lactosérum ont fait le yoyo. Ils ont varié brutalement dans une plage de 340 à 1 450 €/T – soit du simple au quadruple – avec une moyenne à 790 €/T…
Le coût du séchage, directement impacté par le renchérissement des prix de l’énergie en 2022, a augmenté de l’ordre de 100 €/T, mais ne suffit pas à expliquer le bond des cours, qui sont retombés à 660 €/T actuellement. » (…)
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Alors que la filière lait bio est en crise, faute de demandes, les opérateurs se préoccupent aussi de la tenue de l’offre, qui pourrait rapidement diminuer…
Les laiteries françaises ont collecté 1,26 milliard de litres de lait de vache bio en 2022, c’est 2,7 % de plus qu’un an plus tôt. Une croissance, certes, mais moins dynamique que celle des années précédentes et qui cache un léger décrochage du nombre de livreurs, ils étaient 4 170 en décembre 2022, contre 4 250 six mois plus tôt, selon l’Idele. « On parle beaucoup de déconversion, mais le phénomène est marginal, la vraie préoccupation est sur le renouvellement...
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L’année 2022 entrera probablement dans les annales de l’histoire : en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, dont les effets économiques et géopolitiques sont considérables, mais aussi en raison d’un été climatique exceptionnel, révélateur du changement climatique à l’œuvre...
La reprise de la production européenne devrait se prolonger au 1er semestre 2023, même si le prix du lait subit de substantiels correctifs en Europe du Nord dans le sillage du reflux des cours des commodités laitières. Pour autant, l’incertitude demeure entière sur l’évolution de la production et des marchés des produits laitiers. En effet, ils dépendent de nombreux facteurs climatiques, macro-économiques, géopolitiques, de plus en plus imprévisibles…
Plus probable : la consommation de produits laitiers risque de s’effriter sous l’effet d’une inflation encore élevée en 2023, auquel cas les disponibilités en produits laitiers pourraient être plus étoffées pour l’export !
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Les acteurs de la chaîne laitière – du producteur au transformateur en passant par l'utilisateur final – sont compressés. Les prix du lait des producteurs laitiers ont chuté par rapport à leurs niveaux élevés de 2022 tandis que leurs vaches consomment des aliments récolte à des prix record. Les transformateurs laitiers et les coopératives ont commencé l'année avec des stocks coûteux, fabriqués avec du lait à prix élevé, faisant l'objet de rabais pour équilibrer les marchés. Pendant ce temps, les consommateurs sont pressés par une inflation plus élevée et des taux d'intérêt en hausse, ce qui se traduit par un comportement d'achat plus frugal...
Une plus forte croissance de la production laitière d'une année sur l'autre apparaît en 2023 dans les principales régions d'exportation. Les prix du lait à la ferme rattrapent les tendances du marché mondial des matières premières et baissent en 2023. Pendant ce temps, les coûts élevés des intrants restent clairement un vent contraire dans le monde et, combinés à la baisse des prix du lait, entraînent une pression sur les marges au niveau des exploitations. En réponse, les taux d'abattage des vaches laitières ont augmenté…
Le commerce mondial des produits laitiers en 2022 a été meilleur que prévu, malgré le recul de la Chine. Jusqu'en novembre 2022, le volume total des échanges de produits laitiers était inférieur à 1,5 % par rapport à l'année précédente, malgré une réduction d'environ 20 % des importations chinoises. Les importations chinoises de produits laitiers au premier trimestre 2023 devraient être inférieures aux niveaux du premier trimestre 2022, avec un regain d'intérêt pour les achats au deuxième trimestre 2023…
L'environnement macroéconomique reste complexe. L'inflation a ralenti, mais principalement en raison de la baisse des prix de l'énergie. Les signes de ralentissement de la consommation des ménages se multiplient et devraient continuer à se détériorer au cours des prochains mois…
Un peu plus de lait et un peu moins de demande ont contribué à la baisse des prix des matières premières laitières au premier trimestre 2023. La baisse des prix mondiaux du fromage, du lait en poudre et du lactosérum, d'une année sur l'autre, devrait soutenir les exportations. Pourtant, beaucoup dépend des politiques internes chinoises et de la résilience plus large de la demande pour soutenir les prix des produits laitiers en 2023…
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Le début de 2023 pourrait rester difficile pour les éleveurs face aux coûts élevés des intrants et à une demande probablement plus faible…
Seule la production de crème pourrait croître au sein de l'UE. La production de fromage pourrait redevenir une option privilégiée, tirée par les prix élevés. La compétitivité des poudres de lait souffre des prix élevés en vigueur, qui entravent les exportations…
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Dossier annuel bovins lait : Année 2023, perspectives 2024
• 2023 : Relance stoppée malgré une bonne conjoncture laitière • 2024 : Possible reprise de la production dans l’UE
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La Chine abrite le 2ème marché mondial de produits laitiers après les États-Unis. L'industrie laitière e a connu un essor suite à l'augmentation des revenus et du niveau de vie observée au cours des dernières décennies. Autrefois produit de luxe réservé à quelques-uns, le lait et les produits laitiers deviennent de plus en plus des produits de base…
