Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
Scooped by
Cedric
|
Le nombre de vaches laitières est passé de près de 600.000 au cours de la dernière décennie à environ 350.000 aujourd’hui. Cette diminution drastique soulève des préoccupations majeures concernant la sécurité alimentaire et l’autosuffisance du pays…
La crise est aussi exacerbée par une pénurie saisonnière persistante qui touche le secteur laitier. Les périodes de faible production physiologique des vaches laitières, entraînées par des facteurs environnementaux et économiques, ont conduit à une baisse significative de l’approvisionnement en lait sur les marchés tunisiens…
|
Scooped by
Cedric
|
La sécheresse a engendré l’augmentation des prix des produits fourragers. Le prix d’une botte de paille s’élève ainsi à 25 dinars, celui d’une botte de foin s’établit à 12 dinars. Le kilogramme d’aliments composés destinés aux vaches laitières se vend à 1 600 millimes…
Un stock de 28,6 millions de litres de lait a été constitué durant la saison actuelle contre 38,8 millions de litres au cours de la saison dernière. La décision d’importer 300 mille tonnes de paille a été prise pour faire face aux répercussions du déficit pluviométrique sur le secteur, outre le financement par les centrales de collecte du lait de l’achat de près de 3 000 tonnes de paille de luzerne à partir de juillet 2023…
Les éleveurs vendent actuellement le lait aux collecteurs et aux industriels à 1 350 millimes/litre, ce qui menace la pérennité de leur activité face à la cherté des coûts. L’UTAP plaide pour une augmentation immédiate du prix du lait à la production, laquelle ne devrait pas être inférieure à 500 millimes/le litre pour éviter l’effondrement de la filière laitière. Il avait mis en garde contre la régression remarquable du cheptel de vaches laitières à 450 000 têtes contre 670 000 durant les trois dernières années, ce qui témoigne de la détérioration de la filière…
|
Scooped by
Cedric
|
La Tunisie est confrontée à de multiples crises, économique, sociale et climatique, qui fragilisent sa stratégie d’autosuffisance en lait. Néanmoins, pour sa population rurale à 30%, le lait représente un apport de trésorerie régulier…
À proximité de Tunis, Mokhles Belhaj Amor présente son élevage laitier…
|
Scooped by
Cedric
|
La consommation de produits laitiers bio a baissé de 20 % entre décembre 2020 et décembre 2022, selon le CNIEL. La collecte de lait bio continue d'augmenter. Le marché ne suit pas, ce qui conduit à déclasser le lait bio et à le vendre comme lait conventionnel. De plus en plus d'éleveurs arrêtent ce type de production…
La crise du bio se poursuit. Dans le secteur du lait, qui était l'un des plus engagés dans cette voie, les consommateurs ne suivent plus. Les produits laitiers bio sont jugés trop chers, même si l'écart avec les produits conventionnels s'est réduit à 10 %. La multiplication de mentions marketing valorisantes comme le « lait des alpages », « lait local », « petit producteur », « sans lactose », souvent moins coûteuses, a brouillé les pistes. Résultat, un litre de lait bio sur trois est aujourd'hui déclassé et vendu comme lait conventionnel, selon le CNIEL. Et ce n'est pas fini. Le déclassement pourrait atteindre 43 % en 2023…
La situation est critique : la collecte bio continue d'augmenter (+2,7 % l'an dernier) alors que le marché n'est plus là. Nombre d'éleveurs ont entamé leur conversion tout juste avant la crise, il y a deux ans, et leur production arrive en ce moment sur le marché…
|
Scooped by
Cedric
|
La collecte de lait bio en France est repartie à la hausse sur le dernier trimestre 2022. Sur l’année, la hausse de collecte est bien moins élevée que ces dernières années, à +2,7% /2021. Le nombre de livreurs bio recule depuis juin. Le prix du lait bio a légèrement progressé en 2022… Face au décrochage de la consommation de produits laitiers bio, la demande en lait bio est moindre et les déconversions risquent d’être plus nombreuses en 2023. La consommation de produits laitiers bio a lourdement chuté en 2022 et aucune catégorie de produits laitiers n’est épargnée. Les chutes sont très fortes pour les laits conditionnés (-9% /2021), le beurre (-9%) et l’ultra frais (-10%). Toutefois, ces produits résistent mieux que la crème ou encore les fromages dont les ventes ont dégringolé de -16% /2021… Face à la baisse de consommation de produits bio, les grandes surfaces alimentaires ont réduit leur offre en magasin en 2022 de -8,5% /2021. En réaction, les opérateurs laitiers ont dû déclasser davantage de lait. En 2022, en fonction des laiteries, de moins de 15% à plus de 40% du lait ont été déclassés en lait conventionnel. Certains opérateurs estiment que la filière manquera de lait de vache bio d’ici 2 à 3 ans…
|
Scooped by
Cedric
|
Dans un contexte inflationniste, les ménages s’éloignent du bio et la consommation chute. Dans le même temps, la collecte de lait biologique continue de progresser…
La collecte de lait de vache biologique reste dynamique en France, progressant de 4,3 % sur les deux premiers mois de 2022, selon FranceAgriMer. Une croissance néanmoins moins impressionnante que celles à deux chiffres qu’on avait l’habitude de voir : +11,7 % en 2020, +10,6 % en 2021…
|
Scooped by
Cedric
|
Plusieurs événements médiatiques me font prendre le clavier pour affirmer que la mutation est forte dans l’agriculture et en particulier dans l’élevage laitier...
