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La hausse des prix en grande consommation a entrainé une baisse de l’offre en 2023, qui à son tour a entrainé un recul des ventes en volume…
L'inflation cumulée de janvier 2022 à décembre 2023 est de 19,5%. Les ventes en volume de PGC ont baissé de 1% comparé à 2022. Plusieurs industriels ont fait le choix de réduire leur offre, ce qui a été un moyen de réduire les coûts pour les industriels et les distributeurs. Mais les magasins les plus en décroissance sont ceux qui ont réduit le plus leur offre…
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Le rayon bio a l’élasticité à l’offre et au linéaire la plus forte
Lui redonner la place qu’il occupait en 2022 développerait significativement les ventes de l’épicerie au global… Depuis début 2023, la rationalisation des corners bio s’est poursuivie à un rythme important (-10% d’offre et -7% de linéaire en hyper / -11% d’offre et -9% de linéaire en super, CC P8). Redonner au corner bio la place qui était la sienne en 2022 (déjà en forte réduction vs 2021) permettrait de développer significativement le CA de l’ensemble du rayon épicerie : +500K€ par hypermarché (+0,3% de CA) et +150K€ par supermarché sur un an (+0,5%)…
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« Les supermarchés ont gagné la bataille de l’imaginaire » : En se mettant systématiquement du côté du peuple, la grande distribution a su s’imposer dans l’esprit des consommateurs. Le supermarché est devenu l’un des principaux piliers de l’économie française, prenant la place de l’industrie dans la structuration des territoires…
En cet hiver marqué par le retour de l’inflation, la puissance publique, du moins en France, n’a qu’une obsession : préserver par tous les moyens ce niveau de vie des Français, afin de maintenir un minimum de cohésion sociale dans le pays…
Le pouvoir d’achat, une notion datée, fait toujours recette en France, autour de l’alliance de fait entre pouvoirs publics et grande distribution…
En France, le consommateur est roi. Nécessairement, la filière de la production à la transformation s’en ressent, malgré Egalim qui tente de sanctuariser le revenu agricole. A l’opposé, l’Allemagne défend d’abord son outil industriel et les catégories sociales les plus fragiles…
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[Infographie] PGC FLS : Faits marquants du 1er semestre 2022
[Infographie] PGC FLS : Faits marquants du 1er semestre 2022
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Le lait : Produit symbolique, consommation régulière, tout est réuni pour que le prix du lait soit un marqueur. A surveiller comme le lait sur le feu ! C’est probablement la raison de l’écart actuel entre l’évolution du prix à la ferme et du prix en rayon…
Que le prix payé aux producteurs soit insuffisant est entendable, que les commerçants et les laiteries en profitent est… faux. C’est même l’inverse…
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Les dénominations données aux produits d’origine animale leur sont désormais strictement réservées. Ces dispositions entreront en vigueur le 1er octobre prochain. Si le texte est salué par les professionnels des filières animales, ces derniers demandent toutefois un élargissement de ces exigences à l’échelle européenne…
Un décret « insuffisant »
Les produits légalement fabriqués ou commercialisés dans un autre État membre de l’Union européenne ou en Turquie, ou légalement fabriqués dans un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen, ne sont pas soumis aux exigences du présent décret…
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Pour les industriels, ces allégations sont facteurs de croissance et de valorisation des produits...
«Végétal», «écolo», «local», «bio », «sans sucres (ou sans sels) ajoutés», «HVE», «naturel», «sans gluten», «équitable», «respectueux du bien-être animal»… Depuis quinze ans, ces messages ont essaimé sur les emballages. Ces produits labellisés ou affichant des promesses environnementales, sociétales et nutritionnelles se sont fait une place de choix dans les rayons des grandes surfaces.
