Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
Scooped by
Cedric
|
Avec cet accord portant sur une durée inhabituellement longue, les distributeurs espèrent "pérenniser et développer des partenariats avec le monde agricole et les acteurs industriels français sur le long terme"…
Ils prévoient notamment la création d'une centrale d'achats alimentaire pour négocier avec les producteurs de marque nationale comme Danone, Nestlé ou Coca-Cola. Elle sera, "sur l'alimentaire, la première centrale à l'achat française, tant en parts de marchés qu'en diversité et en complémentarité de formats de magasins", selon leur communiqué commun…
|
Scooped by
Cedric
|
La hausse des prix en grande consommation a entrainé une baisse de l’offre en 2023, qui à son tour a entrainé un recul des ventes en volume…
L'inflation cumulée de janvier 2022 à décembre 2023 est de 19,5%. Les ventes en volume de PGC ont baissé de 1% comparé à 2022. Plusieurs industriels ont fait le choix de réduire leur offre, ce qui a été un moyen de réduire les coûts pour les industriels et les distributeurs. Mais les magasins les plus en décroissance sont ceux qui ont réduit le plus leur offre…
|
Scooped by
Cedric
|
Les professionnels qui livrent restaurants et cantines sont vent debout contre la tentation de les assujettir aux mêmes règles de négociations commerciales que les supers et hypermarchés…
Les grossistes tiennent à leurs règles d'exception, notamment pour ceux qui travaillent dans l'alimentation. La Confédération des grossistes de France (CGF) a défendu le statut spécial que la Loi de modernisation de l'économie, en 2014, puis la loi Descrozaille, en 2023, ont conféré à ceux qui comme à Rungis, exercent le métier d'intermédiaire entre les agriculteurs ou les industriels de l'agroalimentaire et les entreprises de restauration…
|
Scooped by
Cedric
|
Enseigne par enseigne, ce que pèsent les MDD…
|
Scooped by
Cedric
|
Si, déjà en 2022, on pensait que les prix (+6,3%) avaient crevé tous les plafonds dans la grande distribution française, que dire de l’inflation record qui a sévit en 2023 à près de 13% ? Du jamais vu !
En deux ans, les prix alimentaires en GMS ont donc augmenté de plus de 20% pour les consommateurs sans aucun espoir de déflation ! Il n’est donc pas étonnant de voir les consommateurs commencer à sérieusement réduire leur volume d’achat. En 3 ans, les volumes d’achats alimentaires (PGC-FLS) en GMS se sont donc contractés de près de 6,5% ! Du jamais vu non plus en 50 ans !
Les ménages consomment-ils moins pour autant en volume ? Non mais ils achètent beaucoup moins en GMS tout en privilégiant clairement la restauration hors foyer par nécessité (le midi) et/ou par commodité le soir. Cette fragmentation des achats en faveur de la restauration commerciale rapide, principalement en soirée, et surtout en faveur du snacking et des sandwicheries au moment du déjeuner, ne va pas sans inquiéter la grande distribution qui voit ses volumes de ventes fondre comme neige au soleil depuis ! En effet, en réaction aux 20% d’inflation, la demande de produits alimentaires en GMS s’est normalement compressée…
Depuis 3 ans, la baisse continue des volumes achetés par les ménages vient donc normalement sanctionner la politique de « greedflation » menée à leur encontre, à la fois, par les distributeurs et certaines multinationales de l’agro-business. Le cycle de « greedflation » touchera à sa fin quand la baisse continue des volumes détruira mécaniquement les sur-profits et que le jeu concurrentiel mettra en orbite la préférence des consommateurs pour de nouveaux canaux de distribution telle que la livraison de solutions de repas à domicile par Uber, Deliveroo et Just Eat France…
Dans la grande distribution, la loi de la gravité tourne toujours autour des volumes achetés et l’inquiétude commence à gagner face à leur érosion…
|
Scooped by
Cedric
|
