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Cedric
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Le rayon bio a l’élasticité à l’offre et au linéaire la plus forte
Lui redonner la place qu’il occupait en 2022 développerait significativement les ventes de l’épicerie au global… Depuis début 2023, la rationalisation des corners bio s’est poursuivie à un rythme important (-10% d’offre et -7% de linéaire en hyper / -11% d’offre et -9% de linéaire en super, CC P8). Redonner au corner bio la place qui était la sienne en 2022 (déjà en forte réduction vs 2021) permettrait de développer significativement le CA de l’ensemble du rayon épicerie : +500K€ par hypermarché (+0,3% de CA) et +150K€ par supermarché sur un an (+0,5%)…
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Ce n’est pas un scoop, les temps sont durs pour la bio. Naturalia annonce ce matin 355 millions d’euros au titre de l’exercice 2022, soit un recul de 7,7 %, après une année 2021 déjà à -2,5 %. L’expansion du parc a été stoppée nette : 15 unités fermées, alors que l’enseigne en avait encore ouvert 38 en 2021…
Naturalia continue de prendre ses distances avec la bio traditionnelle, clivante voire excluante, et veut incarner l’enseigne du sain, du bon et du plaisir. Si l’offre restera très majoritairement bio, l’enseigne s’engage avant tout à offrir des produits sans pesticides ni additifs controversés…
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Sans états d'âme et poussés par le retour de l'inflation, les grandes surfaces et certaines chaînes spécialisées ont diminué leur offre de produits biologiques. Elles font de la place pour les premiers prix ou pour des alternatives moins chères comme le sans nitrite, le sans pesticide ou le label Haute Valeur Environnementale…
Les distributeurs suivent les tendances de la consommation, dans tous les sens. Lorsque le bio caracolait en tête des produits en croissance, Carrefour, Leclerc et consorts, ainsi que les enseignes spécialisées bourraient leurs rayons de labels AB. Depuis le retournement du marché, qui a débuté fin 2021, ils font marche arrière…
Dans le même temps, l'inflation a fait son retour. La mer des références dans les grandes surfaces s'est retirée. Dans un hypermarché, le bio, c'était 9,5 % des références pour 6,5 % du chiffre d'affaires. La place a été faite pour les marques de distributeur et les premiers prix, les armes anti-inflation par excellence. Le bio qui coûte en moyenne 50 % plus cher que les produits issus de l'agriculture conventionnelle ne s'inscrit pas dans les stratégies du retour au discount. Pas plus que les marges confortables que prenaient les magasins sur ces gammes…
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Cedric
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Le produit Bio répond à une demande croissante. Une demande de produits plus sûr, exempts de pesticides indésirables. Cette attente, les initiateurs de la Bio, Triballat Noyal (Olga aujourd’hui), Léa Vital et bien d’autre précurseurs ont très vite senti ce nouveau besoin et ont su construire une offre, d’abord destinée aux militants écolo de la première heure et aujourd’hui au plus grand nombre. Et ces innovateurs sont logiquement parmi les grands du marché aujourd’hui…
Ceux-là, ont vite été rejoints par… la grande distribution. Les Casino, Carrefour, Monoprix et tous les autres ont créé leurs gammes MDD en apportant du même coup une visibilité bienvenue pour cette nouvelle catégorie. Il y avait du Bio dans toutes les rayons, et nos distributeurs au grand dam de la profession savaient dire que ce Bio était moins cher. Ils ont, de fait, initié nombre de consommateurs nouveaux et ont logiquement été suivis ces dix dernières années par les grands groupes alimentaires, les PME et d’innombrables petits producteurs. Pas une marque nationale qui n’ait pas sa référence Bio, des MDD en force et une multitude de challengers. Même les plus rétifs y sont venus….
