L’histoire de la marque « Les 2 Vaches » est enracinée dans une philosophie profondément éthique et écologique. Stonyfield a été créée en 1983 comme une école d’agriculture biologique fondée par Samuel Kaymen. Gary Hirshberg, son cofondateur, était un fervent défenseur de l’environnement. Leur objectif initial était de soutenir les agriculteurs et de protéger l’environnement. Ils ont vendu des yaourts pour financer leur école…
Avec le temps, la fabrication de yaourts est devenue leur principale activité, soutenant de nombreux agriculteurs et leurs familles tout en protégeant l’environnement. En 2001, le Groupe Danone s’est associé à Stonyfield, le premier producteur de yaourts biologiques aux États-Unis. Gary Hirshberg souhaitait étendre la philosophie biologique de Stonyfield au-delà des frontières américaines…
En 2006, cette vision s’est concrétisée en France avec la création de la marque « Les 2 Vaches ». Cette initiative a été soutenue par Franck Riboud, le président du Groupe Danone, qui voyait le biologique comme une extension de la mission de Danone d’apporter la santé par l’alimentation. Le bio étant un marché encore émergent à l’époque, l’objectif de « Les 2 Vaches » était d’offrir une solution aux agriculteurs biologiques pour valoriser tout leur lait. La marque s’est donc positionnée comme un acteur majeur pour soutenir l’agriculture biologique en France…
« Les 2 Vaches » est plus qu’une simple marque de produits laitiers. Elle incarne deux vaches, Savante et Pipelette, qui militent pour un monde plus bio et sensibilisent à l’environnement et à l’agriculture biologique. Ces vaches symbolisent une approche à la fois éducative et joyeuse pour aborder des questions sérieuses…
Bien que « Les 2 Vaches » soit une filiale de Stonyfield France, qui appartient à Danone, elle fonctionne de manière autonome. La marque bénéficie des compétences de Danone en matière de R&D et de qualité, mais reste indépendante dans sa gestion et sa philosophie. L’histoire de « Les 2 Vaches » est celle d’une marque profondément engagée dans la promotion de l’agriculture biologique et la protection de l’environnement. Elle illustre comment des convictions fortes peuvent mener à la création d’une entreprise prospère tout en ayant un impact positif sur le monde…
Cedric's insight:
Les Prés Rient Bio (LPRB), filiale de Danone, commercialise la marque d'ultra-frais Les 2 vaches vendue en grande distribution, mais aussi Faire Bien, une gamme d'ultra-frais dédiée aux magasins spécialisés bio. Ces yaourts sont équitables et certifiés Fair For Life…
voir aussi Un contrat avec le prix de revient comme minimum garanti chez Les Prés Rient Bio
L'ancien PDG du groupe alimentaire Danone s'est invité sans prévenir dans l'agenda médiatique de la célébration des 50 ans du discours d'Antoine Riboud prônant le double projet économique et social de l'entreprise. Un pied de nez à tous ceux qui ont contribué à sa chute il y a dix-huit mois, y compris le fils d'Antoine, Franck Riboud…
Ce troisième épisode s'intéresse à l'influence du discours de Marseille ainsi que la mise en pratique du bien-être et de la qualité de vie au travail.
Constatant que le modèle capitaliste était loin d’être parfait, il y invitait les entreprises à endosser un rôle social, sociétal et environnemental...