|
Scooped by
Cedric
|
Le secteur laitier fonctionnerait maintenant selon des cycles de quatre ans
L'industrie laitière internationale opère désormais dans des cycles économiques qui durent entre trois et quatre ans, selon le Dr Mike Johnston, directeur de Dairy UK en Irlande du Nord. Les prix internationaux du beurre ont chuté de 25% depuis septembre. En ce qui concerne le lait écrémé en poudre, les marchés se sont affaiblis de 28% depuis le début de 2017. Les prévisions du marché indiquent une stabilisation des prix jusqu'en mai 2018. "Nous nous dirigeons maintenant vers la phase descendante du cycle actuel", a-t-il déclaré.
|
Scooped by
Cedric
|
Août 2016, les cours mondiaux du prix du lait sont au plus bas et la crise du secteur bat son plein....
Un an plus tard, la situation du marché a-t-elle changé ?
Les effets négatifs de la fin des quotas sont peu à peu absorbés. Grâce au système de régulation volontaire mis en place par Bruxelles, l’Europe n’est plus en surproduction, les cours mondiaux repartent à la hausse. Pour autant, les éleveurs français ont du mal à voir les effets de cette reprise au niveau de leur portefeuille et réclament toujours une meilleure répartition de la valeur entre eux, les industriels des produits laitiers et la grande distribution...
|
Scooped by
Cedric
|
Auteurs du "Référentiel pour une gouvernance stratégique des coopératives agricoles", les enseignants-chercheurs Xavier Hollandts et Bertrand Valiorgue estiment que les coopératives peuvent être des outils anti-crise. Mais à une seule condition, selon eux, « qu’elles soient bien gouvernées ».
|
Scooped by
Cedric
|
La Chambre syndicale nationale des industries du lait et dérivés a annoncé aujourd’hui qu’elle se trouve dans l’obligation d’arrêter, vers la fin du mois de janvier 2017, la collecte et l’industrialisation du lait et dérivés.
|
Scooped by
Cedric
|
Le secteur laitier s’enlise depuis ces dernières années dans une crise sans précédent. Surproduction, déséquilibre frappant entre l’offre et la demande du marché, manque de centres et unités de collecte, refroidissement et stockage du lait, hausse du coût de la production auxquels s’ajoutent des conditions climatiques défavorables et la dépréciation du dinar.
|
Scooped by
Cedric
|
Revenant sur la conjoncture laitière difficile pour les producteurs français, Michel Prugue, a rappelé la nécessité, pour les coopératives laitières, de continuer la conquête de nouveaux marchés à l’export. « S’en passer ne serait pas un raisonnement tenable pour les éleveurs. » Le président de Coop de France estime qu'il faut « mettre en place des outils de gestion des risques dès 2018 », et non attendre la réforme de la Pac de 2020.