Le résultat est là : une saturation de l’offre. En 2020, un nouveau produit alimentaire sur trois présenté à la grande distribution était Bio. Une offre bio abondante et trop uniforme. Et c’est l’erreur de la filière Bio de vouloir continuer ainsi. Son cri désespéré aux distributeurs est significatif. Il tend à vouloir faire croire qu’il suffit d’imposer une offre pour relancer une demande…
Tentons plutôt de comprendre cette désaffection. Bien sûr, on pense à l’inflation, même si la décroissance du Bio est antérieure. Le problème c’est un rapport bénéfice – prix qui n’est pas au rendez-vous. Le différentiel prix entre Bio et conventionnel est rédhibitoire. L’écart de prix est loin de se limiter à 30% comme on l’évoque souvent mais s'élève à 75 % en moyenne. Une grande partie des consommateurs ne regarde même plus cette offre indécente, réservée au plus aisés d’entre nous…
Le Bio peut connaitre demain un nouvel élan. Et deux directions s’imposeront aux opérateurs. D’abord un Bio discount. C’est Bio de Aldi, de Lidl, de Leclerc et d’autres. Des produits simplement Bio fabriqués en grand volume avec des prix attractifs. Et un Bio plus innovant, un Bio « augmenté » de nouvelles valeurs qui peuvent, pour certains, justifier un prix plus élevé. Un Bio pratique, un Bio local, un Bio garantissant le bienêtre animal, un Bio plus incarné par son (petit) producteur…
Pour faire revenir la demande, c’est bien de bénéfices nouveaux dont le marché a besoin. Innover pour s’adapter, pour durer…
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Face à un marché des spécialistes du bio qui recule de 13 % depuis le début de l’année, Biocoop s’en sort mieux. Si ses ventes baissent de 7 % depuis janvier, les mois de septembre-octobre sont en positif. Le leader est optimiste mais reste cependant très prudent pour l’avenir…
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Pour les industriels, ces allégations sont facteurs de croissance et de valorisation des produits...
«Végétal», «écolo», «local», «bio », «sans sucres (ou sans sels) ajoutés», «HVE», «naturel», «sans gluten», «équitable», «respectueux du bien-être animal»… Depuis quinze ans, ces messages ont essaimé sur les emballages. Ces produits labellisés ou affichant des promesses environnementales, sociétales et nutritionnelles se sont fait une place de choix dans les rayons des grandes surfaces.
Selon le panéliste Kantar WorldPanel, qui regroupe ces produits sous la catégorie «transition alimentaire», leur chiffre d’affaires a atteint, au premier trimestre 2022, 22,8 % du total des produits de grande consommation (20,6 % en 2019). Cela représente une croissance de 14 % du chiffre d’affaires en deux ans, sur un marché de la grande consommation qui progressait en moyenne, avant la pandémie de Covid-19, de 1 % à 2 %…
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L’enseigne spécialisée de produits bio, filiale de Monoprix, va diffuser une nouvelle campagne digitale et de sponsorisation TV pour défendre le bio local, un segment sur lequel Naturalia redouble d’efforts depuis quelques mois. Découvrez les trois films de l'enseigne…
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Le champion auto-proclamé des prix bas et des produits de qualité va ouvrir une centaine de magasins consacrés au bio.
Et aussi : Exclusif : Leclerc va lancer sa propre enseigne bio
Sur http://www.lineaires.com/LA-DISTRIBUTION/Les-actus/Exclusif-Leclerc-va-lancer-sa-propre-enseigne-bio-51442
Leclerc prépare une grosse offensive sur le bio en 2018. Des adhérents piaffaient pour ouvrir des concepts spécialisés sous une enseigne à part, ils auront bientôt satisfaction. Les hypers, eux, vont accueillir des univers bio mieux travaillés et plus spectaculaires. Une info Linéaires.
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Le bio a le vent en poupe dans la grande distribution. Auchan lance à son tour des magasins dédiés. Il faut dire que ce sont les rayons qui fonctionnent le mieux en ce moment dans les hyper.
Imaginez le marché du bio a progressé de 50% en seulement 3 ans. En tout cas, c'est très intéressant pour la grande distribution. Le bio qui est plus cher à la vente fait augmenter le panier moyen de 30 à 40%.