"Pleinement solidaires, nous prendrons toute notre part pour coconstruire avec les agriculteurs des solutions pérennes pour améliorer le revenu des producteurs…
L’objectif de protection du revenu des agriculteurs dans les multiples lois votées ces dernières années a malheureusement été progressivement dévoyé. Pour y remédier, il est nécessaire de s’appuyer sur le diptyque originel de la loi Egalim 2 : généralisation de la contractualisation amont, transparence des industriels pour garantir la protection de la matière première agricole". Et ils se disent "à la disposition des agriculteurs" pour "répondre à l'urgence d'agir pour la souveraineté alimentaire et les attentes du monde agricole"
|
Scooped by
Cedric
|
Les marques de distributeurs (MDD), ce n’est plus ce que c’était ? « Il y a eu une grosse montée en gamme. Initialement, les premières MDD étaient bien en dessous des marques nationales en termes de qualité, mais elles les ont très vite rattrapées. » Certaines enseignes n’hésitent pas à revisiter les recettes des grands classiques pour se démarquer. D’une gamme à l’autre, les enseignes ajustent la quantité, mais aussi l’origine et la qualité des ingrédients…
Jusqu’à 20 fois moins de références en premier prix : Les distributeurs limitent leur entrée de gamme à l’essentiel. Pour sa marque premier prix, Système U limite les références : Prix Mini ne présente que 300 références contre plus de 6000 pour les autres marques U. « Pour écraser les coûts fixes et faire baisser le prix des produits pour les consommateurs, il nous faut un volume à la référence suffisamment important ». C’est ce qui s’appelle les économies d’échelle : plus une usine fabrique des quantités importantes, plus elle amortit ses investissements fixes…
La majorité des enseignes ne possèdent pas leurs propres usines à l’exception d’Intermarché. Elles sous-traitent la fabrication des produits à des industriels car ce n’est pas leur cœur de métier.« L’activité principale du distributeur, c’est d’amener le produit jusqu’au consommateur final, il ne peut pas s’improviser fabricant de (…) ». Et cela vaut pour toutes les gammes…
Les MDD, utiles pour négocier : Si un distributeur dépend de la marque nationale pour produire sa propre marque, le pouvoir est entre les mains du fabricant. Alors que s’il se fournit ailleurs, il peut faire pression sur l’industriel en lui disant que s’il ne se met pas d’accord avec lui sur le prix de la marque nationale, il peut faire sans lui car il a toujours sa MDD. »…
|
Scooped by
Cedric
|
« 30% des industriels jouent le jeu de la transparence. » Environ 30 % seulement des industriels jouent réellement le jeu de la transparence sur leurs tarifs. Les autres se contentent de fournir des certificats émis par des commissaires aux comptes, en se gardant bien de les détailler…
Le législateur doit fixer de nouvelles règles, en particulier pour les industriels. Nous proposons qu'elles s'inspirent des contrats tripartites signés pour nos produits sous marque de distributeur. Dans ce cas, les trois parties - agriculteurs, transformateurs et distributeurs - s'engagent ensemble, et le résultat est bien plus satisfaisant pour tous. Le processus est plus vertueux et son résultat s'en ressent…
La durée des négociations pose également problème. Il faudrait casser ce rythme, pour nous permettre de négocier toute l'année et avoir des discussions apaisées qui s'adapteraient à la conjoncture, économique ou climatique. Là encore, pour nos marques de distributeur, nous ne sommes pas confrontés à une date butoir : nous nous mettons d'accord en confiance sur un juste partage de la valeur entre producteurs, transformateurs et distributeurs…
|
Scooped by
Cedric
|
Sans surprise, Carrefour est toujours le premier soutien de la démarche. C’était déjà le cas en 2016 puisque Carrefour était l’enseigne de lancement de CQLP. Leclerc a suivi quelques années plus tard et continue son soutien : les ventes ont progressé l’an dernier de 23%...
