Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Radioscopie des profits et des marges de la grande distribution et de l’industrie agroalimentaire française

Radioscopie des profits et des marges de la grande distribution et de l’industrie agroalimentaire française | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Une interview d’Olivier Mevel sur Atlantico, extraits


La restauration progresse tandis que la grande distribution décroît en volume…


L'assortiment alimentaire dans la grande distribution représente environ 80% des produits en magasin. Sur ces 80%, 60% proviennent de PME-PMI et petites coopératives françaises pour 40% de produits issus des multinationales. Et ce sont les produits issus des multinationales qui font l’image prix du distributeur, c’est elle qui construit la part de marché du distributeur…


Le distributeur vend ces produits au prix facturé par les industriels + 10%. Ce n’est pas une grosse marge, qui concerne environ 1500 produits sur les 30 000 que l’on retrouve en moyenne dans ces magasins. C’est là sa façon de garantir son image prix. Ce qui le contraint en revanche à se rattraper ailleurs. Ce rattrapage se fait évidemment sur les 60% des produits restants, issus des 18 000 PME-PMI de l’agroalimentaire français. Là, les marges sont beaucoup plus élevées…


La matière première, dans les chaînes alimentaires, ne représente plus qu’une part assez faible (et en déclin) de la valeur finale du produit. Le reste vient rémunérer le service. Sur un panier de 100 euros on en a environ 33 qui reviennent à la grande distribution. Seulement 6 reviennent à l’agriculture…


Qui des embouteilleurs ou des distributeurs ont profité de l’augmentation des prix ? Pour le savoir, il suffit de regarder l’évolution des prix des produits MDD ainsi que des prix des produits de marques. Certains produits MDD sont quasiment aux prix des produits de marques et il apparaît du coup que les industriels ont été raisonnables. Pas le distributeur…


Lactalis a réussi ses négociations commerciales et a vu une augmentation des tarifs de la poudre de lait de 25% depuis le mois d’août 2023. Celui du beurre a grimpé de 15%. C’est la preuve que certains industriels se refont effectivement une santé financière au détriment des producteurs…


La responsabilité du groupe Leclerc est grande. Nous pouvons toutefois apprécier que Lidl ait signé plus de 200 contrats tripartites avec des éleveurs. C’est une solution intéressante pour donner davantage de visibilité aux éleveurs…


Pour calmer la situation, il faudrait prévoir des plans stratégiques différenciés selon les filières.


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IGF : Rentabilité de l'industrie agro-alimentaire, de l'agriculture et de la grande distribution

IGF : Rentabilité de l'industrie agro-alimentaire, de l'agriculture et de la grande distribution | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L'Inspection générale des finances (IGF) a réactualisé son rapport sur la rentabilité des trois acteurs qui constituent la chaîne de consommation. Résultat : la progression de la rentabilité de l'industrie agro-alimentaire est trois fois plus élevée que celle du commerce : +27% pour l’EBE de l’agriculture, +50% pour l’industrie agro-alimentaire, +9% pour le commerce…


L’EBE de l’agriculture se situe désormais 27% au-dessus de son niveau de 2019. En trois ans, note l’IGF, « les prix de vente du secteur agricole ont progressé de 27,5% contre 20,8% observé mi-2022 »…


Au second semestre 2022, la rentabilité de l’industrie agro-alimentaire a rebondi de 50%, effaçant ainsi les pertes par rapport à 2019. Leurs prix de vente ont progressé de 17,5% en trois ans, entre 2019 et 2022, soit cinq points de plus par rapport à mi-2022. Cet écart s’explique à hauteur de trois points par la hausse du prix des intrants et à hauteur de 2,1 points par la hausse de l’EBE. Pour autant, le secteur n’a pas augmenté sa marge en 2022 : la hausse des prix s’explique à 85% par celle des matières premières…


En comparaison, le secteur du commerce voit sa rentabilité progresser de 9% par rapport à 2019. Son taux de marge serait de 0,7 point au-dessus de son niveau de 2019. Bien évidemment, ces calculs ne prennent pas en compte les retombées des négociations commerciales qui se sont achevées le 1er mars, pas plus que la baisse des prix amorcée sur un certain nombre de matières premières…

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voir aussi Insee : Taux de marge EBE/VA des IAA vs Manufacture & Commerce
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Inflation : commerçants et industriels s’accusent mutuellement de faire monter les prix