Ça fait aussi venir dans les grandes surfaces des publics plus aisés, ce qui est très utile à un moment où les hypermarchés sont un peu délaissés.
Si on veut vraiment que ça devienne une cause nationale, il faut un plan plus clair. Pour arriver à 10% de bio en Suède, c'est un projet de société …
Et aussi Bio : dans le monde et en France, un succès qui ne se dément pas
sur http://www.ecoco2.com/blog/15505-bio-dans-le-monde-et-en-france-un-succes-qui-ne-se-dement-pas
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Dans le secteur du bio, les voyants sont au vert ! Les français sont de plus en plus attentifs à leur alimentation et friands des produits bio ! Le premier semestre 2017 vient conforter une tendance à la hausse depuis plusieurs années.
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Selon l'Agence Bio, la consommation de produits bio progresse de 21,7 % en 2016 pour atteindre 7 milliards d'euros. En 15 ans le marché a été multiplié par 7... Tous produits confondus, la vente de produits bio se fait majoritairement en grandes surfaces (45 %) et en magasins spécialisés bio en réseau ou indépendants (37 %), puis en vente directe (13 %) et enfin chez les artisans-commerçants (5 %).
Selon l’Agence Bio « un équilibre se maintient entre les différents lieux de vente ». La distribution spécialisée bio reste la plus dynamique avec un taux de croissance de près de 24 % grâce à l’ouverture de nouveaux magasins mais aussi du fait de l’augmentation combinée de leur fréquentation et du panier moyen.
Biocoop reste le leader avec un chiffre d’affaires de 950 millions d’euros.
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L’attrait des consommateurs pour le bio ne cesse d’augmenter, mais les producteurs ont du mal à suivre cette évolution. Comment ne pas abandonner le terrain à la grande distribution tout en conservant intactes des valeurs construites hors du secteur concurrentiel ?
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Avec une croissance à deux chiffres, la bio fait rêver. Mais son modèle économique est en tension, entre petites structures de vente et grandes surfaces.
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La part du bio dans l’offre des PGC-FLS était de 7,6% en mars. Elle était de 8,3 % en septembre 2022 et n’a eu de cesse de baisser pour atteindre 7,5% en juillet, un plus bas. A -10,7%, le taux de réduction de l’offre des PGC-FLS bio sur un an en août est le plus bas depuis douze mois. Le poids du bio dans l’offre aurait cessé de reculer en août.
Le poids du bio dans le chiffre d’affaires était aussi stable entre juillet et août à 3,9%, contre 4,6% en septembre 2009.
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Plus de 200 magasins bio ont fermé en 2022, en raison d’une baisse du nombre de clients. Mais le pire pourrait survenir cette année avec l’explosion des factures d’énergie…
En moyenne, le chiffre d’affaires des distributeurs bio a subi un recul de 12 % sur l’année 2022. Du jamais vu. « Alors que la consommation de produits bio affichait une croissance à deux chiffres depuis dix ans, tout a basculé presque du jour au lendemain, en juin 2021, à la réouverture des restaurants après la fin des mesures de confinement lié au Covid »…
Si les clients historiques restent fidèles, les consommateurs, souvent plus jeunes, qui s’étaient convertis au bio ces dernières années, fréquentent moins les rayons ou remplissent moins leur panier. Zéro résidu pesticides, local, HVE… Trop d’allégations tuent le bio…
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Les jours fastes s’éloignent : de nombreux magasins Biocoop sont placés en redressement judiciaire, et on assiste à réajustement de la stratégie des principales enseignes du secteur…
Afin de sauver ses 773 magasins, le patron de Biocoop brandit la carte de la radicalité, au profit d’un « militantisme pur et dur ». D’autres tentent de diversifier leur offre, jouer la carte plus attractive du local. Naturalia envisage de laisser de la place aux produits conventionnels…
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Dans une lettre ouverte adressée aux dirigeants de sept enseignes (Leclerc, Coopérative U, Carrefour, Auchan, Casino, Intermarché, Cora), les trois fédérations professionnelles Synabio, Fnab et Forébio les appellent à ne pas céder à la tentation de la réduction de l’offre en rayon…
Réduire l’assortiment de produits biologiques en grande distribution comme réponse à la baisse de la consommation, tel est le comportement de bon nombre d’enseignes de la grande distribution. Et cela inquiète fortement les trois fédérations professionnelles des acteurs de la bio…
Déjà en difficulté face à la baisse de la consommation, ils estiment que la réduction de l’offre en magasin les ferait « entrer dans un cercle vicieux qui pourrait en quelques mois mettre en péril des filières entières et compromettre les efforts engagés depuis des années par les pouvoirs publics, les producteurs et les entreprises pour passer en bio »…
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On dit souvent qu'il y a une corrélation entre l'offre et les ventes. Et pour preuve: l'offre de produits bio en GMS a fortement augmenté pendant des années ainsi que...les ventes. Il semble que l'inverse soit également vrai puisque selon la dernière note d'Iri, l'assortiment en produits bio en GSA a chuté de 10% en juillet 2022 et le chiffre d'affaires à, quant à lui, régressé de 3,5%.
