Et de trois ! Après le blé et les œufs en 2018, La Boulangère poursuit son engagement pour le commerce équitable nord-nord en choisissant de mettre en œuvre un beurre bio équitable et labellisé par Agri-éthique dans trois de ses recettes de viennoiseries bio…
Dès avril 2024, la filiale du groupe Norac intégrera ainsi 80 tonnes par an de beurre issues de la laiterie vendéenne de Bellevigny, détenue par Eurial, le pôle laitier du groupe coopératif Agrial. Quarante éleveurs sont intégrés dans cette filière équitable…
La laiterie d’Herbignac, un des fleurons de l’industrie agroalimentaire de la presqu’île, emploie 310 salariés et transforme chaque jour plus de 1 000 000 litres de lait issus de 1 000 producteurs répartis sur une aire de 100 km autour de l’usine. Depuis ses débuts, dans les années 1950, la petite laiterie s’est transformée en l’un des plus gros sites d’emploi de la presqu’île, qui recrute en permanence…
« C’est tout un écosystème » : au cœur de la laiterie d’Herbignac, gros employeur de la presqu’île fait vivre toute une économie locale en transformant 700 millions de litres de lait par an. Elle implique près de 1 000 producteurs de lait locaux. Sur ce modèle de coopérative, les agriculteurs sont aussi membres du conseil d’administration…
Spécialisée dans la fabrication de mozzarella, la laiterie d’Herbignac à connu une explosion de la demande face au succès de la pizza (produit le plus consommé au monde). « Le marché de la pizza se développe de 20 à 30 % par an ». Face à ce succès, le site a introduit une autre gamme de produits à base de poudre, qui, elle aussi, tend à croître. Dans cette logique, la demande en personnel est également croissante…
Il y a deux ans, Eurial dénonçait le contrat conclu avec l’Oplase pour réduire le volume de 100 millions de litres. Le conseil d’administration de l’Oplase a décidé de créer Oplase SA. Son but est de pouvoir vendre le lait à plusieurs acheteurs et de faire marcher la concurrence…
« Le but de ce que l’on fait en créant cette société, c’est de reprendre le pouvoir sur notre avenir. Aujourd’hui nous avons une chance avec nous, le contexte laitier a changé, c’est maintenant que nous pouvons prendre des décisions humaines et économiques » a expliqué Michel Rohrbach, président de l’Oplase…
« C’est une société commerciale avec une comptabilité, une fiscalité, et des statuts juridiques différents d’une OP. La relation avec l’acheteur n’est plus un accord mais devient bien une vraie relation acheteur-vendeur. Oplase SA compte actuellement trois acheteurs de lait, mais tous les producteurs restent bien adhérents à une seule et même OP »…
« Oplase SA est 100 % indépendante, elle devient le premier acheteur, et réalise les paies de lait, la gestion des camions. Cela demande beaucoup d’implication et un plus gros devoir collectif. Ce qui change pour les producteurs, c’est la signature du contrat-cadre. Il ne sera plus à signer avec Eurial mais bien avec Oplase SA, qui signera ensuite le contrat d’application avec Eurial »…
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Pour rentrer dans cette démarche et avoir plusieurs acheteurs, la première étape est d’avoir son tank en propriété. Pour les producteurs de l’Association des producteurs laitiers normands (APLN), les tanks appartiennent à 80 % à la laiterie…
Voir aussi Contrat Oplase : Eurial revoit ses desiderata à la baisse https://sco.lt/85cEtM
La mozzarella de la coopérative Agrial agrémente une pizza sur trois en France. À Luçon, en Vendée, la nouvelle fromagerie doit augmenter son ancienne production de 50 %...
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voir aussi Deux ans après l’incendie, l’usine de Luçon vise les 24 000 tonnes de mozzarella par an
La marque de yaourts Les 300 laitiers bio (Eurial Ultra-Frais) va proposer, à partir du mois de juillet, des pots avec 50 % de plastique recyclé certifié…
La marque d’ultrafrais de la coopérative Eurial, Les 300 laitiers bio, fait un pas de plus vers l’économie circulaire. Après avoir supprimé le suremballage dès que possible, elle va proposer, à partir du mois de juillet 2022, des pots des yaourts fabriqués avec 50 % de plastique recyclé certifié…
Trois ans après le rapprochement de leurs activités laitières et deux ans après leur fusion, Eurial et Agrial versent des dividendes à leurs 4 855 producteurs et coopérateurs.