Inflation : commerçants et industriels s’accusent mutuellement de faire monter les prix | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’inflation fait monter les prix. Industriels et commerçants s’accusent mutuellement d’en être la source en augmentant leurs marges respectives. Un renvoi de responsabilité qui ne trompe personne…


Chacun cherche à se dédouaner de sa responsabilité dans la hausse des prix. Les commerçants accusent les industriels d’avoir augmenté leurs marges, alors que les industriels de leur côté portent la même accusation. La balle change de camp à chaque passage sur les plateaux ou via les communiqués. Mais à la fin, c’est le consommateur qui paie quoiqu’il arrive…


L’exemple de cette situation est donné par Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du Commerce et de la Distribution, qui émet l’idée d’une responsabilité des industriels dans l’augmentation des marges faites sur les produits. Il dénonce « une attitude irresponsable sur le sujet », soupçonnant le profit des grands industriels qui « veulent profiter de la situation. Ils ont tous augmenté leur marge pour 2023 ». Chacun y va de son intérêt, comme le prouve la réponse de Christophe Piednoël, porte-parole du groupe Lactalis. Il signale des propos « totalement inacceptables »…

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voir aussi Négos commerciales : Seul un industriel sur deux a signé tous ses contrats

Négos commerciales : comment sont fixés les prix en supermarché ?
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En Allemagne aussi, bras de fer entre supermarchés et grandes marques autour de hausses de prix

En Allemagne aussi, bras de fer entre supermarchés et grandes marques autour de hausses de prix | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Depuis quelques mois, les Allemands se retrouvent devant des étagères vides pour certains produits de grandes marques dans les supermarchés Rewe et Edeka. Les deux poids lourds de la distribution ne font pas ici les frais d’une baisse de production ou d’un manque de chauffeurs de camion…


Les chips, barres chocolatées ou produits cosmétiques disparaissent des rayons en raison de désaccord autour de hausses réclamées par les producteurs, souvent des grandes multinationales, et refusées par ces réseaux. Contacté par l’Opinion, le groupe Rewe martèle n’accepter que des hausses « justifiables et appropriées »…

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voir aussi Egalim 3 : la guerre des lobbies
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Cette proposition de loi pourrait bouleverser les négociations commerciales

Cette proposition de loi pourrait bouleverser les négociations commerciales | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

D'un côté le lobby de l'industrie et de l'autre celui de la grande distribution. Car au-delà des questions techniques qui vont ravir bien des juristes, l'enjeu est d'importance avec l'éternel choix entre favoriser l'industrie pour l'emploi (donc avec des hausses de prix mais la défense de la souveraineté alimentaire et industrielle) ou favoriser la distribution pour le pouvoir d'achat (donc avec des baisses de prix et des industriels mis sous tension). Et in fine, un équilibre toujours très difficile à trouver entre ces deux options et des orientations qui varient selon les lois.


• L'article 1 vise à interdire les centrales d'achats européennes (ou plus précisément à leur imposer le droit français). Eurelec (Leclerc et Rewe) et Eureca (Carrefour) étant clairement en ligne de mire

• Le deuxième article prolonge Egalim 1 (plafonnement des promotions et SRP+10)

• Le troisième article impose le tarif du fournisseur en cas d'accord non trouvé lors des négociations commerciales

• le quatrième article vient compléter la disposition de la loi Egalim 2 relative au mécanisme de transparence sur la valorisation de la part de matières premières agricoles dans l’évolution du tarif des industriels

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Pour 2023, les industriels de l’agroalimentaire demandent des hausses à deux chiffres

Pour 2023, les industriels de l’agroalimentaire demandent des hausses à deux chiffres | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« Les demandes de revalorisation qui nous parviennent des fournisseurs sont à des niveaux extrêmement élevés : entre 15 % et 25 % sur de nombreux produits ». Les industriels avaient jusqu’au 1er décembre pour soumettre leurs propositions de tarifs des produits de grande consommation à marque nationale. Et les deux parties jusqu’au 1er mars 2023 pour parvenir à un accord…


