Lait de Normandie... et d'ailleurs
209.2K views | +39 today
Lait de Normandie... et d'ailleurs
Your new post is loading...
Your new post is loading...

Des Tags pour vos recherches

Current selected tags: 'distribution', 'filière'. Clear
Scooped by Cedric
Scoop.it!

FCD : Les relations de la grande distribution avec la filière alimentaire (2024)

FCD : Les relations de la grande distribution avec la filière alimentaire (2024) | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Le point de vue de la FCD Grande distribution sur… Les relations de la grande distribution avec la filière alimentaire…
Cedric's insight:
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Radioscopie des profits et des marges de la grande distribution et de l’industrie agroalimentaire française

Radioscopie des profits et des marges de la grande distribution et de l’industrie agroalimentaire française | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Une interview d’Olivier Mevel sur Atlantico, extraits


La restauration progresse tandis que la grande distribution décroît en volume…


L'assortiment alimentaire dans la grande distribution représente environ 80% des produits en magasin. Sur ces 80%, 60% proviennent de PME-PMI et petites coopératives françaises pour 40% de produits issus des multinationales. Et ce sont les produits issus des multinationales qui font l’image prix du distributeur, c’est elle qui construit la part de marché du distributeur…


Le distributeur vend ces produits au prix facturé par les industriels + 10%. Ce n’est pas une grosse marge, qui concerne environ 1500 produits sur les 30 000 que l’on retrouve en moyenne dans ces magasins. C’est là sa façon de garantir son image prix. Ce qui le contraint en revanche à se rattraper ailleurs. Ce rattrapage se fait évidemment sur les 60% des produits restants, issus des 18 000 PME-PMI de l’agroalimentaire français. Là, les marges sont beaucoup plus élevées…


La matière première, dans les chaînes alimentaires, ne représente plus qu’une part assez faible (et en déclin) de la valeur finale du produit. Le reste vient rémunérer le service. Sur un panier de 100 euros on en a environ 33 qui reviennent à la grande distribution. Seulement 6 reviennent à l’agriculture…


Qui des embouteilleurs ou des distributeurs ont profité de l’augmentation des prix ? Pour le savoir, il suffit de regarder l’évolution des prix des produits MDD ainsi que des prix des produits de marques. Certains produits MDD sont quasiment aux prix des produits de marques et il apparaît du coup que les industriels ont été raisonnables. Pas le distributeur…


Lactalis a réussi ses négociations commerciales et a vu une augmentation des tarifs de la poudre de lait de 25% depuis le mois d’août 2023. Celui du beurre a grimpé de 15%. C’est la preuve que certains industriels se refont effectivement une santé financière au détriment des producteurs…


La responsabilité du groupe Leclerc est grande. Nous pouvons toutefois apprécier que Lidl ait signé plus de 200 contrats tripartites avec des éleveurs. C’est une solution intéressante pour donner davantage de visibilité aux éleveurs…


Pour calmer la situation, il faudrait prévoir des plans stratégiques différenciés selon les filières.


No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

FNH : Les éleveurs sont les grands perdants de la hausse des prix du lait

FNH : Les éleveurs sont les grands perdants de la hausse des prix du lait | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La Fondation pour la nature et l'homme s’est penchée sur la répartition de la valeur dans le secteur laitier conventionnel. Les prix des produits laitiers ont augmenté de 50% en 20 ans et ce n'est pas au profit des agriculteurs…


Selon ce rapport la bouteille de lait demi-écrémé d’un litre ne coûtait que 55 centimes d’euros hors taxes il y a 20 ans, et à l’époque près de la moitié de ce prix retombait dans la poche de l’éleveur, soit 25 centimes. Aujourd’hui elle coûte bien plus cher : 83 centimes d’euros mais elle ne rapporte plus à l’éleveur que 24 centimes…


En clair son prix a augmenté de plus de 50% mais les agriculteurs n’en ont pas vu la couleur. Et il n’en va absolument pas de même pour les distributeurs et l’industrie agroalimentaire qui sur la même période enregistrent respectivement des hausses de + 188% et + 64% de leurs marges. Les fromages plaquettes de beurre et autres produits laitiers ont subi à peu près le même sort selon la FNH…

Cedric's insight:
Voir aussi FNH : Éleveurs et consommateurs, grands perdants de la hausse des prix des produits laitiers
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

IGF : Rentabilité de l'industrie agro-alimentaire, de l'agriculture et de la grande distribution