|
|
Scooped by
Cedric
|
Des signaux de sortie de crise pour le lait bio ? La restauration hors domicile achète davantage de produits laitiers bio et il reste du potentiel de croissance. C’est un des signes positifs que décèle la filière laitière bio. Il reste encore à reconquérir le consommateur…
« Le consentement à payer plus cher pour du bio se réduit. » L’offre de produits conventionnels différenciés (lait de pâturage, local…) a réduit l’écart d’image entre le conventionnel et le bio. C’est pour réassurer un consommateur perdu face à de nombreux labels, que trois campagnes de communication collectives ont été lancées à partir de 2022…
Le Cniel constate que la baisse des ventes en volume ralentit dans les magasins spécialisés bio. Elle passe de -12% en 2022 par rapport à 2021 à -2% à mi-2023 comparé à mi-2022. Le niveau de consommation est à présent proche de celui de 2019. La vente de fromages bio repart même à la hausse dans ces magasins. »…
|
Scooped by
Cedric
|
Les producteurs laitiers étaient déjà dans une position difficile en raison d'une pénurie de main-d'œuvre et du vieillissement des travailleurs. L'invasion de l'Ukraine par la Russie et la baisse de la valeur du yen japonais ont augmenté le coût des aliments pour le bétail. Par exemple, le prix de la paille a augmenté de 60 % d'une année sur l'autre.…
Il y a eu 14 faillites l'année dernière, contre huit en 2021, se rapprochant du niveau observé en 2011, lorsque 19 faillites ont été déclarées au lendemain du tremblement de terre du Grand Est du Japon, du tsunami et de la triple fusion nucléaire qui ont dévasté le pays…
Alors que les effets de la pandémie devraient s'atténuer, la répercussion de la hausse des coûts sur les prix des produits semble être un goulot d'étranglement. Le prix d'un carton de lait en 2022 n'a pas augmenté de plus de 10 % par rapport à l'année précédente, ne reflétant pas pleinement l'augmentation du coût de l'alimentation du bétail…
|
Scooped by
Cedric
|
Alors que la filière lait bio est en crise, faute de demandes, les opérateurs se préoccupent aussi de la tenue de l’offre, qui pourrait rapidement diminuer…
Les laiteries françaises ont collecté 1,26 milliard de litres de lait de vache bio en 2022, c’est 2,7 % de plus qu’un an plus tôt. Une croissance, certes, mais moins dynamique que celle des années précédentes et qui cache un léger décrochage du nombre de livreurs, ils étaient 4 170 en décembre 2022, contre 4 250 six mois plus tôt, selon l’Idele. « On parle beaucoup de déconversion, mais le phénomène est marginal, la vraie préoccupation est sur le renouvellement...
|
Scooped by
Cedric
|
Le lait bio n'est pas épargné par les bouleversements du marché laitier. La grande distribution baisse ses prix – y compris pour les produits laitiers bio – et le volume de lait a considérablement augmenté en raison des prix élevés à la production. Cela ne restera probablement pas sans conséquences pour les agriculteurs bio et les prix du lait bio…
En décembre, tout allait encore bien. Le prix du lait bio était de 63,20 cts/kg et donc à un niveau record et au même niveau que le mois précédent. À titre de comparaison : le prix conventionnel était de 59,81 cts/kg… Mais dès janvier ont débuté des baisses massives de prix du lait conventionnel, entre 2 et 15 centimes. Les déclencheurs : la baisse des prix du commerce de détail et la forte augmentation des volumes de lait associée aux prix élevés…
De nombreux commerçants veulent maintenant négocier de nouveaux prix avec les laiteries et cette fois-ci cela touche autant le lait bio que le lait conventionnel. Aldi et Norma ont déjà baissé leurs prix du lait sans négociation, augmentant ainsi la pression sur les prix à la production. Aldi a réduit son lait entier bio de 10 centimes à 1,35 euro en février. Et le lait bien-être animal et le lait de foin bio sont également vendus 10 centimes de moins…
L'autre raison de la baisse des prix est probablement la forte augmentation du volume de lait. En décembre, la moyenne fédérale pour le lait biologique était de 8,4 % supérieure à celle de l'année précédente et en novembre, l'augmentation était même de 11 %. Il est pour le moins douteux que le marché puisse absorber autant de lait biologique à des prix élevés en si peu de temps. En Bavière, où est produit environ la moitié du lait biologique allemand, l'augmentation du volume a été de 7,9 % en décembre et même de 10,8 % en novembre…
|
Scooped by
Cedric
|
Hausse des prix des intrants, décapitalisation des cheptels, abandon du métier d’éleveur… Ces faits interrogent sur l’avenir de la production de viande et de lait au Maroc, et surtout sur la disponibilité de ces produits sur le marché…
(…) Cette baisse de cheptel peut être de l’ordre de 35% à 45% selon les producteurs et les régions… La baisse de la production de lait est de l’ordre de 35% à 45%... Cette hécatombe s’est poursuivie en silence durant 3 ans…
|
Scooped by
Cedric
|
Les quotas laitiers ont disparu il y a 3 ans, jour pour jour. Ils étaient apparus en 1984. A l'époque, le lait coulait à flot, la production européenne augmentait de 2% par an, en moyenne. La France croulait sous les stocks de beurre. En se dotant d'un outil de régulation de la production, l'Europe limitait les volumes de lait, et pouvait garantir un revenu aux éleveurs. Un système qui a fonctionné pendant 31 ans...