« Il y a un an, les industriels avaient demandé une hausse moyenne de 7 % et obtenu environ 3,5 % », souligne Thierry Dahan, médiateur des relations commerciales agricoles. Mais les coûts de production se sont envolés. Les prix des matières premières agricoles, des emballages, du transport, de l’énergie ont flambé. Résultat, fin novembre, le curseur de l’inflation alimentaire atteignait 12 % dans les supers et hypermarchés. Mais, pour certaines entreprises, les dernières augmentations obtenues sont encore insuffisantes pour conserver leur rentabilité…


Un surcoût certifié par un tiers entre dans le cadre de la loi EGalim 2, promulguée il y a un an. Ayant pour objectif de protéger la rémunération des agriculteurs, elle sanctuarise la part de la matière première agricole dans les tarifs, devenue non négociable, à condition d’apporter la preuve tangible de son coût…

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voir aussi Relations commerciales : la tentation Egalim 3

Inflation : Leclerc craint un «tsunami» sur les prix en 2023 https://sco.lt/9I7JFA
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Quand la grande distribution boycotte les produits de ses fournisseurs pour les mettre sous pression

Quand la grande distribution boycotte les produits de ses fournisseurs pour les mettre sous pression | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

En pleines négociations avec les industriels de l'agroalimentaire, les géants de la grande distribution vont jusqu'à sortir de leurs rayons certains produits lorsque les fournisseurs refusent leur prix. Une pratique « contestable » qui joue sur la peur de certaines pénuries...


qu'elle pourrait finir par provoquer. Surtout, ces déréférencements se font au motif que les fournisseurs cherchent à profiter de l'inflation pour gonfler leurs marges…


« L'essentiel des augmentations demandées était bien en lien avec la hausse des coûts de production. Autrement dit, il ne semble pas y avoir de phénomène massif de « hausses suspectes ». Le rapport insiste sur le fait que, en cas de déréférencement, industriels et distributeurs sont loin d'être sur un pied d'égalité…


« Compte tenu du fait qu'un produit non-référencé prive l'industriel de millions de clients, et donc de millions d'euros (voire de dizaines de millions d'euros) de chiffre d'affaires, le rapport de force est grandement favorable à la grande distribution »…


« En France, il y a 400.000 exploitants agricoles, 17.000 transformateurs, dont 95% de PME agroalimentaire aux côtés de quelques multinationales comme Mars ou Nestlé qui représentent une infime partie de l'alimentation des Français. En revanche, du côté de la distribution, on compte seulement 7 centrales d'achat »… « Sur la chaîne de valeur de l'agroalimentaire, aucun acteur n'est en position de faiseur de prix. Tout le monde subit les hausses de prix sur l'emballage, les matières premières, les transports. Surtout, c'est une filière transparente, avec des acteurs institutionnels connus et, si une partie des marges s'évaporaient, cela se verrait »…


Le Sénat s'est précisément inquiété dans son rapport du risque de pénurie de certains produits, du fait même des relations calamiteuses entre les acteurs de la chaîne alimentaire. Les pratiques « contestables, de la part des distributeurs et des industriels, aiguisent fortement les tensions » et « menacent de déboucher sur des ruptures d'approvisionnement prochainement ». Le cas échéant, l'absence de produits dans les rayons serait subie et plus organisée par les distributeurs…

Cedric's insight:
voir aussi Intermarché accuse Danone de "profiter de la crise" pour faire des bénéfices

En pleine négociation des prix entre producteurs et distributeurs, Danone demanderait 12% d'augmentation au groupement Les Mousquetaires - Intermarché…


Négociations commerciales : Danone résiste face à Intermarché https://sco.lt/5hX5qC

Les produits Danone ne sont plus livrés chez Delhaize et Lidl https://sco.lt/8PdyMa

Négociations commerciales : À force de tensions, des risques de rupture d'approvisionnement
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Les négociations commerciales entre distributeurs et industriels patinent

Les négociations commerciales entre distributeurs et industriels patinent | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Jean-Philippe André, le patron de l'Ania, a déploré que les négociations commerciales entamées mi-mars à cause de la guerre en Ukraine ne soient toujours pas terminées…


« Aujourd'hui, 44% des entreprises adhérentes de l'Ania, à savoir un panel de 16.000 entreprises, n'ont pas encore conclu d'accord avec l'ensemble de leurs clients. » Avec parmi ces entreprises, des géants industriels comme Coca-Cola, Danone, Mars, Nestlé ou encore Lactalis….