La chaire grande consommation de l'Essec propose une web-série en quatre épisodes pour célébrer les 50 ans du discours de Marseille, prononcé en 1972 par Antoine Riboud, fondateur de Danone. Un discours de rupture devant un patronat médusé…
Une histoire racontée à travers le témoignage d'hommes et de femmes, acteurs et témoins des cinquante dernières années de Danone. Dans ce premier épisode, retrouvez les interventions de Geoffroy Roux-de-Bézieux, Jean-René Buisson, Emmanuel Faber, Rémy Gérin, Serge Papin, Muriel Pénicaud, Hélène Ploix, Franck Riboud et Antoine de Saint-Affrique…
Le 25 octobre 1972, Antoine Riboud, fondateur de Danone, prononce à Marseille un discours de rupture devant un patronat médusé. Constatant que le modèle capitaliste était loin d’être parfait, il y invitait les entreprises à endosser un rôle social, sociétal et environnemental…
Danone : fruit de la rencontre entre un fabricant de yaourts de Salonique installé à Barcelone et un verrier français, le géant de l’agroalimentaire est à la croisée des changements majeurs qui bousculent l’alimentation, la santé et l’environnement…
L’histoire débute quand Isaac Carasso, juif séfarade dont la famille a été chassée d’Espagne plusieurs siècles auparavant, quitte Salonique avant la première guerre mondiale pour s’installer à Barcelone. Il y lance en 1919 la production industrielle de yoghourt, produit courant dans les Balkans mais inconnu en Espagne, en s’inspirant des découvertes en immunologie du prix Nobel de médecine Elie Metchnikoff, de l’Institut Pasteur…
Il nomme son produit Danone, le diminutif de Daniel, prénom de son fils unique. C’est grâce à Daniel que Danone s’installe en France par la suite. Il crée en 1929 la Société parisienne du yoghourt Danone après être venu se spécialiser à l’Institut Pasteur sur les pratiques bactériologiques. Pendant la guerre, Daniel Carasso quitte Paris occupé pour se réfugier à New York. Il rachète une fabrique artisanale de yaourts dans le Bronx et créé la société Danone Milk Products en 1942…
C’est également à New York qu’il rencontre Raymond Loewy, designer industriel et graphiste français, qui lui conseille d’américaniser le nom de sa société, qui devient Dannon outre-Atlantique, et lui offre un nouveau logo. De retour en Europe après la guerre, Daniel Carasso reprend les activités de Danone…
En 1967, le groupe laitier se marie avec Gervais pour devenir le premier groupe alimentaire français puis fusionne avec le groupe verrier BSN, présidé par Antoine Riboud. « Mon rêve était de faire de Danone une marque mondiale. J’en étais à ces réflexions lorsque j’ai rencontré Antoine. Nos stratégies coïncidaient : lui voulait étoffer son offre alimentaire, nous voulions nous développer à l’international », racontait M. Carasso...
Antoine Riboud s’est illustré en prononçant en 1972 le discours de Marseille devant les grands patrons du CNPF, ancêtre du MEDEF. « Il n’est pas possible d’admettre que la croissance abandonne derrière elle autant de laissés pour compte, et surtout les travailleurs. C’est une question de conscience collective », assène-t-il durant ce discours qui installera son image de dirigeant réformateur prônant un double projet économique et social…
Durant les années suivantes, Antoine Riboud se lance dans une boulimie d’achats qui verra BSN, renommé Danone en 1994, s’internationaliser et posséder plus de 300 marques. Conséquence de cette croissance, le capital du groupe a été fortement dilué et les familles Carasso comme Riboud représentent moins de 1,5% aujourd’hui. C’est Franck Riboud, un des fils du fondateur, intronisé PDG en 1996, six ans avant la mort de son père, qui va ensuite conduire le recentrage sur les produits laitiers, les eaux et la nutrition infantile…
Danone se sépare alors du champagne Lanson, des biscuits Lu, des pâtes Panzani, de la moutarde Amora, des soupes Liebig, des conserves William Saurin et du mythique Carambar pour préserver l’indépendance du groupe et l’aider à grandir face à Nestlé, Unilever, Kraft ou Coca-Cola…
Le 25 octobre 1972, Antoine Riboud, fondateur de Danone, prononce un discours de rupture devant un patronat médusé. Constatant que le modèle capitaliste était loin d’être parfait, il y invitait les entreprises à endosser un rôle social, sociétal et environnemental…
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