IGF : Rentabilité de l'industrie agro-alimentaire, de l'agriculture et de la grande distribution | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L'Inspection générale des finances (IGF) a réactualisé son rapport sur la rentabilité des trois acteurs qui constituent la chaîne de consommation. Résultat : la progression de la rentabilité de l'industrie agro-alimentaire est trois fois plus élevée que celle du commerce : +27% pour l’EBE de l’agriculture, +50% pour l’industrie agro-alimentaire, +9% pour le commerce…


L’EBE de l’agriculture se situe désormais 27% au-dessus de son niveau de 2019. En trois ans, note l’IGF, « les prix de vente du secteur agricole ont progressé de 27,5% contre 20,8% observé mi-2022 »…


Au second semestre 2022, la rentabilité de l’industrie agro-alimentaire a rebondi de 50%, effaçant ainsi les pertes par rapport à 2019. Leurs prix de vente ont progressé de 17,5% en trois ans, entre 2019 et 2022, soit cinq points de plus par rapport à mi-2022. Cet écart s’explique à hauteur de trois points par la hausse du prix des intrants et à hauteur de 2,1 points par la hausse de l’EBE. Pour autant, le secteur n’a pas augmenté sa marge en 2022 : la hausse des prix s’explique à 85% par celle des matières premières…


En comparaison, le secteur du commerce voit sa rentabilité progresser de 9% par rapport à 2019. Son taux de marge serait de 0,7 point au-dessus de son niveau de 2019. Bien évidemment, ces calculs ne prennent pas en compte les retombées des négociations commerciales qui se sont achevées le 1er mars, pas plus que la baisse des prix amorcée sur un certain nombre de matières premières…

Cedric's insight:
voir aussi Insee : Taux de marge EBE/VA des IAA vs Manufacture & Commerce
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

L’agroalimentaire se serre la ceinture

L’agroalimentaire se serre la ceinture | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’inflation des produits alimentaires ne s’explique pas, ces derniers temps, par un accroissement des marges de la transformation ou de la distribution.


La contraction de l’EBE de l’industrie agroalimentaire contribuerait, à elle seule, à réduire la hausse des prix finaux à la consommation des biens alimentaires de 1,3%. L’EBE de la grande distribution connaît une légère baisse ou une stagnation. »…


Les cours des matières premières agricoles devraient rester à des niveaux élevés en 2023. La flambée actuelle des coûts de l’énergie va très probablement perdurer et pourrait s’amplifier en 2023, conduisant l’industrie agroalimentaire à augmenter ses demandes tarifaires…


Les contraintes sur l’offre liées à l’approvisionnement, à la pénurie de main d’œuvre et au financement pourraient limiter les volumes de production de produits alimentaires, créant ainsi un ajustement supplémentaire à la hausse des prix de vente à la grande distribution. »

Cedric's insight:
voir aussi Produits alimentaires : tout le monde joue le jeu pour absorber l’inflation

Inflation : Leclerc craint un «tsunami» sur les prix en 2023 https://sco.lt/9I7JFA
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

 « Cette crise est plus grave que pendant la pandémie »

 « Cette crise est plus grave que pendant la pandémie » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le patron de Système U s’inquiète des risques de faillite dans le secteur agro-alimentaire. Près de 12 % des produits manquent déjà en rayon, aggravant la dépendance aux importations.


Des producteurs aux distributeurs, les inquiétudes se multiplient à tous les niveaux de la chaîne alimentaire face à l’envolée des coûts de l’énergie. Les tensions ont engendré une recrudescence des ruptures de certains produits. Pour de multiples raisons, y compris celles liées à un manque de personnel, comme dans les entrepôts ou chez les transporteurs, où manquent encore aujourd’hui 40 000 chauffeurs routiers…

Cedric's insight:
voir aussi Dominique Schelcher : «Le vrai problème, c’est le prix de l’énergie»
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Inflation : Intermarché dénonce l’attitude des industriels laitiers

Inflation : Intermarché dénonce l’attitude des industriels laitiers | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le président du groupement Les Mousquetaires, se plaint des hausses déraisonnables de tarifs demandées par certains grands industriels, et du manque de transparence des industriels laitiers…


Didier Duhaupand se dit « fier de vendre le lait plus cher qu’ailleurs. (…) Il faut s’occuper du monde agricole, les producteurs de lait en font partie ». Il rappelle avoir commencé avec sa laiterie de Saint-Père. « On a dit aux autres industriels qu’on allait vendre le litre de lait à 95 centimes dans nos rayons. On s’attendait à des rencontres tripartites mais les industriels ne sont pas venus », a-t-il déploré, reprochant aux industriels laitiers de ne pas se montrer transparents sur le prix payé au producteur laitier…


« Il faut dire au consommateur et au monde agricole ce qu’il se passe. C’est facile d’aller déverser du lait, du fumier dans nos parkings, et le monde agricole a raison de se mobiliser mais les produits agricoles sont majoritairement transformés, et les transformateurs ne veulent pas faire preuve de transparence, ne veulent pas dire le prix qu’ils payent aux producteurs.»