Pour l'heure, certains distributeurs et industriels n'arrivent pas à s'entendre sur la hausse des prix à pratiquer. Intermarché a ainsi décidé de se passer de plusieurs marques en raison de "hausses de prix à deux chiffres non justifiées"…

Cedric's insight:
voir aussi Les renégociations commerciales ne sont « pas du tout terminées »


Sommes-nous à l’aube d’une guerre commerciale entre géants de l’agroalimentaire et distributeurs ?
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La France bonnet d’âne de la relation commerciale

La France bonnet d’âne de la relation commerciale | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Advantage Group a réalisé une évaluation des rapports distributeurs/industriels dans le monde. La France apparaît comme le pays où cette relation est la plus mauvaise, très en retard sur les négociations commerciales. Et rien n’indique à court terme une amélioration, tant les facteurs de tension se sont multipliés…


Avec l’inflation de retour à un niveau très élevé, le temps long des négociations semble – en tout cas c’est la volonté – révolu. L’urgence étant de remplir les rayons, plus que de se battre sur les prix…

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Tout le paradigme de la négociation est en train d’évoluer ultra rapidement. Dont le pilier de la promotion. « Or la promotion, c’est la rentabilité de la distribution » avec l’inflation, « les budgets alloués à la promotion vont être taillés, notamment dans les PME.

La quote-part moyenne pourrait passer de 20 % des ventes sous promo aujourd’hui à 15 % dès la rentrée, voire 10 % si les renégociations des hausses de tarifs se passent mal. Cela veut dire des marges en moins…
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Les Français ont une meilleure image de la grande distribution que de l’agroalimentaire

Les Français ont une meilleure image de la grande distribution que de l’agroalimentaire | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’IFOP et France Commerce publient le premier sondage sur le regard des Français sur le commerce et la grande distribution, qui révèle que les Français en ont majoritairement une bonne image…

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Beurre : Une « pénurie » liée aux pratiques des géants du lait

Beurre : Une « pénurie » liée aux pratiques des géants du lait | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le beurre manque dans les linéaires de certains magasins. Une absence qui ne relève pas d’une pénurie de lait chez les producteurs, mais d’ « un problème de négociations commerciales entre industriels laitiers et distributeurs », selon la Fédération Nationale des Producteurs Laitiers. Et qui met en lumière les conséquences indésirables de la libéralisation du secteur.

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Lait : la grande distribution interpelle les industriels

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La grande distribution a réaffirmé mercredi son soutien au monde agricole, qui réclame une revalorisation des prix du lait, interpellant les transformateurs et industrielspour demander que les hausses de tarifs qu'elles accordent soient intégralement reversées aux éleveurs.

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et aussi Prix du lait : Les distributeurs affichent leur soutien
sur http://www.lafranceagricole.fr/actualites/prix-du-lait-les-distributeurs-affichent-leur-soutien-1,1,3323601983.html
La Fédération du commerce et de la distribution (FCD), Lidl et Système U ont affirmé leur « totale solidarité avec les éleveurs laitiers », appelant les transformateurs à faire preuve de « transparence » et à appliquer la Loi Sapin 2.
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Grande distribution : les industriels de l'agroalimentaire contraints à une baisse des tarifs de 3 à 8%

Grande distribution : les industriels de l'agroalimentaire contraints à une baisse des tarifs de 3 à 8% | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les négociations tarifaires qui ont lieu tous les ans entre les enseignes de la grande distribution et leurs fournisseurs sont souvent compliquées.

Cette année, elles sont soldées par une baisse des tarifs de 3% à 8% des tarifs pour 70% de ses adhérents (30% ont obtenu des hausses)., rapporte Le Figaro jeudi 18 mai.

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[Podcast] Industriels et grandes enseignes : le bras de fer

[Podcast] Industriels et grandes enseignes : le bras de fer | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le marché agro-alimentaire en France est un secteur particulièrement divers et conflictuel : les géants côtoient les entreprises familiales…


"En France, il y a environ 17 000 industries agro-alimentaires, 90% de ces industries sont des PME/PMI, donc des entreprises de moins de 250 salariés et de moins de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires, cela montre bien la fragilité de ce tissu. Par ailleurs, 496 000 agriculteurs vendent leur production aux 17 000 industriels, qui vendent eux-mêmes leur produit à huit distributeurs. Le distributeur est donc dans une position favorable : tout le monde veut lui vendre, tout le monde veut lui acheter."…


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Insee : Taux de marge EBE/VA des IAA vs Manufacture & Commerce

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A noter, le boom pour le T4 2022 du taux de marge EBE/VA des industries agroalimentaires : +15 points entre le creux de T4 2021 et T4 2022. A 44,7%, il est même au plus haut depuis 2007…

Cedric's insight:
Voir aussi Ania : "Entre 2021 et 2022, les marges" des industriels "ont baissé de 16 %"

Commerçants et industriels s’accusent mutuellement de faire monter les prix
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Négos commerciales : comment sont fixés les prix en supermarché ?