Selon le panéliste Kantar WorldPanel, qui regroupe ces produits sous la catégorie «transition alimentaire», leur chiffre d’affaires a atteint, au premier trimestre 2022, 22,8 % du total des produits de grande consommation (20,6 % en 2019). Cela représente une croissance de 14 % du chiffre d’affaires en deux ans, sur un marché de la grande consommation qui progressait en moyenne, avant la pandémie de Covid-19, de 1 % à 2 %…
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Il vient de lancer son Village Fraîcheur, à Saint-Lô : un distributeur automatique de 169 casiers réfrigérés, où 7 commerçants et producteurs locaux proposent leurs produits. A l’intérieur, des fruits et légumes, du pain, de la viennoiserie, de la pâtisserie, des plats préparés, des plateaux apéro, des produits laitiers, des œufs mais aussi des bouquets de fleurs et des chocolats…
Bienvenue chez Village Fraîcheur, le distributeur automatique innovant. Des produits issus de circuits courts, parfois bios ou locaux. Vous pouvez les récupérer à n’importe quelle heure et 7 jours sur 7. Les casiers sont approvisionnés quotidiennement…
« Ce qui est innovant dans Village Fraîcheur, c’est le fait de proposer les casiers à la location. » Et des tendances de consommation semblent déjà apparaître…
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Le numérique : un terreau fertile pour l’apparition de nouveaux acteurs dans la distribution alimentaire. Start-ups, géants du e-commerce… Avec des business models innovants, ils se placent en concurrence face aux acteurs traditionnels de l’alimentaire. Une infographie pour inspirer votre capacité à vous renouveler !
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Quand les géants de l'alimentaire se défendent…
"Jamais vous n’avez aussi bien mangé. Il s'agit d'un paradoxe parce qu’il n’y a jamais eu autant de peurs alimentaires." C’est par ces mots que Philippe Chalmin, professeur à l’université Paris-Dauphine, a ouvert la conférence "Produire et manger mieux".
Selon lui, la nourriture "était auparavant mesurée en terme de quantité, aujourd’hui en qualité". Les consommateurs sont de plus en plus soucieux de la nature des aliments qu’ils mangent et se tournent vers nouvelles formes d’alimentation…
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« C'est une tendance du marché, et nous, on répond tout simplement à cette demande ; pour l'instant, elle est faible, mais elle existe ». Cette petite tête de gondole est promise à un grand avenir : « Cela va faire comme le bio : il y a dix ans, personne n'en parlait, et, aujourd'hui, plus aucune grande surface ne fait l'impasse ! ». Un pari osé, lorsque l'on sait qu'en France, seulement 2 à 3 % de la population a supprimé la viande de son assiette, et qu'ils sont moins d'1 % à se nourrir exclusivement de produits végétaux (pour raisons idéologiques, religieuses ou médicales).
«C'est un phénomène urbain, qui s'épanouit surtout chez les CSP +. Il y a, à Paris intra-muros, dix fois plus de végans que sur la France tout entière.» Les réseaux sociaux permettent de faciliter la mise en place de communautés d'intérêts, autour du végétarisme, voire du véganisme.
« On n'assistera pas à la fin de l'élevage mais ce qui est certain, c'est qu'il évoluera, comme il l'a toujours fait, dans ses pratiques, sur la bientraitance animale, l'usage des antibiotiques... ». Pour répondre à une vraie demande, durable, celle-là : en matière de viande, les Français veulent en manger moins, mais de meilleure qualité. « Et savoir d'où elle vient. Pour pouvoir le raconter et le partager, parce que cela fait authentiquement partie de notre culture. »
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Le beurre manque en France dans certaines enseignes et non dans d'autres. Le résultat de stratégies divergentes, selon qu'elles acceptent ou non de répercuter la hausse des cours sur le consommateur . Dans une majorité d'Etats européens, les prix de détail ont augmenté plus qu'en France. Le blocage décidé par les distributeurs concernés suscite l'indignation de la FNSEA, alors que les actions des agriculteurs se multiplient dans les magasins adeptes du boycott.