|
Scooped by
Cedric
|
Une interview d’Olivier Mevel sur Atlantico, extraits
La restauration progresse tandis que la grande distribution décroît en volume…
L'assortiment alimentaire dans la grande distribution représente environ 80% des produits en magasin. Sur ces 80%, 60% proviennent de PME-PMI et petites coopératives françaises pour 40% de produits issus des multinationales. Et ce sont les produits issus des multinationales qui font l’image prix du distributeur, c’est elle qui construit la part de marché du distributeur…
Le distributeur vend ces produits au prix facturé par les industriels + 10%. Ce n’est pas une grosse marge, qui concerne environ 1500 produits sur les 30 000 que l’on retrouve en moyenne dans ces magasins. C’est là sa façon de garantir son image prix. Ce qui le contraint en revanche à se rattraper ailleurs. Ce rattrapage se fait évidemment sur les 60% des produits restants, issus des 18 000 PME-PMI de l’agroalimentaire français. Là, les marges sont beaucoup plus élevées…
La matière première, dans les chaînes alimentaires, ne représente plus qu’une part assez faible (et en déclin) de la valeur finale du produit. Le reste vient rémunérer le service. Sur un panier de 100 euros on en a environ 33 qui reviennent à la grande distribution. Seulement 6 reviennent à l’agriculture…
Qui des embouteilleurs ou des distributeurs ont profité de l’augmentation des prix ? Pour le savoir, il suffit de regarder l’évolution des prix des produits MDD ainsi que des prix des produits de marques. Certains produits MDD sont quasiment aux prix des produits de marques et il apparaît du coup que les industriels ont été raisonnables. Pas le distributeur…
Lactalis a réussi ses négociations commerciales et a vu une augmentation des tarifs de la poudre de lait de 25% depuis le mois d’août 2023. Celui du beurre a grimpé de 15%. C’est la preuve que certains industriels se refont effectivement une santé financière au détriment des producteurs…
La responsabilité du groupe Leclerc est grande. Nous pouvons toutefois apprécier que Lidl ait signé plus de 200 contrats tripartites avec des éleveurs. C’est une solution intéressante pour donner davantage de visibilité aux éleveurs…
Pour calmer la situation, il faudrait prévoir des plans stratégiques différenciés selon les filières.
|
Scooped by
Cedric
|
Avril : "Vous les négociez où les prix des huiles Lesieur ?"
Les box, ils sont où ? Ça dépend, mais essentiellement dans l’Hexagone, mais il peut y avoir des négociations ailleurs. L’essentiel se fait sur le territoire national. Je ne sais pas si les négociations se passent à Paris, à Bruxelles, à Madrid ou ailleurs, mais c’est central. D’où l’intérêt qu’on ait un cadre européen. Vous n’avez pas le choix, le distributeur vous dit c’est là. Je ne sais pas où Avril négocie. Il y a des entreprises qui sont soumises à des contraintes…
|
Scooped by
Cedric
|
Dominique Schelcher, PDG de Système U, avoue que les négociations avec Lactalis tendent à se faire "au niveau européen" donc hors de la France. Apolline de Malherbe est sidérée...
D. Schelcher : « L’objectif pour Lactalis à terme, mais ça n’est pas encore fait aujourd’hui, c’est effectivement qu’on négocie au niveau européen, parce que c’est aussi une multinationale, mais avec le respect de la part de matière première agricole. »….
A de Malherbe : « ça veut dire que, au moment où on se parle, en réalité Lactalis et Leclerc négocient en dehors du périmètre français. (…) Ca ne se passe pas en France ?! Lactalis entreprise française, Leclerc entreprise française, font leur prix en dehors de l’hexagone »…
DS : « Posez la question à mes confrères, mais Lactalis est une entreprise à dimension mondiale … »
|
Scooped by
Cedric
|
La FNIL représente une centaine d’entreprises, dont 80% de PME, et les quatre géants laitiers que sont Savencia, Bel, Danone et Lactalis. Une grande partie, entre 30 et 40% des PME, n’ont pas encore signé avec les enseignes de la distribution. 9% des grands industriels ont signé les négos à ce jour…
« Nous avons fait remarquer que le prix de la MPA (matière première agricole) était remis en cause. Les distributeurs font remarquer avec subtilité que le prix de certaines matières premières a baissé et que, par conséquent, il faut aussi baisser nos prix. »…