Négos commerciales : comment sont fixés les prix en supermarché ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les prix affichés en rayon sont le fruit de nombreuses tractations entre fournisseurs et distributeurs. Décryptage d'un rapport de force qui évolue au fil des législations…


Les députés valident la rupture commerciale sans préavis : Un cauchemar pour les PME…

Cedric's insight:
Voir aussi Egalim 3 : la guerre des lobbies

« Chaque loi de protection des producteurs face aux grandes enseignes fait ressurgir les mêmes ambiguïtés »
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Distribution : « Chaque loi de protection des producteurs face aux grandes enseignes fait ressurgir les mêmes ambiguïtés »

Distribution : « Chaque loi de protection des producteurs face aux grandes enseignes fait ressurgir les mêmes ambiguïtés » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Alors que les députés entendent protéger petits agriculteurs et industriels, les chaînes comme Leclerc ou Intermarché, proclamés garants des petits prix pour les consommateurs, assurent que la législation engraisse plutôt les mastodontes de la production…


Les députés entendent protéger les producteurs de lait, quand les supermarchés assurent que le texte va surtout engraisser Nestlé et Coca-Cola. Des rapports de force puissants que la loi n’empêchera pas d’exister. D’autant plus que les élus qui chantent les louanges des petits producteurs, des boulangers et des PME s’empressent dans leurs circonscriptions de favoriser l’implantation d’Intermarché et de E.Leclerc aux abords des villes, apportant emplois et prix bas…


C’est ce que le politologue Jérôme Fourquet appelle la société du supermarché. Une France où, en cinquante ans, les enseignes de grande distribution ont remplacé les usines et les églises comme lieu de socialisation et d’aménagement du territoire. Une société où le consommateur prend le pas sur le producteur. Il ne sera pas facile de revenir en arrière…

Cedric's insight:
voir aussi "Le détricotage de la loi Egalim serait un très mauvais signal"

Cette proposition de loi pourrait bouleverser les négociations commerciales

Les distributeurs interpellent les députés contre la proposition de loi Descrozaille
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Les négociations sur les hausses de prix s’annoncent explosives entre distributeurs et industriels

Les négociations sur les hausses de prix s’annoncent explosives entre distributeurs et industriels | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Un sujet d'accord, c'est le risque de perdre les petites entreprises dans cette bataille. La hausse des prix bénéficie aux enseignes hard discount ainsi qu'aux marques de distributeurs et premiers prix…


Alors que les prix alimentaires augmentent deux fois plus vite que l’inflation, les supermarchés et industriels de l'agroalimentaire reviennent une nouvelle fois à la table des négociations pour discuter des tarifs de l'an prochain. Les deux parties ont jusqu'à fin février pour trouver un terrain d’entente. Décryptage…


Les industriels réclament aux supermarchés une augmentation du prix de leurs produits. En cause : l'augmentation du prix de l'énergie. La grande distribution, de son côté, redoute une hausse des prix sans précédent pour les consommateurs. « En moyenne, les industriels demandent entre 10 et 12 % d'augmentation », déclare l’Ania. Plutôt entre « 10 et 25 %, selon la fédération du commerce et de la distribution, auquel il faudra ajouter les frais énergétiques de la grande distribution autour de 5 à 10 % »…


La loi EGALIM 2, établie en 2021, protège les agriculteurs de la hausse des prix. Résultat : les distributeurs ont accepté plusieurs augmentations tarifaires en 2022 liées aux coûts des matières premières. Pour l'énergie en revanche, la grande distribution n'a aucune obligation de modifier les tarifs d'achats. Une situation insoutenable pour les industriels. Or « le prix de l'énergie a explosé, il a augmenté entre 50 et 100 % entre 2021 et 2022 et nous prévoyons une augmentation de 150 à 200 % en 2023. A cela s'ajoute une augmentation de 15 % pour le transport et de 20% sur les emballages.»…