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Si, déjà en 2022, on pensait que les prix (+6,3%) avaient crevé tous les plafonds dans la grande distribution française, que dire de l’inflation record qui a sévit en 2023 à près de 13% ? Du jamais vu !
En deux ans, les prix alimentaires en GMS ont donc augmenté de plus de 20% pour les consommateurs sans aucun espoir de déflation ! Il n’est donc pas étonnant de voir les consommateurs commencer à sérieusement réduire leur volume d’achat. En 3 ans, les volumes d’achats alimentaires (PGC-FLS) en GMS se sont donc contractés de près de 6,5% ! Du jamais vu non plus en 50 ans !
Les ménages consomment-ils moins pour autant en volume ? Non mais ils achètent beaucoup moins en GMS tout en privilégiant clairement la restauration hors foyer par nécessité (le midi) et/ou par commodité le soir. Cette fragmentation des achats en faveur de la restauration commerciale rapide, principalement en soirée, et surtout en faveur du snacking et des sandwicheries au moment du déjeuner, ne va pas sans inquiéter la grande distribution qui voit ses volumes de ventes fondre comme neige au soleil depuis ! En effet, en réaction aux 20% d’inflation, la demande de produits alimentaires en GMS s’est normalement compressée…
Depuis 3 ans, la baisse continue des volumes achetés par les ménages vient donc normalement sanctionner la politique de « greedflation » menée à leur encontre, à la fois, par les distributeurs et certaines multinationales de l’agro-business. Le cycle de « greedflation » touchera à sa fin quand la baisse continue des volumes détruira mécaniquement les sur-profits et que le jeu concurrentiel mettra en orbite la préférence des consommateurs pour de nouveaux canaux de distribution telle que la livraison de solutions de repas à domicile par Uber, Deliveroo et Just Eat France…
Dans la grande distribution, la loi de la gravité tourne toujours autour des volumes achetés et l’inquiétude commence à gagner face à leur érosion…
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La part du bio dans l’offre des PGC-FLS était de 7,6% en mars. Elle était de 8,3 % en septembre 2022 et n’a eu de cesse de baisser pour atteindre 7,5% en juillet, un plus bas. A -10,7%, le taux de réduction de l’offre des PGC-FLS bio sur un an en août est le plus bas depuis douze mois. Le poids du bio dans l’offre aurait cessé de reculer en août.
Le poids du bio dans le chiffre d’affaires était aussi stable entre juillet et août à 3,9%, contre 4,6% en septembre 2009.
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Face à un marché des spécialistes du bio qui recule de 13 % depuis le début de l’année, Biocoop s’en sort mieux. Si ses ventes baissent de 7 % depuis janvier, les mois de septembre-octobre sont en positif. Le leader est optimiste mais reste cependant très prudent pour l’avenir…
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On dit souvent qu'il y a une corrélation entre l'offre et les ventes. Et pour preuve: l'offre de produits bio en GMS a fortement augmenté pendant des années ainsi que...les ventes. Il semble que l'inverse soit également vrai puisque selon la dernière note d'Iri, l'assortiment en produits bio en GSA a chuté de 10% en juillet 2022 et le chiffre d'affaires à, quant à lui, régressé de 3,5%.
Nouvelle preuve que ces deux indicateurs sont intimement liés, forte réactivité des distributeurs qui ajustent l'offre en fonction de la demande ou simple hasard ?
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Face à l’inflation, des Britanniques sont tentés de dérober des produits alimentaires. Certains supermarchés ripostent en posant des antivols sur les emballages…
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Une enquête apporte des éléments précis sur les marges réalisées par les grands distributeurs sur certains produits laitiers. De quoi relancer très sérieusement le débat à propos de la concurrence et de l’opacité de ce marché…
Les marges brutes de Migros et Coop sont élevées, très élevées même, en fonction du produit et de la référence : 66% pour une tomme vaudoise, 92% pour un yogourt !