La crise est revenue avec la fin des quotas. Les États généraux de l'alimentation, un avenir éloigné. Les années passent, les problèmes demeurent...
|
Scooped by
Cedric
|
Depuis l’été 2017 le prix du lait remonte à un niveau supérieur à l’an dernier. Les résultats comptables remontent progressivement mais ils restent encore insuffisants pour bien redresser les trésoreries.
Au cours des deux dernières années, des agriculteurs partout en Inde ont manifesté pour leurs moyens de subsistance: la hausse des prix d'achat du lait a constitué une demande importante. Leur demande reflète une grave crise en cours sur le marché du lait indien, qui menace de saper le rôle multifonctionnel du bétail et le mode de vie de communautés entières.
Les petits agriculteurs marginaux, épine dorsale du marché laitier indien, ont été les plus durement frappés par une guerre des prix menée par les transformateurs laitiers (entreprises) à partir de janvier 2015.
Face aux stocks croissants de lait en poudre non exportable, certains transformateurs ont commencé à inonder le marché intérieur avec du lait à bas prix pour les consommateurs. En même temps, ils abaissaient les prix auxquels ils achetaient le lait aux agriculteurs. Cela a gravement affecté les petits agriculteurs et a également eu un impact sur le marché du lait des populations, communément appelé marché du lait «informel» ou «non organisé».
S'appuyant sur la recherche dans les États indiens du Telangana et de l'Andhra Pradesh, l'Alliance pour la souveraineté alimentaire (FSA) montre que cette crise s'étend bien au-delà…
Via JJ Grodent
|
Scooped by
Cedric
|
Les producteurs laitiers français sont en crise depuis de nombreux mois qui se comptent désormais en années. Depuis quelques semaines, ils sont revenus sur le devant de la scène en manifestant à nouveau pour une revalorisation du prix du lait… Que se passe-t-il vraiment dans cette filière ? Pourquoi les éleveurs français n’en finissent plus de survivre plutôt que de vivre de leur métier ?
par Magali Catinel, Secrétaire générale de l'AOP Sunlait
|
Scooped by
Cedric
|
Catherine Begos est l'épouse de Christian, un éleveur du Finistère, endetté. Dans une lettre publiée par Ouest-France, elle dénonce les grandes surfaces et appelle les consommateurs à soutenir les fermes familiales.
|
Scooped by
Cedric
|
Le plafonnement hebdomadaire des retraits bancaires a perturbé le fonctionnement des coopératives qui ne pouvaient plus effectuer de paiements aux agriculteurs. L'effet de la démonétisation est la principale raison de l'aggravation de la crise dans le secteur laitier. Les agriculteurs qui livrent du lait aux 3 683 sociétés coopératives laitières se trouvent en difficulté, car le fonctionnement des coopératives reste paralysé en raison de la crise financière.
|
Scooped by
Cedric
|
À l'échelle nationale, les producteurs laitiers de Nouvelle-Zélande ont produit 1.862 milliards de kilogrammes de solides de lait, pour une valeur de 8 milliards $ en 2015/16, année la plus difficile jamais connue, selon les derniers chiffres de DairyNZ.
Le prix du lait a été le plus bas depuis plus d'une décennie, avec un prix moyen à 3.90 $ / kgMS (contre 8,40 en 2013/14) pour des agriculteurs qui avaient un coût de production de 5,25 $ / kgMS. Mais en dépit du manque à gagner évident, les agriculteurs ont pris des mesures pour réduire leurs coûts. « Nos données montrent que les agriculteurs sont devenus plus efficaces et ont affiné leur gestion, si bien que le coût a diminué à 5,05 $ / kgMS pour 2016/17. (…) Les agriculteurs devraient être fiers, c’est essentiel au maintien de la compétitivité internationale de notre industrie. »
|