« Il faut que tout le monde fasse des efforts. Mais si l'augmentation des prix est trop importante, les consommateurs ne voudront plus acheter et il y aura un vrai risque de déconsommation qui entraînera la perte des petits producteurs »…

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A long terme, les industriels réclament également à l'Etat une variabilité des prix indexés sur les coûts de production. Pour la distribution, « l'Etat doit participer à l'effort collectif. L'Allemagne, par exemple, a versé des aides aux industries alimentaires pour les aider face à la crise. »

Voir aussi BFM : 7 MINUTES POUR COMPRENDRE - La hausse des prix dans les supermarchés ne fait que commencer https://www.bfmtv.com/replay-emissions/focus-premiere/7-minutes-pour-comprendre-la-hausse-des-prix-dans-les-supermarches-ne-fait-que-commencer_VN-202212020149.html

Pour 2023, les industriels de l’agroalimentaire demandent des hausses à deux chiffres

Les industriels demandent "l'indexation des coûts de l'énergie dans la fixation des prix"
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La revanche des marques distributeurs : quelles conséquences structurelles ?

La revanche des marques distributeurs : quelles conséquences structurelles ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les « Marques de distributeurs » ou MDD, affichent une part de marché de 42,1% sur les PGC en France. Un chiffre en progression à l’ère de l’inflation. Ce qui contribue à leur succès, c’est tout d’abord le prix. En moyenne 25 % moins élevé que les grandes marques. Les raisons ? Un packaging simple, peu ou pas de publicité...


Ces dernières années, l’émergence de grands groupes, inconnus du grand public et spécialisés dans la production des MDD, s’est confirmée. Qui mieux que le distributeur pour connaitre les attentes consommateurs et cibler la demande ? La fonction marketing semble donc se déplacer inexorablement vers l’aval, donnant un poids supplémentaire à la grande distribution dans le système agroalimentaire.


Alors quid des autres acteurs ? Les leaders des marques nationales, connus des consommateurs, n’ont pas eu jusqu’à présent besoin de se battre pour assurer leur accès aux linéaires. Les PME très spécialisées, offrant des produits de niches peuvent également sortir leur épingle du jeu. Mais les principales victimes collatérales de cette tendance pourraient être les acteurs de tailles intermédiaires, n’ayant pas la puissance suffisante pour passer avant les MDD d’un point de vue marketing. Dans un contexte de rationalisation de l’offre, leurs produits seront sûrement les premiers mis de côté.

Cedric's insight:
voir aussi Carrefour veut accélérer sur les « formats discount » d'ici 2026
Atacadão, l’enseigne discount de Carrefour qui cartonne au Brésil, arrive en France

Les marques de distributeur, atout des enseignes face à l'inflation https://sco.lt/6kI5js
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Egalim 2 – Négociations commerciales : la filière des produits laitiers attend des hausses en rayon

Egalim 2 – Négociations commerciales : la filière des produits laitiers attend des hausses en rayon | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Face à des négociations commerciales « tardives, peu réactives et insuffisamment efficaces » aux dires de la Fédération des industriels laitiers, les acteurs des produits laitiers demandent des hausses de tarifs « légitimes »…


Selon la Fnil, le prix du lait aurait augmenté de près de 25% en un an. Des négociations commerciales estimées « tardives, peu réactives et insuffisamment efficaces », targuant d’une inflation sur les produits laitiers moindre en rayon que celles des coûts, comme le lait entier (+5%), le lait demi écrémé (+6%) ou les yaourts (+7%)…


De son côté, la FNPL a salué les prises de positions d’Intermarché et de Système U. Elle appelle les autres distributeurs à suivre cet exemple et « à ne plus vendre après le 6 septembre 2022 de lait qui ne permet pas une juste rémunération des éleveurs, déconnecté de ce qui est pratiqué dans les pays européens comparables ».