Nouvelle preuve que ces deux indicateurs sont intimement liés, forte réactivité des distributeurs qui ajustent l'offre en fonction de la demande ou simple hasard ?
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La filière bio devient un secteur en difficulté. Le déclin a commencé après le premier confinement et l'inflation galopante n'arrange rien. Des magasins ferment et certaines grandes enseignes abandonnent même leurs espaces dédiés…
Comme un vent de panique dans les supermarchés de produits biologiques. Pour la toute première fois de l’histoire, les ventes chutent et le marché recule. Les ventes de produits bio ont ainsi diminué de 4,9 % en un an. La même crise est constatée dans les grandes surfaces. Carrefour réduit ainsi le nombre d’articles bio et réfléchit même à arrêter ses espaces dédiés. Une baisse en partie due au pouvoir d’achat ?!
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Tous les mois, LSA en partenariat avec IRI, analyse les performances du bio sur les principaux marchés et les différents canaux de distribution. En décembre 2017, les ventes de bio en GMS ont poursuivi leur envolée avec un bond de 26%. Au total sur l'année 2017, cette croissance se fixe à 20,9 %. ...
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Fini le temps où les produits bio étaient cantonnés à des magasins spécialisés ou à quelques références dans la grande distribution. Désormais, ils prennent une place croissante dans les étals des supermarchés. Mais à quel prix ?
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Depuis 2009 l’expansion du Bio a été fulgurante. Le mangé sain devenant une des préoccupations majeures des consommateurs. Bien que le lien entre bonne santé et Bio n’ai jamais pu être constaté scientifiquement, il en va de même aujourd’hui pour le Véganisme.
En 2010 la situation commence à se dégrader avec, souvenez vous, le Bio à 1€ chez Auchan Les autres distributeurs ne pouvaient rester sans réponse et ont tous engagé la bataille du prix. Nos amis Leclerc y ont même vu une opportunité en sur-communiquant sur le Bio moins cher en allant jusqu’à créer un comparateur.
Alors comment produire Bio tout en cassant les prix ?
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Les industriels de la transformation et les grandes surfaces généralistes ont flairé l'aubaine. Ces acteurs de la dernière heure organisent dans l'ombre un travail de sape. Plutôt que de soutenir la production biologique en Europe, un nombre de plus en plus important d'entre eux se tournent vers les importations en provenance de pays tiers dont les cahiers des charges sont moins stricts que ceux appliqués ici... Pour autant, la bio ne se réduit pas à "0 pesticides dans mon assiette". Elle concerne des conditions de travail équitable, des prix corrects, une amélioration considérable du bien-être animale, une autonomie des fermes. L'agriculture biologique ce n'est pas l'agriculture industrielle sans pesticides... La question centrale est la suivant: laisserons-nous la grande distribution dicter sa loi dans l'agriculture biologique?
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Le groupement coopératif Biocoop a enregistré en 2016 une croissance de 25 % de ses ventes, porté par son expansion et la croissance du marché du bio en France.
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