Eurial, branche laitière du groupe coopératif Agrial, vient d'annoncer un résultat 2017 d'environ 20 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de plus de deux milliards, « en hausse de 100 millions d'euros », a révélé Olivier Athimon, directeur général. « Notre marge opérationnelle progresse. Pour la première fois, nous allons pouvoir procéder à des distributions. »
Atteindre une collecte de 140 millions de litres de lait bio, contre 60 millions de litres collectés en 2017. Tel est l'objectif 2022 de la coopérative Agrial.
Eurial, la branche laitière d’Agrial, annonce le versement d’une aide à la conversion de 30 €/1 000 l aux éleveurs souhaitant s’engager dans cette filière.
« Avec 60 millions de litres (Ml) collectés en 2017, un nouveau cap va être franchi, avec un objectif de collecte fixé à 100 Ml en 2020, pour atteindre les 140 Ml d’ici à 2022. » Tels sont les objectifs qu’Agrial affiche dans un communiqué de presse diffusé ce 2 février 2018. La coopérative rappelle également que, en France, « la collecte [de lait bio] devrait passer de 500 Ml à 900 Ml d’ici à 2 ans ».
« Nous avions constaté que la fiscalité, les coûts de transport et les charges annexes liées aux énergies étaient en augmentation permanente et de façon durable dans le temps. Pour préserver nos marges et notre compétitivité, nous devions amorcer une véritable démarche d’efficacité énergétique »
Fort de ce constat, le groupe a co-construit avec Schneider Electric une démarche pragmatique visant une réduction de 10 % de la consommation en kWh d’ici 2025 sur l’ensemble de ses sites. L’objectif est de diminuer dans le même temps les émissions de gaz à effet de serre.
Les membres fondateurs de la toute nouvelle coopérative laitière de la Bresle se réunissaient ce lundi 6 mars, à Martainneville, pour signer les statuts et élire le bureau.
« Concernant notre nouveau règlement intérieur et la question de l’approvisionnement de nos producteurs, il n’y a, en aucun cas, une quelconque obligation d’approvisionnement auprès de la coopérative, explique-t-il. Nos producteurs demeurent absolument libres de s’approvisionner auprès des fournisseurs qu’ils choisissent, la preuve en chiffres : moins de la moitié de nos adhérents « historiques » se fournissent auprès d’Agrial, et c’est moins du tiers pour les adhérents issus des coopératives d’Eurial. »
« De la même façon, nos demandes d’accès aux données technico-économiques de nos éleveurs restent basées sur le volontariat. C’est une possibilité offerte à chacun. Il s’agit uniquement de bien connaître nos adhérents pour les accompagner au mieux, en vue d’améliorer, avec eux, leurs performances technico-économiques. »
« Concernant l'harmonisation des grilles, nous envisageons de mener des réflexions dans un objectif de recherche de cohérence. Mais il n’y a absolument rien de décidé et toutes nos réflexions se feront dans nos instances de gouvernance. »
En 2020, Agrial, via sa branche lait Eurial, va doubler la capacité de la fromagerie d’Herbignac. Avec une centaine d’emplois à la clé…
135 millions d’euros
Dès l’origine du projet, l’extension de l’usine de mozzarella avait été prévue et intégrée dans la conception même de l’outil industriel. Cet investissement de 135 millions d’euros permettra une meilleure valorisation des produits.
Les travaux devraient débuter fin 2017 pour une durée de deux ans. Ils permettront de passer, d’ici 2020, d’une production annuelle de 40 000 à 80 000 tonnes de fromage.
À cette occasion, une des deux tours de séchage sera également remplacée. Cet agrandissement s’accompagnera de la création d’une centaine d’emplois sur le territoire.
