Cuir : La France, 1er pays à avoir un dispositif permettant de remonter d’une peau à l’élevage… | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Nouvelles obligations en matière de RSE, problèmes de transmission des entreprises, difficultés d’approvisionnement liées à la baisse des troupeaux… Tirées par les locomotives du luxe, les PME de la filière du cuir déploient des solutions nouvelles…

« Notre filière est confrontée à un enjeu fort, celui de la traçabilité des peaux. Pour celle de veau, première utilisée au sein de la filière, l’essentiel de l’approvisionnement se fait en France et en second lieu aux Pays-bas. En effet, l’Hexagone est l’un des premiers producteurs de peaux brutes – non travaillées-. Mais l’attention des éleveurs est avant tout tournée vers la qualité du lait ou de la viande, non vers celle des peaux. Ces dernières peuvent être abîmées, par exemple par des barbelés présents dans les élevages, essentiellement pour les bovins. Résultat, nous ne disposons pas d’assez de peaux de premier choix, seules sélectionnées par l’industrie du luxe et du haut de gamme qui constitue l’essentiel de la production en France…

Notre filière comporte des locomotives emblématiques en matière de RSE : Hermès, Vuitton, Chanel, le groupe Kering… font référence dans le monde entier et leurs cahiers des charges sont déjà draconiens. Déjà, le diagRSECuir, un outil digital très simple, donne aux dirigeants une vision de leur entreprise par rapport à la RSE et des actions à mener. Et aujourd’hui, nous sommes en train de bâtir un dispositif qui permettra à chacun des nombreux métiers du cuir de réaliser son bilan carbone »…