Cedric's insight:
voir aussi Prix du lait : l’OP Saint-Père exaspérée par Les Mousquetaires

Les entreprises de l’agroalimentaire dans la tourmente de la crise https://www.lsa-conso.fr/les-entreprises-de-l-agroalimentaire-dans-la-tourmente-de-la-crise,420651
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Prix du lait : Le nouveau sujet de discorde entre agriculteurs, industriels et supermarchés

Prix du lait : Le nouveau sujet de discorde entre agriculteurs, industriels et supermarchés | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La guerre en Ukraine conjuguée à l'inflation des coûts de production et à la canicule de cet été, qui s'est traduite par une sécheresse historique, désespère un peu plus encore les éleveurs…


De leur côté, les agro-industriels reprochent aux distributeurs de ne pas prendre en compte la flambée des coûts de production et de transformation (emballage, transport, énergie nécessaires...)….


Leclerc a relevé en substance que le prix de vente du lait en grandes surfaces n'avait pas nécessairement de lien avec la rémunération des producteurs. Leur revenu dépendrait davantage du prix auquel les industriels leur achètent le lait pour le conditionner...

Cedric's insight:
Voir aussi Quel est le juste prix ?

En moyenne, la brique de lait est vendue 89 centimes. Sur ce prix, qui touche quoi ? L'agriculteur touche 45 centimes, l'industriel qui met le lait en bouteille reçoit 20 centimes, le distributeur touche 16 centimes et les restes sont des taxes…


Inflation alimentaire : où se situe la France par rapport aux pays de l’OCDE ?

L’inflation des prix alimentaires était à 14,5% en moyenne dans les pays de l’OCDE en juillet dernier sur un an et à 12,8% dans l’Union Européenne. La France est en bas du tableau à 7,2%...

No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Suisse - Prix du lait : marges grasses pour Coop et Migros, vaches maigres pour les paysans

Suisse - Prix du lait : marges grasses pour Coop et Migros, vaches maigres pour les paysans | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Une enquête apporte des éléments précis sur les marges réalisées par les grands distributeurs sur certains produits laitiers. De quoi relancer très sérieusement le débat à propos de la concurrence et de l’opacité de ce marché…


Les marges brutes de Migros et Coop sont élevées, très élevées même, en fonction du produit et de la référence : 66% pour une tomme vaudoise, 92% pour un yogourt !


Les paysans vendent leur lait à perte, les prix payés étant inférieurs à leurs coûts de production. Et, il faut le savoir, le lait leur est rétribué en fonction de son utilisation par les transformateurs, et non de sa qualité. Résultat : les producteurs doivent multiplier les activités à côté de l’élevage de vaches laitières pour toucher des paiements directs et d’autres sources de revenus.

Cedric's insight:
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Renégociations commerciales : le ton monte entre agriculteurs et distributeurs

Renégociations commerciales : le ton monte entre agriculteurs et distributeurs | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La FNSEA alerte sur « l’urgence » de conclure ces négociations avant la fin du mois de mai, « date butoir non négociable » au risque de mettre en danger toute la filière…


Distributeurs et représentants des agriculteurs ne parviennent pas à s’entendre sur les prix de l’alimentaire, en pleine inflation et guerre en Ukraine…


« Sur 60 % de notre chiffre d’affaires, on nous redemande des hausses de 8 % qu’on ne va pas accepter, je vous le dis tout de suite », a affirmé de son côté Michel-Édouard Leclerc… .

Cedric's insight:
Les hausses affichées en supermarché correspondant à ces 3 % négociés en mars, alors que l’impact du conflit se fera plutôt ressentir en rayons « à partir de l’automne ».