Les paysans vendent leur lait à perte, les prix payés étant inférieurs à leurs coûts de production. Et, il faut le savoir, le lait leur est rétribué en fonction de son utilisation par les transformateurs, et non de sa qualité. Résultat : les producteurs doivent multiplier les activités à côté de l’élevage de vaches laitières pour toucher des paiements directs et d’autres sources de revenus.
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Au rayon produits laitiers, l’écart se réduit entre le bio et le conventionnel selon les données Kantar du premier trimestre. Mais les ventes restent décevantes pour le label AB…
Si les achats des ménages pour leur consommation à domicile ont sans surprise reculé entre 2021 et 2022 puisque la restauration hors domicile avait rouvert et le télétravail était moins fréquent, la chute est bien plus rude pour le bio que le conventionnel…
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Les prix des produits dans les supermarchés ont augmenté en moyenne de 5 % pour pallier la hausse des matières premières dues au conflit en Ukraine…
Les géants de l'alimentaire semblent pour l'heure traverser la période d'inflation aiguë sans dommages sur leurs comptes. Nestlé a annoncé ce jeudi avoir augmenté ses ventes de 7,6 % au cours du premier trimestre. Les analystes attendaient 5,1 %. Son rival Danone a annoncé mercredi la croissance la plus rapide de ses ventes trimestrielles en sept ans…
Une augmentation de 5 % en moyenne des prix des produits de grande consommation a ainsi permis aux géants de l'alimentation de maintenir leurs objectifs et même de les dépasser au premier trimestre.
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« L’arnaque de la mafia du lait, le détournement du lait en sachet vers la fabrication des autres produits laitiers et vers d’autres industriels, les dysfonctionnements dans la distribution », sont à l’origine de la pénurie du lait qui perdure plusieurs semaines sans aucune réaction de la tutelle.
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Le gouvernement va imposer aux distributeurs un seuil de revente à perte de 10% sur les produits alimentaires dans un projet de loi destiné à soutenir les producteurs agricoles. • Un seuil de revente à perte de 10%, ça veut dire quoi?
• À quoi sert ce seuil?
• Doit-on craindre une hausse des prix pour les consommateurs?
• Cette mesure convainc-t-elle les syndicats agricoles?
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Les petits producteurs de yaourts passent à l'offensive contre les grands groupes de l'agroalimentaire, en grignotant des parts de marché dans les supermarchés. Une initiative que soutiennent de nombreux producteurs de lait régionaux…
Mais pour cela, il faut toujours faire ses preuves auprès des enseignes. Des yaourts fermiers vendus deux fois plus cher que les marques industrielles. Des arguments marketing de proximité et de tradition qui viennent concurrencer Danone, Lactalis, Nestlé et Yoplait. Résultat : le leader mondial Danone est rentré dans le capital de ces yaourts dont la vanille fait la réputation. Autre exemple : le groupe agroalimentaire Sill a racheté la laiterie familiale de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Un choix stratégique pour ces grands groupes, qui leur permet de jouer la carte artisanale auprès des consommateurs.
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Le bio a le vent en poupe dans la grande distribution. Auchan lance à son tour des magasins dédiés. Il faut dire que ce sont les rayons qui fonctionnent le mieux en ce moment dans les hyper.
Imaginez le marché du bio a progressé de 50% en seulement 3 ans. En tout cas, c'est très intéressant pour la grande distribution. Le bio qui est plus cher à la vente fait augmenter le panier moyen de 30 à 40%.
Ça fait aussi venir dans les grandes surfaces des publics plus aisés, ce qui est très utile à un moment où les hypermarchés sont un peu délaissés.
Si on veut vraiment que ça devienne une cause nationale, il faut un plan plus clair. Pour arriver à 10% de bio en Suède, c'est un projet de société …
Et aussi Bio : dans le monde et en France, un succès qui ne se dément pas
sur http://www.ecoco2.com/blog/15505-bio-dans-le-monde-et-en-france-un-succes-qui-ne-se-dement-pas
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