La tendance à l’expansion des MDD (marques de distributeurs), en particulier en entrée de gamme, ne doit pas favoriser une préférence pour les produits importés…
|
|
Scooped by
Cedric
|
La bonne rémunération des agriculteurs passe par une nécessaire transparence des industriels au sujet des prix de la matière première agricole. « L'industriel doit donner aux distributeurs la part de matières premières agricoles en toute transparence. Le sujet de la transparence, c'est le sujet de l'industriel. »…
A priori, la proposition de loi écologiste sur les prix plancher sera abandonnée, et nous nous en réjouissons, parce que ça fait partie des mauvaises idées pour aider à mieux rémunérer les agriculteurs…
L'intérêt est aujourd'hui de regarder comment réparer la loi EGalim, qui malheureusement a beaucoup de défauts aujourd'hui…
« Pour protéger l'agriculteur, il doit y avoir un contrat entre l'agriculteur et l'industriel, puis l'industriel doit donner aux distributeurs la part de matières premières agricoles en toute transparence, que le distributeur ne négocie pas. Le principe est très simple, sauf qu'il n'y a ni contrat, ni transparence. Et donc la loi ne fonctionne pas. Il n'y a pas de transparence des deux côtés, côté distributeur comme côté industriel, il faut être deux pour signer un accord. »…
"C'est à l'industriel de nous montrer, pas sur tout ce qu'il achète, mais simplement sur la matière première agricole, notamment la matière principale des produits. Elle doit être transparente pour qu'on puisse la rémunérer et être sûr qu'elle revient bien à l'agriculteur."…
|
Scooped by
Cedric
|
FCD : Les relations de la grande distribution avec la filière alimentaire (2024)
Le point de vue de la FCD Grande distribution sur… Les relations de la grande distribution avec la filière alimentaire…
|
Scooped by
Cedric
|
La clé de la pérennité : devenir des hypers-marchés. Être à la fois Hyper et surtout Marché. "Commerce et local peuvent être les mamelles du renouveau de l’hyper-marché.
" Ces cathédrales vouées au dieu commerce attirent moins leurs ouailles. Alors même que l’attente de dynamique locale n’a jamais aussi forte. Il s’agit pour revivifier les hypermarchés de leur redonner un vrai rôle de nœud d’échange au niveau local…
|
Scooped by
Cedric
|
Entre « 40% à 50% des volumes vendus par la grande distribution en France sont négociés par des centrales d'achat implantées à l'étranger »…
Pour rappel, les centrales d'achat européennes sont largement pointées du doigt depuis le début de la crise agricole. Elles sont accusées d'être l'une des raisons de la mauvaise application des trois « lois Egalim » visant à mieux rémunérer les producteurs…
|
Scooped by
Cedric
|
Rappelons d’abord que moins de 45% des produits des exploitations agricoles passent par la grande distribution qui polarise seule l’attention. Plus de la moitié passent par la restauration hors domicile, le commerce traditionnel ou sont exportés !
Rappelons ensuite que ce n’est pas véritablement le prix qui fait le résultat ! Le résultat dans toute entreprise c’est un produit moins des charges. Cela signifie une quantité vendue multipliée par un prix de vente de laquelle on soustrait des achats…
La valeur ajoutée ne se partage pas elle se négocie…
|
Scooped by
Cedric
|
Un contrat signé avec une multinationale dans le cadre de la Loi de Modernisation de l’Économie de 2008, un énorme pavé de feuillets vs les 4 pages d’un contrat tripartite Lidl noué avec un groupement d’éleveurs et un industriel…
Les grandes marques 20% moins chères en Europe : la LME a un effet pervers sur les prix des produits des multinationales en France. « Mes collègues de Lidl en Europe - en Allemagne, en Italie, en Espagne - vendent les mêmes grandes marques 15% à 20% moins cher qu’en France car ils n’ont pas la LME, une spécificité française. Tant qu’on n’aura pas réformé la LME, les lois Egalim qui vont se succéder ne serviront à rien. »…
« On peut se dire qu’un litre de lait sorti de la ferme, on ne peut plus l’acheter en dessous de 46 centimes. Certains le payent 40, 41 ou 42 cts. Il faut que le législateur intervienne. Pourquoi ne pas mettre en place le litre de lait à 1€ ? Je propose d’interdire les promotions de façon expérimentale sur le lait, le porc et le bœuf, les trois secteurs d’élevage les plus en difficulté aujourd’hui. Sauf bien sûr en cas de demande du monde agricole s’il y a surproduction. »…