Voir aussi Les industriels accusent les supermarchés de ne pas jouer le jeu

La Coopération laitière demande des hausses de tarifs de 15 à 20 % https://sco.lt/7JxOWe
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Inflation et prix des produits alimentaires : la France limite la hausse

Inflation et prix des produits alimentaires : la France limite la hausse | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Petite étude comparative de la France avec les autres pays européens en matière d’inflation…


Le taux d’inflation annuel de l’Union européenne s’est établi à 6,2% en février 2022 selon les chiffres d’Eurostat contre 5,6% en janvier. Et au sein de chaque pays européen, les taux annuels varient fortement. Au bas du tableau, la France avec Malte affiche le plus petit score à 4,2%, suivie du Portugal, de la Finlande et de la Suède (à 4,4%). L’Allemagne se situe à 5,5% d’inflation annuelle, quand l’Italie se trouve à 6,2% et l’Espagne à 7,6%. Les taux les plus élevés sont enregistrés en Lituanie (14%), en Estonie (11,6%) et en Tchéquie (10%), la Belgique arrivant juste derrière avec 9,5%...


L’inflation est due à la hausse des prix de l’énergie mais aussi des prix de l’alimentation. Et là encore si on compare l’évolution des prix des produits alimentaires au sein de l’Union européenne, la France se situe en bas du tableau avec une hausse de 2,3% en février 2022 contre 5,5% pour l’Union européenne, 5% pour l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas, 5,6% pour l’Espagne et même 15,5% pour la Serbie…

Cedric's insight:
Benoit Rouyer (CNIEL) signale 0 à 2% d’inflation sur un an des produits laitiers à la consommation, quand B/P s’envolent de 60% sur la même période...

On a déjà connu ça, c’est la spécificité française : La grande distribution veut le beurre, l’argent du beurre et la crémière !

Une hausse inévitable et « nécessaire » des prix de l’alimentation en France

Inflation : la preuve par le Quatre-quarts
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Centre-Finistère. Des producteurs et Leclerc prônent le dialogue

Centre-Finistère. Des producteurs et Leclerc prônent le dialogue | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Des producteurs locaux rencontrent régulièrement les responsables des Leclerc de Carhaix et Châteauneuf-du-Faou pour un échange de points de vue « constructif ».
Ils avaient rendez-vous dans une exploitation de Locmaria-Berrien, vendredi après-midi. Cinq producteurs du Poher ont débattu avec les propriétaires des grandes surfaces Leclerc de Carhaix et Châteauneuf-du-Faou. Si le contexte actuel est tendu, ces rencontres sont organisées plusieurs fois par an. Autour de la table, un éleveur de volaille, un éleveur de porcs et trois producteurs de lait. Tous font partie du bureau cantonal de la FDSEA.
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Distribution : pourquoi la guerre des prix va continuer

Distribution : pourquoi la guerre des prix va continuer | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Présenté ce mercredi en Conseil des ministres, le projet de loi censé rééquilibrer les relations commerciales entre agriculteurs, industriels et distributeurs ne suffira pas à éteindre la bataille des promotions. Car l'argument prix reste décisif pour la majorité des consommateurs, et les distributeurs disposent toujours d'un puissant pouvoir de négociation.

No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Les grossistes ne veulent pas rentrer dans le rang des lois Egalim

Les grossistes ne veulent pas rentrer dans le rang des lois Egalim | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les professionnels qui livrent restaurants et cantines sont vent debout contre la tentation de les assujettir aux mêmes règles de négociations commerciales que les supers et hypermarchés…


Les grossistes tiennent à leurs règles d'exception, notamment pour ceux qui travaillent dans l'alimentation. La Confédération des grossistes de France (CGF) a défendu le statut spécial que la Loi de modernisation de l'économie, en 2014, puis la loi Descrozaille, en 2023, ont conféré à ceux qui comme à Rungis, exercent le métier d'intermédiaire entre les agriculteurs ou les industriels de l'agroalimentaire et les entreprises de restauration…

Cedric's insight:
Les supers et hypermarchés représentent « moins de la moitié des débouchés des exploitations agricoles française : 35 % des débouchés des produits laitiers, 47 % des bovins, 48 % de la volaille… » La RHD représente 30% des dépenses alimentaires des ménages.
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

A qui profite la filière du lait ?

A qui profite la filière du lait ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Analyse de la création et de la répartition de la valeur dans la filière bovin lait française...


Alors que les prix des produits laitiers achetés en magasins ont connu une inflation de 27% depuis fin 2021 – en comparaison de 20% pour le reste des produits alimentaires – le nombre d’exploitations et de vaches laitières ne cesse de diminuer, avec sur l’année écoulée une baisse inégalée depuis plus de 20 ans…


Comment expliquer qu’au moment où la filière laitière crée une valeur sans précédent, le métier d’éleveur soit en pleine désaffection ?