À mesure que le marché s’est développé, diverses tendances sont apparues et façonnent le paysage industriel. Alors qu'auparavant le lait était principalement consommé sous forme de poudre, le lait frais pasteurisé et le lait à ultra haute température (UHT) sont désormais devenus le segment de produits le plus populaire. Parallèlement, des segments de marché plus petits, tels que le fromage et le beurre, sont également en hausse…
On estime que l’industrie laitière chinoise a dépassé 70 milliards de dollars en 2023. Les ventes au détail ont augmenté de 5,3% entre 2016 et 2021 et devraient se maintenir à un taux d'environ 4,8% entre 2022 et 2026 pour atteindre 83 milliards de dollars. Parallèlement, la consommation de produits laitiers par habitant est passée de 36,1 kg par personne en 2016 à 42 kg par personne en 2022…
Le lait frais et les boissons à base de lait constituent le segment le plus important du marché, représentant 42,5% des produits laitiers consommés en 2021. Viennent ensuite le lait en poudre, qui représente environ 32% et le yaourt, à hauteur de 24%. Le segment de marché qui connaît la croissance la plus rapide en Chine est celui du lait pasteurisé à basse température, plus communément appelé lait frais…
Le nombre de vaches laitières en Chine est passé de 5,7 millions de vaches laitières en 2001 à 7,1 millions en 2023. La majeure partie de la production laitière chinoise est située dans le nord et le nord-est de la Chine, en particulier en Mongolie intérieure, au Heilongjiang, au Hebei, au Ningxia, au Shaanxi, et du Shanxi. En 2023, la Chine a produit environ 30,5 millions de tonnes de produits laitiers. Parallèlement, la production de lait a atteint un total de 39,31 millions de tonnes en 2022, contre environ 30 millions de tonnes en 2013…
Les importations de produits laitiers ont chuté en 2022 et 2023. Néanmoins, les importations de produits laitiers ont augmenté régulièrement, passant de 1,3 million de tonnes en 2013 à un pic de 3,95 millions de tonnes en 2021. Les principaux pays sources de produits laitiers importés en volume sont la Nouvelle-Zélande, les États-Unis, les Pays-Bas et l’Australie…
Dans le segment du lait frais, l’industrie laitière chinoise est dominée par les marques nationales. La plus grande entreprise laitière est le groupe Yili de Mongolie intérieure, qui détenait en 2022 une part de marché de 21,2%. Le deuxième acteur du marché est Mengniu Dairy, également originaire de Mongolie intérieure, qui détenait environ 16,3% de part de marché en 2022…
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Les livraisons de lait de Grande-Bretagne ont encore diminué en janvier de -0,7%. La baisse s’est accentuée par rapport aux -0,3% de décembre, mais le taux de baisse reste inférieur à celui d’environ 0,3% en décembre…
La production de la campagne laitière jusqu'à présent (avril à janvier) est légèrement en retrait (-0,5%) par rapport au même point de 2023…
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Les livraisons de lait ont poursuivi leur trajectoire descendante en novembre avec des volumes estimés pour le mois en baisse de 2,8% sur un an…
Le dernier prix du lait publié date d'octobre, avec une moyenne britannique de 37,0 ppl. Les derniers prix à la ferme annoncés sont assez stables pour décembre. Arla UK a réalisé la seule augmentation de prix du mois, en hausse de 0,89 ppl…
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Le nombre de vaches laitières a considérablement diminué, tout comme la quantité de lait produite. Cependant, de nombreuses personnes ont également quitté le pays. Ce qui a conduit à une offre excédentaire de lait cru et à une augmentation des exportations…
Les trois quarts du lait proviennent de petites exploitations. Elles ont mieux fait face aux défis de la guerre que les grandes exploitations. Mais la production des grandes exploitations agricoles s’est quelque peu stabilisée en 2023, tandis que la production des petits ménages a poursuivi sa tendance à la baisse à long terme. La réduction de l’offre de lait cru en 2023 entraînera une baisse des exportations, selon l’USDA. En 2024, la production laitière devrait continuer à baisser…
L'Ukraine importe également des produits laitiers, notamment du fromage, de Pologne, d'Allemagne et d'autres pays de l'UE. Dans le même temps, l'efficacité et la rentabilité globales de la production et de la transformation du lait ukrainien sont restées faibles, note l'USDA…
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Collecte : -3,8% en cumul sur les 7 premiers mois 2023 /2022 (-2,5% en MSU). Depuis le mois de mars, la collecte de lait bio s’oriente nettement à la baisse. En juillet, les livraisons ont même reculé de 6,8% par rapport à juillet 2022…
Ce ralentissement est notamment lié à la très forte accélération des cessations d’activité lait bio, qui dépassent les 5% sur un an glissant, et se traduisent par une baisse du nombre de livreurs de -4% entre juillet 2022 et juillet 2023…
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La part de marché des boissons végétales en valeur s’est élevée à 7,4% en 2022 (4,1% en volume). Le chiffre d’affaires du marché des boissons végétales était à près de 165 millions d’euros, en hausse de 16,7 % par rapport à celui de 2017…
