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Cedric
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Cette année, pour la première fois en Suisse, l’importation de fromages étrangers va dépasser le volume d’exportation des fromages «Swiss Made». Un déséquilibre qui menace un savoir-faire historique car les producteurs de lait sont toujours plus nombreux à jeter l’éponge…
«La différence en volume entre les importations et les exportations s'amenuise depuis la libéralisation des marchés en 2007. Les fromages importés sont des produits bien meilleur marché que les produits helvétiques. Lorsque le marché du fromage a été libéralisé il y a 16 ans, il est arrivé dans nos magasins des fromages – des Pays-Bas, par exemple - qui coûtent 30% moins cher, dont les ventes ne cessent de progresser»…
Les ventes internationales de produits helvétiques chers visant un marché de niche restent faibles. Or la baisse des volumes pousse toujours plus de producteurs de lait à jeter l’éponge. À cela s’ajoute un prix du lait jugé bien trop bas par la branche. Résultat, le nombre d’exploitations dans l’industrie laitière diminue deux fois plus vite que dans les autres secteurs agricoles. Entre 1950 et 2022, leur nombre a ainsi reculé de 87%, passant de 138'380 à 17'603. À ce rythme, il n'y aura plus que 2000 exploitations à l’horizon 2095…
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L'appétit pour le gruyère suisse à l'étranger est en berne et il y a trop de stocks, ce qui conduit les professionnels du pays alpin à réduire de 10% leur production cette année. «Les exportations sont en baisse de 10 à 15%»…
«Le marché tient bien la route en Allemagne, mais en Belgique, le recul est de 40%, soit de 400 tonnes. Et aux États-Unis la baisse se monte à 25%, soit près de 1000 tonnes». En début d'année, l'Interprofession avait déjà réduit les quotas de 3%, puis de 5% compte tenu des ventes en demi-teinte. La guerre en Ukraine et l'inflation ont fait reculer les exportations…
L'an dernier, ce sont 7500 tonnes de gruyère AOP qui ont été consommées en Europe et 4000 aux États-Unis, des volumes en diminution par rapport à 2021, qui avait été une année record. «On a cru que l'augmentation rapide à l'étranger allait continuer». Les stocks, qui étaient déjà hauts en début d'année, doivent être réduits pour «repartir sur de bonnes bases»…
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La tête de moine bat ses records de vente à l’étranger : Plus de 1500 tonnes de tête de moine ont été vendues l’an dernier sur les marchés étrangers. Un record pour le secteur qui enregistre une progression de 8% sur un an. Les marchés allemand et français sont les principales locomotives pour les exportations de la branche. Par contre, une fois en France, la tête de moine connaît souvent un destin plus exotique.
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L'interprofession du lait voudrait créer des fonds pour remplacer une subvention fédérale, appelée à disparaître. L'actuelle loi chocolatière revêt une grande importance pour le marché suisse du lait et l'industrie alimentaire indigène. Grâce à la réduction de prix assurée par la Confédération et aux contributions de la branche, l'industrie alimentaire peut utiliser des matières premières laitières suisses. Durant les deux ans à venir, les producteurs seront encore soutenus par la Confédération.
Or cette mesure est considérée comme une subvention à l'exportation contraire à la concurrence. L'organisation mondiale du commerce (OMC) a décidé, fin décembre 2015, de bannir ces aides. La Suisse est donc tenue de supprimer sa loi chocolatière d'ici à 2020.
Le Conseil fédéral prévoit de la remplacer par un nouveau supplément général pour le lait et les céréales, à partir du 1er janvier 2019. Celui-ci sera directement versé aux paysans. Le projet est actuellement en consultation.
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Un accord a été trouvé à la ministérielle de l'OMC à Nairobi. La Suisse disposerait de cinq ans pour démanteler ses subventions à l'exportation. La Suisse subventionne les exportations de produits agricoles transformés à base de lait et de céréales. Le Parlement fédéral vient de voter un montant de près de 95 millions de francs. En revanche, les Etats-Unis se sont attaqués aux subventions à l'exportation indiennes. Le délai pour l'Inde serait ramené à 2023, au lieu de 2028, comme pour les autres pays en développement.
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La Suisse a mal à son fromage. Au point que cette année elle pourrait importer plus de fromage qu’elle n’en exporte. Une première dans son histoire. La faute notamment aux consommateurs suisses, qui se tournent vers les produits importés moins chers…
Depuis 2007, l’UE et la Suisse échangent du fromage sans droits de douane. Ce qui accentue la pression concurrentielle sur nos fromages, qui sont plus chers que ceux fabriqués dans l’UE «en raison des coûts de production élevés et de la qualité supérieure du lait et des produits laitiers suisses». Or, avec l’inflation en Europe, les produits haut de gamme du segment, donc les Suisses, souffrent et se vendent moins. Même tendance chez nous: les Helvètes, qui souffrent également de la baisse du pouvoir d’achat, se tournent vers des produits moins chers, soit des fromages importés…
Cette tendance à se tourner vers l’étranger met en péril l’industrie fromagère suisse. En effet, «la fabrication de fromage est la véritable locomotive de l’économie laitière suisse», car la plus grande partie du lait produit dans notre pays est destinée au fromage. Si l’on en produit moins, il reste donc plus de lait à écouler. Ce qui se fait dans d’autres canaux de transformation moins rentables…
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Durant le 1er semestre, les exportations de fromages suisses marquent un léger retrait à 31 879 tonnes (-77,2 t ; -0,2 %). L’évolution des diverses catégories de produits est très différenciée. La balance du commerce en valeur indique un léger recul de 0.9%. Au cours de la même période, les importations de fromage ont augmenté de 4,4 % ou 1298 t pour s’établir à 30 479 t.
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En 2016, quelque 70'198 tonnes ont été exportées, soit une hausse de 2,5% sur un an. La branche a réalisé 604,2 millions de recettes, uneprogression de 0,7%.
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Les produits laitiers helvétiques ont la cote dans l'Empire du milieu. Surtout les yaourts et le lait en poudre. Mais la concurrence est vive et les obstacles abondent, comme l'intolérance au lactose d'une bonne partie de la population. Les produits laitiers helvétiques cartonnent en Chine et à Hong Kong. En 2015, la Suisse en a exporté 8154 tonnes vers ces deux pays, pour une valeur de 31 millions de francs, selon la statistique fédérale des douanes. Cela ne représente que 2,8% des produits laitiers exportés par la Suisse cette année-là. Mais il s'agit d'un phénomène en pleine croissance: les exportations de produits laitiers vers la Chine et vers Hong Kong ont crû de 50,6% entre 2010 et 2015.
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