Cedric's insight:
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

[Podcast] Industriels et grandes enseignes : le bras de fer

[Podcast] Industriels et grandes enseignes : le bras de fer | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le marché agro-alimentaire en France est un secteur particulièrement divers et conflictuel : les géants côtoient les entreprises familiales…


"En France, il y a environ 17 000 industries agro-alimentaires, 90% de ces industries sont des PME/PMI, donc des entreprises de moins de 250 salariés et de moins de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires, cela montre bien la fragilité de ce tissu. Par ailleurs, 496 000 agriculteurs vendent leur production aux 17 000 industriels, qui vendent eux-mêmes leur produit à huit distributeurs. Le distributeur est donc dans une position favorable : tout le monde veut lui vendre, tout le monde veut lui acheter."…


No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Distribution : « Chaque loi de protection des producteurs face aux grandes enseignes fait ressurgir les mêmes ambiguïtés »

Distribution : « Chaque loi de protection des producteurs face aux grandes enseignes fait ressurgir les mêmes ambiguïtés » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Alors que les députés entendent protéger petits agriculteurs et industriels, les chaînes comme Leclerc ou Intermarché, proclamés garants des petits prix pour les consommateurs, assurent que la législation engraisse plutôt les mastodontes de la production…


Les députés entendent protéger les producteurs de lait, quand les supermarchés assurent que le texte va surtout engraisser Nestlé et Coca-Cola. Des rapports de force puissants que la loi n’empêchera pas d’exister. D’autant plus que les élus qui chantent les louanges des petits producteurs, des boulangers et des PME s’empressent dans leurs circonscriptions de favoriser l’implantation d’Intermarché et de E.Leclerc aux abords des villes, apportant emplois et prix bas…


C’est ce que le politologue Jérôme Fourquet appelle la société du supermarché. Une France où, en cinquante ans, les enseignes de grande distribution ont remplacé les usines et les églises comme lieu de socialisation et d’aménagement du territoire. Une société où le consommateur prend le pas sur le producteur. Il ne sera pas facile de revenir en arrière…

Cedric's insight:
voir aussi "Le détricotage de la loi Egalim serait un très mauvais signal"

Cette proposition de loi pourrait bouleverser les négociations commerciales

Les distributeurs interpellent les députés contre la proposition de loi Descrozaille
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Produits alimentaires : tout le monde joue le jeu pour absorber l’inflation

Produits alimentaires : tout le monde joue le jeu pour absorber l’inflation | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Un rapport de Bercy estime que les prix des produits alimentaires ne sont pas artificiellement gonflés. Aucune des trois parties qui composent un prix de vente, agriculteurs, industriels et distributeurs, n’a augmenté sa marge au passage. Au contraire, l’enquête montre qu’une partie de l’inflation a été absorbée par l’industrie agroalimentaire et la grande distribution.

Cedric's insight:


« L’agroalimentaire peut traverser la crise mais il y aura des morts ! » https://sco.lt/4hbW52

L’inflation bat un record en octobre pour les produits de grande consommation
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

La grande distribution et l’agroalimentaire se livrent à une intense bataille des prix

La grande distribution et l’agroalimentaire se livrent à une intense bataille des prix | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Face à l’inflation des coûts, l’industrie agroalimentaire et la grande distribution sont engagées dans un bras de fer. Les enseignes commerciales appliqueraient des « pénalités logistiques » indues…

« Les pénalités logistiques ? Une spécificité française dont on se passerait bien… » Les pénalités logistiques, prévues pour sanctionner des retards de fournisseurs dans la livraison de biens alimentaires, seraient utilisées par certains distributeurs « pour se refaire une santé financière »…

Depuis la guerre en Ukraine, les coûts de production des industriels ont flambé : +29 % pour les matières premières agricoles, +26 % pour les emballages, +57 % pour l’énergie, selon l’Ania. Mais « les hausses accordées (8 % selon la FCD) sont en deçà des demandes. Le gouvernement évoque une « démarche d’étouffement des industriels par la grande distribution ». Seule la moitié des entreprises seraient parvenues à obtenir des hausses, à environ 6%, au lieu des 8 à 9% qu’elles espéraient. Si la loi Alimentation (Egalim 2) oblige les distributeurs à répercuter le coût des matières premières agricoles, elle ne « sanctuarise » pas le coût énergétique des industriels…
Cedric's insight:
voir aussi Pénalités logistiques : le rappel à l’ordre des distributeurs par le gouvernement