Les alternatives végétales ont toutes une valorisation prix supérieure aux produits laitiers d’origine animale. Le prix d’un litre de boissons végétales est en moyenne le double du prix du litre de lait. Le prix de l’ultra-frais végétal est lui également supérieur à celui d’origine animal de l’ordre d’une fois et demie. Quant à la crème végétale, elle est également mieux valorisée de quelques centimes d’euros…
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Un tour d’horizon d’un secteur confronté à de nombreuses mutations depuis ces vingt dernières années…
Le repli du commerce mondial des produits laitiers souligne sa forte sensibilité au prix, autant du côté de la production que de la consommation. La libéralisation croissante des marchés laitiers, qui a atteint une nouvelle ampleur au cours des années 2000, a rendu de nombreux marchés domestiques plus perméables à la volatilité des prix internationaux. Cette instabilité des marchés fragilise les systèmes de production…
Au cours des vingt dernières années, le commerce mondial des produits laitiers s’est développé en réponse à cette évolution quantitative et qualitative de la consommation. Deux phénomènes majeurs caractérisent cette évolution :
• Une croissance des échanges d’ingrédients à plus haute valeur ajoutée, dont les échanges ont plus que doublé sur les vingt dernières années, ou les poudres de lactosérum
• Une croissance des échanges de poudres de lait (grasses, écrémées ou réengraissées), qui ont elles aussi plus que doublé depuis le milieu des années 2000
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Un décrochage de la collecte, qu’on pressentait, s’est amorcé en France en mars. Face à un repli du cheptel laitier si édifiant, il devenait inévitable que la collecte décline. Dans le sillage des autres pays européens, le prix du lait français a fléchi en mars… Les exportations françaises de produits laitiers ne se portent pas mieux. En raison de moindres disponibilités laitières, les volumes exportés se sont de nouveau contractés au cours du premier trimestre 2023... Dans l’UE-27, la reprise de la production laitière semble tourner court. Face à une demande européenne affectée par la flambée des prix au détail, les exportations de produits laitiers retrouvent de la vigueur…
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La Commission prévoit une baisse de 0,2 % de la production de lait pour 2023. Avec une augmentation prévue de 1 % des abattages, il y aura moins de lait disponible en 2023 en raison d'un déclin du cheptel laitier. C'est particulièrement le cas pour le second semestre 2023, car la baisse des prix du lait pourrait entraîner de fortes baisses de production…
Les transformateurs laitiers devraient viser l'amélioration des marges en 2023 en canalisant le lait vers des produits plus rentables, et avec cela, 0,7 % de lait en plus devrait entrer dans la production de fromage et de lactosérum par rapport à l'année dernière. Mais la hausse des livraisons de lait au quatrième trimestre 2022 a entraîné une accumulation des stocks de beurre et de poudre…
L'augmentation de la production de fromage et de lactosérum devrait contribuer à une augmentation de 2% des exportations de produits laitiers en 2023. Cela suppose une reprise de la demande chinoise suite à l'assouplissement des restrictions Covid et des exportations stables vers le Royaume-Uni et les États-Unis…
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Les fabricants d'alternatives végétales au fromage, les vromages, cherchent la recette pour améliorer le goût des produits, baisser les prix et trouver une place en rayon à ce marché de niche mais prometteur et riche en perspectives…
Un prix encore trop élevé : 15,46 € : le kilo Le prix moyen des vromages à fin décembre 2022, à +4,5% versus même période de 2021. Micromarché, mais mégacroissance : 7,54 M€ : le chiffre d’affaires total des vromages à fin décembre 2022, à +103,30% sur un an. 488 tonnes : le volume des vromages vendus à fin décembre 2022, à +94,60% sur un an…
Trois fabricants se partagent l'essentiel du marché : Violife (38 % de part de marché en volume), Savencia avec Tartare végétal et Vivre vert (31 %), et Bel avec Nurishh et Boursin végétal (29 %), selon des données de NielsenIQ de décembre 2022, issues d'industriels. Une dizaine de concurrents beaucoup plus modestes se partagent les 2 % restants : Vegan Deli, Les Nouveaux Affineurs, Väcka, Morice. Sans oublier la MDD de La Vie claire, l' une des rares enseignes à s'être lancée…
La France à la traîne ? « La consommation nationale de vromages reste très en retrait par rapport à la Grande-Bretagne - 4 000 tonnes -, et à l'Allemagne - 6 000 tonnes -, deux marchés qui ont démarré dès 2017. Pour autant, nous sommes convaincus que cette catégorie va se développer grâce aux flexitariens. »…
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De janvier à septembre, la production de lait de la Grande-Bretagne est en baisse de 1,7 % par rapport à la même période l'an dernier. Comparativement à la moyenne quinquennale, elle accuse un déficit de 1,5 %, soit une différence de 146 millions de litres. Cependant, les livraisons de septembre ont enregistré une croissance de 0,6 % par rapport à l'année dernière…
Selon Defra, le prix à la ferme au Royaume-Uni était en moyenne de 46,71 ppl en août, en hausse de 2 % par rapport à juillet et de 49 % supérieur au prix d'août 2021…
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