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![[Témoignage] « Éleveur de génisses, j’ai réduit l’astreinte en restant dans la filière lait » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it](https://img.scoop.it/qW8cmZ0fLxbvTBwhPvvpOzl72eJkfbmt4t8yenImKBVvK0kTmF0xjctABnaLJIm9)
Dans la Sarthe, Cédric Landrein élève plus de 150 génisses laitières avec son salarié, en plus de 5 ses poulaillers de Loué. Passionné de production laitière, il s’est reconverti dans l’élevage de génisses pour être capable de faire face à la charge de travail au moment du départ à la retraite de ses parents. L’activité est encadrée par un groupement et une société de conseil…
Cedric's insight:
voir aussi À ce prix-là, faut-il recommencer à élever des génisses pour les vendre ? https://sco.lt/7879cm DélegGénisse : Un nouveau service créé et encadré par Littoral Normand https://laitdenormandie.blogspot.com/2020/12/deleggenisse-un-nouveau-service-cree-et.html 
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En réponse à la hausse généralisée de leurs charges, les entreprises de travaux agricoles ajustent leurs tarifs. Ils s’inquiètent de pénuries sur les pièces détachées et de la flambée du prix des matériels… En mars, la flambée des matières premières faisant craindre à la Fédération nationale des entrepreneurs des territoires (FNEDT) une hausse de 15 à 30 % sur les prestations de leurs adhérents. Une récente enquête menée par le syndicat auprès de 132 ETA semble montrer une inflation plus contenue, « les hausses de tarif annoncées par les répondants se situant majoritairement entre 5 et 15 %. »… Si elle apparait moins forte que prévue, cette hausse est généralisée, « 97 % des répondants annoncent avoir répercuté l’augmentation des coûts dans leur tarif de prestation ». En réaction, les clients agriculteurs semblent être plutôt bienveillants avec leurs ETA. « 60 % des répondants rapportent que leurs clients approuvent leur démarche de hausse de tarifs, 30 % indiquent que les clients sont compréhensifs mais agacés. »…
Cedric's insight:
Autre sujet d’inquiétude, les ETA font face à des difficultés d’approvisionnement sur certaines pièces détachées, y compris les plus courantes. Des pièces dont le prix a augmenté de 10 à plus de 25%... Voir aussi : Flambée du GNR : hausse des tarifs des ETA de 15 à 30 % à prévoir
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En faisant appel au service Délég’génisses proposé par Eilyps, Laurence et Laurent Langouët maîtrisent leur temps de travail, limitent leurs achats de fourrages, et bénéficient de vêlages à l’âge de 24 mois. En Ille-et-Vilaine, la demande augmente pour cette prestation.
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Délég’génisses est un contrat entre des exploitants laitiers et d’autres éleveurs qui élèvent les génisses des premiers. Une nursery 5 étoiles, des lots homogènes qui alternent entre pâturage et stabulation. Chez Franck Lardoux, les 140 génisses sont élevées avec technicité et attention. C’est la seule production de l’exploitation. Depuis avril 2015, cet éleveur de Québriac, en Ille-et-Vilaine, s’est spécialisé dans l’élevage de génisses, pour ses collègues laitiers. «J’avais une petite référence laitière et j’étais bloqué par la proximité de la route pour faire des améliorations dans mon bâtiment, explique-t-il. Avec la conjoncture laitière, techniquement ça allait, mais pas économiquement.»
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Le besoin se fait sentir. Beaucoup d'éleveurs laitiers souhaitent déléguer la tâche répétitive de la traite pour se consacrer à d'autres tâches sur leurs exploitations...
Cedric's insight:
Et aussi : Agent de traite : « Je ne m’ennuie jamais » Sur http://www.paysan-breton.fr/2017/01/agent-de-traite-je-ne-mennuie-jamais/
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Les travaux délégués aux entreprises et aux Cuma ont augmenté de 40 % et 27 % respectivement entre 2010 et 2020. Ils représentent l’équivalent de 23 400 temps-plein…
Cedric's insight:
voir aussi Les exploitants agricoles s'associent et sous-traitent de plus en plus ! Les entreprises de travaux agricoles gagnent du terrain Les ETA ont augmenté leurs tarifs de 5 à 15 %
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Même si en Normandie un agriculteur sur deux fait partie d’une cuma, la question du renouvellement des générations et les mutations en agriculture remettent l’intérêt des cuma sur le devant de la scène…
Cedric's insight:
voir aussi Les entreprises de travaux agricoles gagnent du terrain https://sco.lt/8m4jD6 Flambée du GNR : hausse des tarifs des ETA de 15 à 30 % à prévoir https://laitdenormandie.blogspot.com/2022/03/flambee-du-gnr-hausse-des-tarifs-des.html Achats groupés : les Cuma cassent les prix des matériels https://laitdenormandie.blogspot.com/2021/03/achats-groupes-les-cuma-cassent-les.html
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Sandra Roupnel est une éleveuse un peu spéciale. Elle élève, pour le compte de quatre de ses confrères, leurs génisses de renouvellement de 15 jours jusqu’avant vêlage. Une «nounou» à veaux en quelques sortes qui a ses exigences en matière de literie et de parc mais à veaux.
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La Chambre régionale d’agriculture de Normandie conduit un projet sur la « Simplification du travail en élevage bovin ». Elle étudie les trois voies de simplification : l’équipement, les itinéraires techniques et la délégation. Via IDELE Institut de l'Elevage
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Délégation des génisses. Les 28 éleveurs enquêtés ne manquent pas de rigueur sur les conditions d’élevage et les objectifs à atteindre. Même s’il reste des points à améliorer.
Cedric's insight:
Attention aux comparaisons de prix !
La comparaison des prix des prestations révèlent en apparence une grande diversité. Mais attention, il convient de préciser quel est le contenu des prestations prises en compte dans ce prix. Qui assure le transport aller et retour des animaux ? Quelle est la distance à parcourir ? Qui prend en charge l’IA et les constats de gestation ? L’utilisation de doses sexées implique parfois une majoration du prix en raison de retours à l’IA plus nombreux. Qui paye le contrôle de croissance, les frais de dépistage sanitaire ou les traitements ? Qui prend en charge la perte éventuelle de l'animal ? Y a-t-il une cotisation d’adhésion à un groupement ? Le prix varie évidemment en fonction du temps de présence de l’animal et parfois de la prise en compte de certaines exigences, sur l’objectif de poids par exemple. Notons enfin que certains contrats permettent de réviser le prix en fonction du contexte économique laitier.
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