Cedric's insight:
voir aussi Les négociations commerciales entre distributeurs et industriels patinent

Les renégociations commerciales ne sont « pas du tout terminées » https://sco.lt/9HevoG
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Les renégociations commerciales ne sont « pas du tout terminées »

Les renégociations commerciales ne sont « pas du tout terminées » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« À date, 45 % de nos entreprises n’ont pas fini l’ensemble de leurs renégociations, c’est-à-dire qu’il y a encore au moins un ou deux distributeurs avec lesquels elles n’ont pas conclu leur contrat de renégociation. C’est un chiffre assez élevé dans la mesure où les professionnels ont en général envoyé leur demande de renégociations en mai/juin. »…


« En moyenne, le besoin tarifaire » pour amortir les coûts de production est de 8,5 %. « C’est bien sûr très variable en fonction des catégories de produits et des tailles des entreprises, mais la totalité des hausses ne sont pas passées ».

Cedric's insight:
« On est dans une renégociation sans fin, sur les pâtes alimentaires on en est au 5e cycle de négociations depuis le début de l’année », avait observé Jacques Creyssel, le délégué général de la FCD, représentant de la grande distribution.

Voir aussi Négociations commerciales : À force de tensions, des risques de rupture d'approvisionnement


Belgique : Les produits Danone ne sont plus livrés chez Delhaize et Lidl

Sommes-nous à l’aube d’une guerre commerciale entre géants de l’agroalimentaire et distributeurs ?
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Inflation : les géants de l'alimentation répercutent la hausse des matières premières

Inflation : les géants de l'alimentation répercutent la hausse des matières premières | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les prix des produits dans les supermarchés ont augmenté en moyenne de 5 % pour pallier la hausse des matières premières dues au conflit en Ukraine…


Les géants de l'alimentaire semblent pour l'heure traverser la période d'inflation aiguë sans dommages sur leurs comptes. Nestlé a annoncé ce jeudi avoir augmenté ses ventes de 7,6 % au cours du premier trimestre. Les analystes attendaient 5,1 %. Son rival Danone a annoncé mercredi la croissance la plus rapide de ses ventes trimestrielles en sept ans…


Une augmentation de 5 % en moyenne des prix des produits de grande consommation a ainsi permis aux géants de l'alimentation de maintenir leurs objectifs et même de les dépasser au premier trimestre.

Cedric's insight:
Danone évoque une « inflation généralisée attendue autour de 15 % en 2022 ». Le groupe agroalimentaire français a maintenu ses objectifs financiers pour l'année en cours après avoir enregistré une progression de son chiffre d'affaires de 7,1 % au premier trimestre, au-dessus des attentes…

Nestlé affichait son chiffre d'affaires le plus élevé au premier trimestre depuis 10 ans ce jeudi après avoir appliqué une hausse de l'ensemble de ses prix de l'ordre de 5 % en moyenne. « L'inflation des coûts continue d'augmenter fortement, ce qui nécessitera de nouvelles mesures de tarification et d'atténuation au cours de l'année »…

Voir aussi Une hausse inévitable et « nécessaire » des prix de l’alimentation en France

La Coopération laitière demande des hausses de tarifs de 15 à 20 %

L'APBO et le Groupe Bel revalorisent le prix du lait « MonBBLait® » pour 2022
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Face à l'inflation, ce que doivent faire les...

Face à l'inflation, ce que doivent faire les... | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
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Prix du lait : L’industrie laitière prise en étau entre la production et la distribution

Prix du lait : L’industrie laitière prise en étau entre la production et la distribution | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Après les mouvements de colère des producteurs de lait , la distribution française a quasi-unanimement promis − notamment Leclerc, Intermarché et Système U − de contribuer à améliorer le prix qui leur est payé, notamment via les produits sous MDD.

« Quelle hypocrisie ! » a réagi la Fnil , estimant que le redressement du marché laitier n'a pas été répercuté dans les prix moyens sortie usine, en baisse pour le lait, les fromages ou les yaourts, à l'exception du beurre.

Et de rappeler que « les négociations entre industriels et distributeurs portent sur les produits laitiers transformés et non sur le lait matière première ».

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Syndilait : Les transformateurs laitiers demandent une hausse de prix à la distribution

Syndilait : Les transformateurs laitiers demandent une hausse de prix à la distribution | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Dans un contexte tendu pour la filière laitière, les fabricants de lait de consommation souhaitent rémunérer au juste prix les producteurs. Ainsi, ils s’engagent à répercuter aux producteurs les hausses de tarifs que la distribution accepterait de passer au 1er juillet.

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