La tendance « végane » tente une percée dans les assiettes | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« C'est une tendance du marché, et nous, on répond tout simplement à cette demande ; pour l'instant, elle est faible, mais elle existe ». Cette petite tête de gondole est promise à un grand avenir : « Cela va faire comme le bio : il y a dix ans, personne n'en parlait, et, aujourd'hui, plus aucune grande surface ne fait l'impasse ! ». Un pari osé, lorsque l'on sait qu'en France, seulement 2 à 3 % de la population a supprimé la viande de son assiette, et qu'ils sont moins d'1 % à se nourrir exclusivement de produits végétaux (pour raisons idéologiques, religieuses ou médicales).

«C'est un phénomène urbain, qui s'épanouit surtout chez les CSP +. Il y a, à Paris intra-muros, dix fois plus de végans que sur la France tout entière.» Les réseaux sociaux permettent de faciliter la mise en place de communautés d'intérêts, autour du végétarisme, voire du véganisme.

« On n'assistera pas à la fin de l'élevage mais ce qui est certain, c'est qu'il évoluera, comme il l'a toujours fait, dans ses pratiques, sur la bientraitance animale, l'usage des antibiotiques... ». Pour répondre à une vraie demande, durable, celle-là : en matière de viande, les Français veulent en manger moins, mais de meilleure qualité. « Et savoir d'où elle vient. Pour pouvoir le raconter et le partager, parce que cela fait authentiquement partie de notre culture. »