L’année 2022 entrera probablement dans les annales de l’histoire : en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, dont les effets économiques et géopolitiques sont considérables, mais aussi en raison d’un été climatique exceptionnel, révélateur du changement climatique à l’œuvre...
La reprise de la production européenne devrait se prolonger au 1er semestre 2023, même si le prix du lait subit de substantiels correctifs en Europe du Nord dans le sillage du reflux des cours des commodités laitières. Pour autant, l’incertitude demeure entière sur l’évolution de la production et des marchés des produits laitiers. En effet, ils dépendent de nombreux facteurs climatiques, macro-économiques, géopolitiques, de plus en plus imprévisibles…
Plus probable : la consommation de produits laitiers risque de s’effriter sous l’effet d’une inflation encore élevée en 2023, auquel cas les disponibilités en produits laitiers pourraient être plus étoffées pour l’export !
Cedric's insight:
Une fois n’est pas coutume, les revenus des conventionnels sont meilleurs que les signes de qualité : AB, AOP/IGP
voir aussi Tendances lait, Idele : La France laitière demeure singulière au sein de l’UE-27
L’Irlande a confirmé son ambition laitière. Elle a dépassé son objectif Food Harvest 2020 qui était d’accroître sa production de +50% entre 2010 et 2020. Elle vise désormais le cap des 10 millions de tonnes de lait en 2025…
Pour y parvenir, les éleveurs améliorent la taille de leur troupeau et le rendement laitier. Ils doivent aussi - et plus que jamais - augmenter leur efficience technique pour réduire leur empreinte environnementale. Mais cette politique d’atténuation risque de ne pas suffire face aux engagements pris par le Gouvernement irlandais à la COP 26 et afin de respecter le Green Deal européen, l’élevage ruminant représentant une part très importante des émissions de GES nationales…
Après deux années de crise pour les producteurs laitiers français, les bons résultats de 2017 ne suffiront pas à redresser une situation financière critique dans laquelle se trouve de nombreuses exploitation. Un rebond plus vif de la collecte européenne a contribué à détendre le marché du beurre porté par une demande très dynamique, et à plomber celui des protéines, déjà sous la pression des abondants stocks d’intervention. L’ampleur de la hausse de production européenne en 2018 sera déterminante sur l’évolution des marchés et du prix du lait.
La restructuration en cours en Chine depuis 2008 n’a pas encore atteint tous ses objectifs. Si elle a assaini le secteur, la filière reste fragile comme le prouve la crise de 2014 / 2015. Mais cette crise ne reste pas confinée au marché chinois. La dépendance du pays aux importations qu’a engendrée la crise de la mélamine pèse aujourd’hui fortement sur le marché international des produits laitiers. Tout soubresaut du premier importateur mondial se répercute sur les grands bassins producteurs de la planète. Le débouché chinois ne sera donc pas un « long fleuve tranquille », même si la consommation, équivalente au tiers de la moyenne mondiale, devrait poursuivre sa progression. Il faut s’attendre, dans les prochaines années, à de nombreux soubresauts et à une hausse de la demande moins linéaire que prévu par de nombreux investisseurs. Le spectre de la surcapacité est même brandi pas certains experts, malgré l’assouplissement, en 2015, de la politique de contrôle des naissances – dite de l’enfant unique – qui devrait apporter quelques millions de nouveaux consommateurs. à retrouver sur https://s1.membogo.com/company/CPYeQ23lLcPYvZ9GTj339cZ7/asset/files/%E2%80%8BLa%20restructuration%20de%20la%20filie%CC%80re%20sous%20pression%20des%20importations%20.pdf
Organisée par l'Institut de l'Elevage, en collaboration avec le CNIEL, la conférence Grand Angle Lait 2017 a rassemblé près de 250 acteurs de l'amont et de l'aval, professionnels de l'élevage, représentants des filières et de l'administration, chercheurs et enseignants.
Retrouvez dans un dossier structuré autour des interventions de la journée, tous les supports des présentations ainsi que les vidéos associées.
2016 : de la dépression... aux incertitudes de marchés en 2017 2016 aura été une année noire pour les éleveurs laitiers : nouvelle dégradation du prix du lait et mauvaise production fourragère ont encore davantage dégradé la situation économique des exploitations. La collecte s’est repliée en France, décrochant carrément en fin d’année...
Un décrochage de la collecte, qu’on pressentait, s’est amorcé en France en mars. Face à un repli du cheptel laitier si édifiant, il devenait inévitable que la collecte décline. Dans le sillage des autres pays européens, le prix du lait français a fléchi en mars…
Les exportations françaises de produits laitiers ne se portent pas mieux. En raison de moindres disponibilités laitières, les volumes exportés se sont de nouveau contractés au cours du premier trimestre 2023...
Dans l’UE-27, la reprise de la production laitière semble tourner court. Face à une demande européenne affectée par la flambée des prix au détail, les exportations de produits laitiers retrouvent de la vigueur…
Cedric's insight:
voir aussi Collecte en légère hausse chez les principaux pays producteurs
En septembre, la production laitière française a amorcé précocement sa hausse saisonnière et pourrait cet automne dépasser le bas niveau de l’an dernier. Ce sursaut encore fragile s’opère pourtant avec un troupeau laitier très restreint et une production fourragère réduite. A l’inverse, la production laitière bio a reculé en août. Elle s’ajuste lentement au fort recul des ventes de produits finis bio, si bien que la part de lait déclassé demeure historiquement élevée…
Les indicateurs de marchés semblent redevenir incitatifs, même si le prix du lait a marqué le pas en août. Le marché et les cours du beurre sont toujours fermes. La demande internationale est toujours active, à l’exception de la Chine. De plus les disponibilités sont limitées dans les principaux bassins de production et de consommation…
2021 : Une production laitière émoussée par la hausse des coûts - 2022 : Quelle reprise en temps de guerre ?
2021 aura finalement été une année de transition entre deux années exceptionnelles. En France, les éleveurs ont bénéficié faiblement et tardivement du redressement des marchés des produits laitiers puis du prix du lait…
En 2022, la reprise attendue de la production laitière en France et dans l’UE risque de tourner court. Avec la guerre en Ukraine, la flambée et la volatilité des marchés des grains et de l’énergie risquer d’exacerber la compétition entre productions végétales et laitières…
En 2016 comme en 2015, l’Union européenne a été au cœur de l’équilibre des marchés des produits laitiers. La chute des prix payés aux producteurs a provoqué, avec retard, un fort reflux de la production laitière européenne qui a permis le redressement des cours d’autant que la demande internationale a retrouvé de la vigueur.
2016 aura été une année noire pour les éleveurs laitiers : nouvelle dégradation du prix du lait et mauvaise production fourragère ont encore davantage dégradé la situation économique des exploitations. La collecte s’est repliée en France, décrochant carrément en fin d’année. Le repli a été plus modeste en Europe mais a tout de même permis un redressement partiel des cours : grâce à une bonne demande, les prix des matières grasses ont vivement rebondi et entraîné le prix du lait à la hausse. Ceux des protéines restent convalescents malgré le retrait de 350 000 t de poudre à l’intervention. Le cheptel a été préservé mais beaucoup d’exploitations sont sous perfusion des banques ou des fournisseurs et 2017 s’annonce aussi cruciale qu’incertaine.
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