|
Scooped by
Cedric
|
• Les centrales d’achat internationales constituent en soi une pratique illégale : FAUX
• Les centrales d’achat internationales représentent toujours une opportunité pour les industriels : VRAI ET FAUX
• Les négociations en centrales internationales ont un impact sur l’amont agricole français : VRAI
• Les centrales internationales ne sont pas tenues de respecter le droit français : VRAI ET FAUX
• La loi Descrozaille et son article 1 constituent une atteinte au principe de libre circulation des marchandises : FAUX
• Les contrats des centrales d’achat internationales respectent les dispositions du Code de commerce : VRAI OU FAUX
• Ce sont les industriels qui prennent l’initiative de négocier avec les centrales internationale s: FAUX
• L’action du ministre et de la DGCCRF est opposable aux centrales d’achat internationales : VRAI
• Les centrales d’achat internationales traduisent une forme d’évasion juridique : VRAI ET FAUX
• Les centrales d’achat ne sont assurément pas tenues par le formalisme du Code de commerce : FAUX
|
Scooped by
Cedric
|
Créée en Allemagne en 1997 et spécialisée dans les produits d’Europe de l’Est, l’enseigne de supermarchés Mix Markt (353 magasins) vient d’ouvrir sa troisième unité française dans la métropole lilloise. D’autres devraient suivre…
« nous proposons plus de 3 500 références alimentaires sourcées en Pologne, Géorgie, Arménie, Croatie, Roumanie et dans bien d’autres pays des Balkans»…
|
Scooped by
Cedric
|
« Nous demandons à la Commission européenne de remédier de toute urgence à cette violation des règles de l'UE sur le choix de la loi et la libre circulation avec les autorités françaises. »…
EuroCommerce – l'association européenne représentant les détaillants et les grossistes – a expliqué : La loi Descrozaille empêche les détaillants et les grossistes de rechercher de meilleures conditions d'approvisionnement sur le marché unique européen et des prix abordables pour les consommateurs dans toute l'Europe…
|
Scooped by
Cedric
|
Ces centrales sont Eurelec pour E.Leclerc et l'allemand Rewe, basée à Bruxelles depuis 2016. Pour Carrefour, il s'agit d'Eureca, basée à Madrid. Quant à Système U, il a rejoint plus récemment Everest, mis en place aux Pays-Bas par l'allemand Edeka et le néerlandais Picnic…
Seuls les achats de produits fabriqués par les plus gros industriels sont appelés à se négocier dans ces centrales internationales, pas ceux avec les PME françaises. Système U par exemple ne propose qu'à ses 44 plus gros fournisseurs, dont Lactalis, de négocier avec lui via cette centrale. « Rejoindre ces centrales est un acte volontaire », une réponse à la concurrence d'enseignes implantées en France et qui négocient déjà au niveau européen leurs achats, comme Lidl ou Aldi…
Certaines centrales européennes ne sont pas des centrales d'achat mais de services, qui facturent des prestations aux fournisseurs agro-industriels. La nature de ces prestations est souvent floue. « Ces centrales d'achats sont une arme de lutte contre l'inflation, au service du consommateur ». En s'associant au sein d'une centrale d'achat commune, les distributeurs tentent de bénéficier d'un meilleur rapport de forces face à leurs puissants fournisseurs. Eurelec vise « non pas à détourner une loi mais à avoir le poids suffisant » face à ces multinationales…
Exemple des pratiques incriminées : « Un certain nombre de négociations se font à l'étranger avec des structures qui ne reconnaissent pas (les) dates butoir » fixées en France. Ce qui expliquerait notamment qu'une partie significative de ces négociations, qui devaient être signées avant mercredi minuit, ne l'aient pas été…
|
Scooped by
Cedric
|
L’association d’organisations de producteurs accuse les enseignes de la grande distribution d’être « complices de Lactalis dans le non-respect des lois Egalim »…
À ce stade, l’Unell indique n’avoir d’information ni sur les CGV envoyées par Lactalis aux distributeurs, ni sur les contrats signés à l’issue des négociations commerciales.
|
Scooped by
Cedric
|
Le grossiste rouennais Grosdoit tisse en Normandie un réseau d’éleveurs pour fournir aux restaurateurs, bouchers et collectivités des produits laitiers, viandes de boucherie et des volailles qui vitalisent le terroir normand...
|