L'assemblée générale d'Agrial a voté, vendredi à Rennes, la fusion avec les sept coopératives d'Eurial. Les Vergers du pays d'Auge rejoignent également le groupe coopératif, installé à Caen.
Même Xavier Beulin, le président de la FNSEA, avait fait le déplacement pour assister à ce « mariage » entre deux grandes coopératives de l'Ouest.
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L'exportation comme leitmotiv Au total, 4 500 nouveaux producteurs rejoignent la puissante coopérative (12 000 adhérents, 21 000 salariés, 4,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires) dont le territoire s'étend désormais sur les régions Normandie, Bretagne, Pays de la Loire, Centre Val-de-Loire, Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, et Auvergne Rhône-Alpes.
La fromagerie d’Herbignac, en Loire-Atlantique, appartenant à la coopérative normande Agrial (7,2 milliards d'euros de CA en 2022, 12 000 agriculteurs adhérents) bénéficie d’importants investissements : une station d’épuration, de nouvelles lignes de production et une nouvelle tour de séchage qui devrait entrer en service en 2024…
Ce nouvel équipement doit permettre d’augmenter de 50 % la capacité de séchage des coproduits, issus des nouvelles installations de valorisation des sérums du site. Celui-ci produit chaque année 44 000 tonnes de mozzarella et 35 000 tonnes de poudre. Cette production en grandes séries, est complétée par la production de petites séries visant de nouveaux marchés, par la fromagerie vendéenne de Luçon, entièrement reconstruite après un incendie accidentel. Ses capacités ont été augmentées de 50 % à cette occasion, soit 24 000 tonnes de mozzarella au total.
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voir aussi La laiterie d’Herbignac, leader de la mozza, transforme 700 millions de litres de lait par an
Le géant normand va racheter la coopérative de la vallée du Rhône, une région où il entend développer ses positions. Surtout active dans l'approvisionnement agricole et les céréales, Natura'Pro apportera ses 40 sites et ses 25 jardineries Gamm Vert.
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voir aussi La coopérative Agrial pourrait fusionner avec Natura’Pro
C’est un accord gagnant-gagnant que semblent avoir trouvé les producteurs liés à la fromagerie Guilloteau. Après des années difficiles, les deux parties ont convenu d’une nouvelle formule de prix moins volatile…
En l’absence d’accord entre Oplase et Eurial, l’actuel contrat est prolongé jusqu’à fin 2022. La pression d’Eurial semble s’atténuer. Il ne serait plus question de réduire le volume contractuel…
L’Oplase a créé une SA et signé deux contrats de 3 à 5 ans avec 2 laiteries…
Eurial a choisi d’investir 200 M€ dans ses ingrédients
C’est l’année du bilan : Il y a trois ans, Eurial, la branche lait d’Agrial, s’était donné une feuille de route : payer le lait en moyenne 10 € à 15 €/1 000 l de plus, et ainsi se rapprocher des leaders Lactalis, Sodiaal, Savencia et Laïta. Selon l’observatoire de l’Eleveur laitier, pour la première fois en avril, elle est passée devant ses quatre concurrents en prix moyen sur 12 mois, à 387,58 € (de 0,92 € à 5,55 € de plus)…
Prix de base 2022 : au moins 410 € visés
En 2022, Eurial vise un prix de base d’au moins 410 €/1 000 l. Avec seulement 15 % de PGC France dans notre mix-produit (15 % de PGC France, 15 % de PGC export, 25 % d’ingrédients, et 40 % de collecte pour Savencia), le marché français est déjà occupé par les grands opérateurs…
De même, sous la poussée de l’inflation, l’arbitrage d’une partie des consommateurs vers des produits standards confirme sa position prudente vis-à-vis des produits segmentés. Ce qui ne l’empêche pas de travailler à conforter sa place, par exemple avec la gamme Grand Fermage en cours de développement…
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Excédents : c’est fini
Avec 25 % d’ingrédients et 20 % de PGC export à majorité en mozzarella, le mix-produit n’en reste pas moins exposé à la volatilité des marchés. Les fabrications de mozzarella s’éloignent de l’ingrédient basique…
voir aussi Agrial va injecter du soja responsable dans ses filières animales pour Lidl
L’usine Eurial Ultra-Frais de Château-Salins (Moselle) se diversifie dans les segments des produits végétaux sans soja et des boissons. Sa maison-mère Eurial (groupe Agrial) va boucler en mai 2018 un investissement de 6 millions d’euros à cet effet. Une trentaine d’emplois devrait être créés d’ici 2019...
