Les exosquelettes sont arrivés sur le marché depuis quelques années, avec comme promesse de réduire la pénibilité du travail et les TMS. Et s’ils peuvent effectivement représenter une piste dans certains cas, la solution miracle n’existe pas, et l’investissement dans un exosquelette doit être mûrement réfléchi…


Selon la MSA, les troubles musculosquelettiques (TMS) représentaient 93,3 % des maladies professionnelles en agriculture en 2016. Ces troubles sont le résultat de la combinaison de multiples causes : répétitivité des gestes, postures contraignantes, efforts, stress, organisation du travail, climat social dans l’entreprise. Or, « certaines entreprises ont eu tendance à ne considérer que le volet physique des TMS, et à ne chercher des solutions que par ce prisme »…


« Un exosquelette qui vous aide à lever les bras verticalement ne vous aidera pas forcément si vous effectuez une rotation du corps ou si vous vous baissez, par exemple. Il pourra même s’avérer contraignant. » De plus, avec un exosquelette, la contrainte physique ne disparaît pas, « elle est répartie ailleurs sur le corps…