Energie : Toute la filière alimentaire, de la production à la distribution, appelle au secours
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Auchan demande à ses fournisseurs de «participer» à l’inflation de ses coûts logistiques

Auchan demande à ses fournisseurs de «participer» à l’inflation de ses coûts logistiques | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Selon un courrier que nous nous sommes procurés, Auchan France voudrait partager avec ses fournisseurs sa hausse des coûts logistiques…

Cedric's insight:
D’abord les éleveurs demandent un effort de la filière, ensuite ce sont les industriels. Et maintenant la grande distribution ?!

voir aussi Prix du lait : Le nouveau sujet de discorde entre agriculteurs, industriels et supermarchés

Assurer la collecte et la transformation laitières sera difficile, selon la Fnil
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Prix du lait : ou comment l'industrie et le commerce font (un peu) tampon...

Prix du lait : ou comment l'industrie et le commerce font (un peu) tampon... | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le lait : Produit symbolique, consommation régulière, tout est réuni pour que le prix du lait soit un marqueur. A surveiller comme le lait sur le feu ! C’est probablement la raison de l’écart actuel entre l’évolution du prix à la ferme et du prix en rayon…


Que le prix payé aux producteurs soit insuffisant est entendable, que les commerçants et les laiteries en profitent est… faux. C’est même l’inverse…



Cedric's insight:
De janvier à juin en effet, le prix moyen du lait payé au producteur est en hausse de 13 %. En rayon, sur la même période stricto sensu, la hausse atteint 7 %. En élargissant aux prix pratiqués au 12 août, la hausse n’atteint toujours pas 10 %. Ce qui revient à démontrer que le maillon intermédiaire de la filière fait plutôt tampon que l’inverse…
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Hausse des prix : quand la grande distribution utilise l’alibi du pouvoir d’achat

Hausse des prix : quand la grande distribution utilise l’alibi du pouvoir d’achat | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les enseignes bataillent auprès des géants de l’agroalimentaire pour ne pas suivre la hausse des prix, mais il serait naïf d’y voir une défense des consommateurs…


Faut-il remercier les Carrefour, Leclerc, Auchan et consorts ? Sur les douze derniers mois, les tarifs alimentaires ont progressé de 3,2 % dans les supermarchés, notamment à la suite des hausses négociées début mars avec les industriels, producteurs de pâtes, de conserves ou de yaourts. Une progression certes notable, mais bien inférieure à celle des coûts que supportent les agriculteurs : + 23,3 % sur la même période, selon l’Insee…

No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

IRI - Alimentation : l’inflation "va s’étirer dans le temps"

IRI - Alimentation : l’inflation "va s’étirer dans le temps" | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Sur un an, selon l’INSEE, l’inflation atteint 4,5% en mars. Selon l’institut IRI, , la hausse dans les grandes surfaces est pour l’instant d’1,5% sur un an…


Mais le phénomène devrait s’accélérer : "On pense qu’au mois d’avril, on va être à +3% (…) et on imagine qu’à l’été on pourrait être autour de +5% par rapport à l’été 2021"…

Cedric's insight:
Dans le détail, certains prix augmentent beaucoup plus vite que d’autres : +13% pour les pâtes, +7% pour la farine et les huiles, +4% pour le beurre, +3% pour les œufs, +4,5% pour le sucre, etc. Face à cette poussée d’inflation, les consommateurs commencent à s’adapter.


Voir aussi Inflation et prix des produits alimentaires : la France limite la hausse

Benoit Rouyer (CNIEL) signale 0 à 2% d’inflation sur un an des produits laitiers à la consommation, quand B/P s’envolent de 60% sur la même période...

C’est la spécificité française : La grande distribution veut le beurre, l’argent du beurre et la crémière !

Une hausse inévitable et « nécessaire » des prix de l’alimentation en France

Inflation : la preuve par le Quatre-quarts
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Comprendre le seuil de revente à perte et l'encadrement des promotions

Comprendre le seuil de revente à perte et l'encadrement des promotions | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Infographie - Mieux rémunérer les agriculteurs pour une alimentation saine et durable
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Alimentation : la grande distribution dénonce une « campagne de désinformation »

Alimentation : la grande distribution dénonce une « campagne de désinformation » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Accusée par la FNSEA de mettre en danger la filière alimentaire française, la grande distribution appelle les représentants agricoles à un « retour à la raison ».

No comment yet.