D’abord prolongées jusqu’au 31 janvier, les négociations sur le prix du lait entre l’OP Guilloteau (38 Ml, 110 exploitations) et la coopérative Eurial-Agrial, propriétaire de la fromagerie éponyme, ont été reportées au 30 juin 2018 par prolongement du contrat. S’éloigne ainsi temporairement pour l’OP le risque d’arrêt de collecte à la suite de la dénonciation de son contrat par Guilloteau.
Le 1er avril, Eurial, la branche lait du groupe coopératif Agrial, mettra en place un prix de base plancher de 300 €/1 000 litres pour les jeunes de Bretagne et Pays de la Loire qui s’installent à partir de cette année. En Basse-Normandie, ce prix plancher sera de 295,62 €, grille interprofessionnelle oblige.
Durant leurs cinq premières années, leur lait ne sera donc pas payé moins que ce niveau mais sur un volume maximum de 300 000 litres. « Nous voulons accompagner les jeunes dans leur projet et rassurer les banques qui accordent les financements, en espérant que cette mesure ne gonfle pas les montants des reprises », indique Pascal Le Brun, président de la branche lait. Une enveloppe de 4 M€ pour cinq ans est prévue pour une centaine d’installations par an.
Eurial attribue également aux JA 200 000 litres en deux temps : 100 000 litres la première année, autant la seconde.
À l’unanimité moins une voix, les producteurs de l’Ain et de la Loire qui approvisionnent quasi exclusivement la fromagerie Guilloteau (40 Ml transformés à Pélussin dans la Loire, et à Belley dans l’Ain) n’ont finalement pas souhaité adhérer directement à Agrial-Eurial..
Eurial est le numéro 3 des collecteurs français. Il lui reste à réaliser son autre objectif : mieux valoriser le lait en continuant d’investir dans l’aval.
Le groupe Agrial persiste et signe. Il veut devenir un acteur majeur de la filière laitière. Un grand pas a été franchi l’an passé par la fusion-absorption du groupe ligérien Eurial...
Des producteurs laitiers bloquaient depuis lundi après-midi l’accès à une laiterie à Condé-sur-Vire dans la Manche pour protester contre le prix du lait payé par Eurial, la branche lait de leur coopérative. Cette dernière a accepté de revoir à la hausse son prix de base. Pour la région Basse-Normandie, celle-ci atteint 4,00 €/1 000 l en novembre et 4,30 €/1 000 l en décembre.
Le n°1 des coopératives laitières en France aimerait bien se rapprocher du n°2. « Des synergies sont à faire en Normandie », explique-t-on chez Sodiaal.
L’intervention de Frédéric Chausson, le directeur du développement de Sodiaal, n’est pas passée inaperçue, lundi à Alençon (Orne), lors de la session de la Chambre d’agriculture de Normandie. Sodiaal, la première coopérative laitière de France (5 milliards de litres de lait collectés dans 71 départements, 13 000 producteurs) tend ouvertement la main à Agrial, et son pôle laitier, Eurial (2,8 milliards de litres de lait). « Il y a des synergies à faire en Normandie avec Agrial », a déclaré Frédéric Chausson.
Dans la région, Sodiaal vient d’intégrer la CLHN, la coopérative laitière de Haute-Normandie, installée à Maromme, près de Rouen (Seine-Maritime), avec ses 480 producteurs et 240 millions de litres de lait. De quoi alimenter ses propres marques comme Candia et Entremont mais aussi celles en partenariat avec Savencia comme Le Rustique, Cœur de Lion, RichesMonts ou Yoplait (avec Général Mills).
Mais malgré ses 70 usines en France, Sodiaal reste peu présent en Normandie (seulement 100 producteurs)… Contrairement à Agrial, historiquement fort dans la région.
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