Lait de Normandie... et d'ailleurs

Les paiements directs remplacés par des soutiens environnementaux : La politique « agricole » anglaise prend un virage assumé et envisagé de longue date vers un soutien à la préservation des biens publics environnementaux…

Malgré la volonté affichée d’une transition douce et progressive, celle-ci risque de se faire dans la douleur pour des agriculteurs dont le revenu dépend fortement des paiements directs. L’architecture de la nouvelle politique pose question sur le maintien du secteur agricole anglais : si l’agriculture n’a plus vocation à être productive, que deviendra le reste de la chaîne ? …

Plus largement, les Anglais risquent de dépendre de plus en plus des importations pour assurer leur approvisionnement alimentaire. Un pari risqué dans le contexte actuel qui interroge sur la capacité du pays à nourrir ses citoyens, et en décalage avec les ambitions portées par le gouvernement anglais…

Le secteur laitier britannique a déjà dépassé les objectifs de l'Accord sur les changements climatiques et de la Feuille de route sur les produits laitiers de 2020. C’est une amélioration de 18,05% de son efficacité énergétique, une augmentation de 23% de l'efficacité de l'eau et une augmentation de 30% de la quantité de déchets récupérés ou recyclés depuis 2008.

«Grâce à la Feuille de route laitière, le secteur laitier du Royaume-Uni a démontré son engagement envers la durabilité environnementale, tout en assurant la prospérité continue de l'industrie et la fourniture continue de produits sains, nutritifs et durables pour les années à venir. »

Dairy UK - l'association qui représente les producteurs laitiers britanniques - et Arla Foods UK se sont engagés à améliorer la performance environnementale du secteur laitier avec un nouveau partenariat stratégique pour la durabilité Waste & Resources Action Program (WRAP). Les organisations ont signé un ambitieux accord volontaire de dix ans connu sous le nom de l'Engagement Courtauld 2025, qui a pour but de réduire l'impact environnemental de la production de nourriture et boissons. Les objectifs comprennent une réduction de 20% des déchets et de l'intensité des gaz à effet de serre ainsi qu’une réduction de l'impact lié à l'utilisation de l'eau à travers la chaîne d'approvisionnement.